Nous avons appris avec consternation les douloureux affrontements entre agriculteurs Lobis et éleveurs Peuls qui ont eu lieu le jeudi 24 et le vendredi 25 mars 2016 à Bouna dans la région de Boukani, à l’extrême Nord-Est de la Côte d’Ivoire, et qui se sont soldés par plus de 20 morts des deux côtés. Il ressort de l’investigation après un conflit entre un berger Peul et un agriculteur Lobi, que la communauté de ce dernier à sillonné plusieurs villages Peuls pour commettre des exactions, bruler des lieux de vie, et du bétail…
D’autres communautés comme les Malinkés et les Koulangos ont porté secours aux Peuls.
Nous dénonçons avec la plus grande vigueur cette situation de fait qui fait instaurer partout en Afrique les Peuls comme une communauté vulnérable qui apparait partout comme un maillon faible à qui on peut s’attaquer sans craintes ni poursuites judiciaires, parce que les gouvernements sont souvent en connivence s’ils ne sont pas les commanditaires des forfaits commis.
La situation actuelle de notre communauté doit susciter au-delà des visées stratégiques d’adaptation, d’évolution et de bonne cohabitation avec les autres communautés ; une contribution à nous armer idéologiquement pour faire face d’une manière certaine et positive aux mutations en cours dans le monde et nous aider à contrecarrer toutes les menaces qui pèsent sur nous.
Dans cette optique nous proposons à l’Union africaine (UA) de mettre sur pied une commission de prévention et de gestion des conflits locaux qui sera composée de sages et éminentes personnalités africaines, plus les représentants de Tabital Pulaaku International.
Dans cette perspective nous prônons des voies et moyens pacifiques pour le règlement de ces conflits. Ces solutions devront être efficaces, sans aucune complaisance avec les gouvernements locaux ni avec les autres communautés avec lesquelles nous cohabitons dans des sphères étatiques.
Cela va sans dire qu’il est nécessaire de rappeler ici que dans de nombreux pays africains des Peuls sont persécutés, exécutés sommairement, torturés, leurs enfants tués comme des mouches, les femmes violées, et les villages démantelés.
En partant de la Guinée Conakry depuis l’indépendance avec Ahmed Sékou Touré jusqu’à nos jours, la vie de milliers de Peuls a été arrachée pour le seul tort d’appartenir à cette communauté. En Mauritanie, les années 86, 87,89 et au-delà avec Maouwiya Oul sid’Ahmed Taya, l’épuration ethnique a atteint son paroxysme des pratiques de tous les régimes racistes qui se sont succédés dans le pays depuis son indépendance en 1960. Dans ce pays en plus des pratiques ignobles et inhumaines qui y sévissaient, la déportation des populations négro-africaines dont les peuls constituaient la principale cible fut l’une des méthodes d’épuration ethnique. Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Centrafrique tout récemment- et nous en passons- constituent des foyers de tensions où les Peuls sont la cible principale. La résonnance de ces événements doit sans doute être éveillée à jamais dans l’esprit de chacun de nous.
En somme, nous attirons l’attention de toutes les organisations africaines et internationales de défense des droits humains et toutes les personnes éprises de paix et de justice de dénoncer avec nous avec la plus grande énergie et toute la vigueur que cela requiert, cette situation qui n’a que trop duré, en instaurant des solutions durables pour favoriser un climat de paix et de justice et de savoir-vivre partout sur le continent africain et ailleurs dans le monde.
WONE Mamadou Saïdou Vitry Sur Seine 02/04/2016
Président Tabital Pulaaku France
D’autres communautés comme les Malinkés et les Koulangos ont porté secours aux Peuls.
Nous dénonçons avec la plus grande vigueur cette situation de fait qui fait instaurer partout en Afrique les Peuls comme une communauté vulnérable qui apparait partout comme un maillon faible à qui on peut s’attaquer sans craintes ni poursuites judiciaires, parce que les gouvernements sont souvent en connivence s’ils ne sont pas les commanditaires des forfaits commis.
La situation actuelle de notre communauté doit susciter au-delà des visées stratégiques d’adaptation, d’évolution et de bonne cohabitation avec les autres communautés ; une contribution à nous armer idéologiquement pour faire face d’une manière certaine et positive aux mutations en cours dans le monde et nous aider à contrecarrer toutes les menaces qui pèsent sur nous.
Dans cette optique nous proposons à l’Union africaine (UA) de mettre sur pied une commission de prévention et de gestion des conflits locaux qui sera composée de sages et éminentes personnalités africaines, plus les représentants de Tabital Pulaaku International.
Dans cette perspective nous prônons des voies et moyens pacifiques pour le règlement de ces conflits. Ces solutions devront être efficaces, sans aucune complaisance avec les gouvernements locaux ni avec les autres communautés avec lesquelles nous cohabitons dans des sphères étatiques.
Cela va sans dire qu’il est nécessaire de rappeler ici que dans de nombreux pays africains des Peuls sont persécutés, exécutés sommairement, torturés, leurs enfants tués comme des mouches, les femmes violées, et les villages démantelés.
En partant de la Guinée Conakry depuis l’indépendance avec Ahmed Sékou Touré jusqu’à nos jours, la vie de milliers de Peuls a été arrachée pour le seul tort d’appartenir à cette communauté. En Mauritanie, les années 86, 87,89 et au-delà avec Maouwiya Oul sid’Ahmed Taya, l’épuration ethnique a atteint son paroxysme des pratiques de tous les régimes racistes qui se sont succédés dans le pays depuis son indépendance en 1960. Dans ce pays en plus des pratiques ignobles et inhumaines qui y sévissaient, la déportation des populations négro-africaines dont les peuls constituaient la principale cible fut l’une des méthodes d’épuration ethnique. Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Centrafrique tout récemment- et nous en passons- constituent des foyers de tensions où les Peuls sont la cible principale. La résonnance de ces événements doit sans doute être éveillée à jamais dans l’esprit de chacun de nous.
En somme, nous attirons l’attention de toutes les organisations africaines et internationales de défense des droits humains et toutes les personnes éprises de paix et de justice de dénoncer avec nous avec la plus grande énergie et toute la vigueur que cela requiert, cette situation qui n’a que trop duré, en instaurant des solutions durables pour favoriser un climat de paix et de justice et de savoir-vivre partout sur le continent africain et ailleurs dans le monde.
WONE Mamadou Saïdou Vitry Sur Seine 02/04/2016
Président Tabital Pulaaku France
JAŊTAWOL: TABITAL PULAAKU FARAYSE
Ko he dow mettere mawnde min keɓi kabaaru hare hakkunde remooɓe lobi’en e aynaaɓe fulɓe , ñalnde naasaande 24 e mawnde 25/03/2016 to Buuna he nder diiwaan Bukani to ceɓɓet rewo-fuɗnaange leydi Kodduwaar. He nder hare hee fotde pittaali 20 mbaasaama heen wonande banngeeji ɗiɗi ɗii kala.
He ummoraade he losko waɗaango ngoo, hare ndee fuɗɗorii ko ko he luural hakkunde gaynaako pullo e demoowo lobi. Ko he dow ɗuum lobinaaɓe ɓee coorii gure fulɓe ɗee ina piya, ina mbara, ina nduppa gure e jawdi…
Hay sinno wonii leƴƴi baaɗi no Maaliŋkee’en e Kuulangoo’en ngarii faabaade fulɓe ɓee, eɗen kolla salaare men he ko ɓuri teeŋtude he kaa ngonka fulɓe he nder kala jookli Afrik. Ɗo ngol nanngiraa tan leñol doofolol baawngol ñaayeede tawa alaa hay kulhuli gooti joomum’en njogii walla tawa hay ñaawooje goote ndewnetaake he mumen. Waɗi noon ko laamuuji ɗii ina mbaɗda he maɓɓe maalde walla tawa nii ko kañum’en njamirta ɗeen golle kaantare gollateeɗe he dow fulɓe.
Ngonka hannde leñol men ngol ina foti addande en gaa peeje dowrowe ngam jahdugol men he aduna oo, ngam ɓamtaare men e koddigal moƴƴal hakkunde men he leƴƴi goɗɗi ɗii ; ɗum ina foti rokkude en njogitaari miijooji tabitɗi moƴƴi baawɗi dartanaade en waylowaylooji ngonɗi hannde he aduna oo, e wallude en kadi waawde hallaade kala gijaali paaɗi he men.
He nder ndii ɗoo mbaadi eɗen mberloo eeraango faade he fedde Dental Afrik(DA) nde sosata goomu cunnotoongu, moccoowu luure. Tawa jeyetee he nguun goomu ko mawɓe moƴƴuɓe, yimɓe hoohooɓe afriknaaɓe yantude he suɓaaɓe Tabital Pulaaku Hakkunde Leyɗeele.
He dow ngoon rewindo min njiɗi ko yoo laabi jamayami teeŋtuɗi lelne tawa nguurantaako leyɗeele ɗee kan he leƴƴi guurdaaɗi heen ɗii.
He nder ndiin mbaadi ina sokli ciftinen he nder leyɗeele keewɗe he Afrik fulɓe ina mbaree heen, ina leɓtee heen, sukaaɓe mumen ina mbardee no buubi nii, rewɓe mumen ina koynee he kala koyeera kadi he gure mumen ina egginee momtee…
He fuɗɗoraade Gine Konaakiri gila he jeytaare mum he hitaande 1958 he laamu Aamdu Sayku TUURE faade ñalawma hannde oo, pittaali ujunnaaje ujunnaaje ngitaama sabu tan jeyeede joomumen he ngol ɗoo leñol. He nder Muritani kitaale 86,87,89, haa dow mumen he laamu Maawuyaa wul Siid Ahmed Taayaa momtugol leƴƴi ɓaleeɓe he Muritani heɓii cettum-cerel tawii ko fulɓe tan ɓuri boomeede heen he dow golle laamuuji edɓanndiyaŋkooji lomtondirɗi he laamu nguu gila jeytaare leydi ndii he hitaande 1960. He nder ndii leydi gaa ɗee golle kaantare ɗe ngonaa aadeeyaŋkooje, riiwde ɓaleeɓe leydi ndii yaltina ɗumen jeyaama he peeje maɓɓe. To Burkina Faasoo ,to Maali, to Niiseer he to Santarafrik ko ɓooyaani koo tan he to nukkuuji goɗɗi kala laatiima pooye fitinaaji tawi ko fulɓe ngoni heen toɓɓaande dowrowre. Sikke alaa mbaadi ɗee ɗoo golle bonɗe ina foti heddaade he hakkillaaji men haa cay !
He tonngol eɗen eeroo pedle afriknaaje e pedle hakkunde leyɗeele kala toppitiiɗi jojjanɗe aadee e kala neɗɗo jiɗɗo jam, potal e nuunɗal nde njantata he men he aybinirde he kala semmbe e kala mbaadi teeŋtinoori no fotirta nii he haɓaade kaa gonka mbonka juutirka en, ngam sakkude peeje duumnooje jam e potal e koddigal moƴƴal nde waawata laataade he nder duunde Afrik ndee ha he winndere ndee kala.
Mammadu Saydu WOON Vitry Sur Seine 02/04/2016
Hooreejo Tabital Pulaaku Farayse
Jetez un œil.
Ko he dow mettere mawnde min keɓi kabaaru hare hakkunde remooɓe lobi’en e aynaaɓe fulɓe , ñalnde naasaande 24 e mawnde 25/03/2016 to Buuna he nder diiwaan Bukani to ceɓɓet rewo-fuɗnaange leydi Kodduwaar. He nder hare hee fotde pittaali 20 mbaasaama heen wonande banngeeji ɗiɗi ɗii kala.
He ummoraade he losko waɗaango ngoo, hare ndee fuɗɗorii ko ko he luural hakkunde gaynaako pullo e demoowo lobi. Ko he dow ɗuum lobinaaɓe ɓee coorii gure fulɓe ɗee ina piya, ina mbara, ina nduppa gure e jawdi…
Hay sinno wonii leƴƴi baaɗi no Maaliŋkee’en e Kuulangoo’en ngarii faabaade fulɓe ɓee, eɗen kolla salaare men he ko ɓuri teeŋtude he kaa ngonka fulɓe he nder kala jookli Afrik. Ɗo ngol nanngiraa tan leñol doofolol baawngol ñaayeede tawa alaa hay kulhuli gooti joomum’en njogii walla tawa hay ñaawooje goote ndewnetaake he mumen. Waɗi noon ko laamuuji ɗii ina mbaɗda he maɓɓe maalde walla tawa nii ko kañum’en njamirta ɗeen golle kaantare gollateeɗe he dow fulɓe.
Ngonka hannde leñol men ngol ina foti addande en gaa peeje dowrowe ngam jahdugol men he aduna oo, ngam ɓamtaare men e koddigal moƴƴal hakkunde men he leƴƴi goɗɗi ɗii ; ɗum ina foti rokkude en njogitaari miijooji tabitɗi moƴƴi baawɗi dartanaade en waylowaylooji ngonɗi hannde he aduna oo, e wallude en kadi waawde hallaade kala gijaali paaɗi he men.
He nder ndii ɗoo mbaadi eɗen mberloo eeraango faade he fedde Dental Afrik(DA) nde sosata goomu cunnotoongu, moccoowu luure. Tawa jeyetee he nguun goomu ko mawɓe moƴƴuɓe, yimɓe hoohooɓe afriknaaɓe yantude he suɓaaɓe Tabital Pulaaku Hakkunde Leyɗeele.
He dow ngoon rewindo min njiɗi ko yoo laabi jamayami teeŋtuɗi lelne tawa nguurantaako leyɗeele ɗee kan he leƴƴi guurdaaɗi heen ɗii.
He nder ndiin mbaadi ina sokli ciftinen he nder leyɗeele keewɗe he Afrik fulɓe ina mbaree heen, ina leɓtee heen, sukaaɓe mumen ina mbardee no buubi nii, rewɓe mumen ina koynee he kala koyeera kadi he gure mumen ina egginee momtee…
He fuɗɗoraade Gine Konaakiri gila he jeytaare mum he hitaande 1958 he laamu Aamdu Sayku TUURE faade ñalawma hannde oo, pittaali ujunnaaje ujunnaaje ngitaama sabu tan jeyeede joomumen he ngol ɗoo leñol. He nder Muritani kitaale 86,87,89, haa dow mumen he laamu Maawuyaa wul Siid Ahmed Taayaa momtugol leƴƴi ɓaleeɓe he Muritani heɓii cettum-cerel tawii ko fulɓe tan ɓuri boomeede heen he dow golle laamuuji edɓanndiyaŋkooji lomtondirɗi he laamu nguu gila jeytaare leydi ndii he hitaande 1960. He nder ndii leydi gaa ɗee golle kaantare ɗe ngonaa aadeeyaŋkooje, riiwde ɓaleeɓe leydi ndii yaltina ɗumen jeyaama he peeje maɓɓe. To Burkina Faasoo ,to Maali, to Niiseer he to Santarafrik ko ɓooyaani koo tan he to nukkuuji goɗɗi kala laatiima pooye fitinaaji tawi ko fulɓe ngoni heen toɓɓaande dowrowre. Sikke alaa mbaadi ɗee ɗoo golle bonɗe ina foti heddaade he hakkillaaji men haa cay !
He tonngol eɗen eeroo pedle afriknaaje e pedle hakkunde leyɗeele kala toppitiiɗi jojjanɗe aadee e kala neɗɗo jiɗɗo jam, potal e nuunɗal nde njantata he men he aybinirde he kala semmbe e kala mbaadi teeŋtinoori no fotirta nii he haɓaade kaa gonka mbonka juutirka en, ngam sakkude peeje duumnooje jam e potal e koddigal moƴƴal nde waawata laataade he nder duunde Afrik ndee ha he winndere ndee kala.
Mammadu Saydu WOON Vitry Sur Seine 02/04/2016
Hooreejo Tabital Pulaaku Farayse
Jetez un œil.
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