
Quelques jours après l'arrestation de Mohamed Ould Noueigued pour "escroquerie, faux et usage de faux", les employés de la Banque Nationale de Mauritanie (BNM) dont il est président-directeur général (PDG) sont "invités" à porter un badge distribué par la direction et portant l'inscription TOUS SOLIDAIRES DE NOTRE PDG.
Mais ce n'est pas l'unique acte de solidarité imposé par l’établissement à ses salariés ; en effet, tous reçoivent des "incitations" à participer aux marches en faveur des détenus. Pour ce, ils obtiennent même l’autorisation de prendre des journées ou des demi-journées sur le temps de labeur, afin d’exprimer leur sympathie.
Naturellement, pendant qu'il inhale le gaz lacrymogènes de la police anti-émeutes, le salarié de la BNM continue à recevoir sa rémunération car la direction, consciencieuse, considère sa présence aux manifestations comme du travail.
Depuis l'incarcération de Ould Noueigued, les primes et les promotions ne sont plus octroyées sur la base de l’effort professionnel mais au critère unique du zèle dans l'activisme. Par exemple, un employé qui prend assidûment part aux marches, y conduit sa famille et ses amis, distribue des tracts stationne souvent devant la prison ou au palais de justice s’attire les faveurs du jour. En revanche, quand il se contente de ses attributions et esquive la "lutte", il se voit déconsidéré quels que soient ses résultats antérieurs.
Le rendement militant des employés de la BNM est étroitement surveillé par une armée de cadres de la banque, tous acquis au PDG, ce qui ne les empêche de surfacturer les prestations et les besoins de la "cause" ; ainsi, sens de l’opportunité oblige, profitent-ils de l’absence de leur patron et surtout de son manque d'expérience en matière d’activité contestataire.
Source: Taqadoumy
Mais ce n'est pas l'unique acte de solidarité imposé par l’établissement à ses salariés ; en effet, tous reçoivent des "incitations" à participer aux marches en faveur des détenus. Pour ce, ils obtiennent même l’autorisation de prendre des journées ou des demi-journées sur le temps de labeur, afin d’exprimer leur sympathie.
Naturellement, pendant qu'il inhale le gaz lacrymogènes de la police anti-émeutes, le salarié de la BNM continue à recevoir sa rémunération car la direction, consciencieuse, considère sa présence aux manifestations comme du travail.
Depuis l'incarcération de Ould Noueigued, les primes et les promotions ne sont plus octroyées sur la base de l’effort professionnel mais au critère unique du zèle dans l'activisme. Par exemple, un employé qui prend assidûment part aux marches, y conduit sa famille et ses amis, distribue des tracts stationne souvent devant la prison ou au palais de justice s’attire les faveurs du jour. En revanche, quand il se contente de ses attributions et esquive la "lutte", il se voit déconsidéré quels que soient ses résultats antérieurs.
Le rendement militant des employés de la BNM est étroitement surveillé par une armée de cadres de la banque, tous acquis au PDG, ce qui ne les empêche de surfacturer les prestations et les besoins de la "cause" ; ainsi, sens de l’opportunité oblige, profitent-ils de l’absence de leur patron et surtout de son manque d'expérience en matière d’activité contestataire.
Source: Taqadoumy