De tous les temps et sous tous les régimes qui se sont succédé à la tête de l’Etat mauritanien, les relations entre les ‘’numéros Un et Deux’’ sont généralement bonnes. Voire excellentes. Jusqu’au jour où l’irréparable arrive : l’effondrement subit de la confiance qui s’exprime par la destitution du premier et l’avènement du second… Un scénario maintes fois répétés sous nos yeux.
Mais qui n’arrive qu’aux autres, pense souvent celui qui est sur le trône. Est-ce encore possible que ce genre de révolutions de palais se passe de nouveau chez-nous ?
Une question qui taraude tous les esprits et qui a été mise à jour par le dernier remaniement ministériel. Au cours de ce mini réajustement du gouvernement, le ministre de la Défense et la secrétaire d’état aux affaires maghrébines, deux protégés du général Mohamed Ould Ghazouani, ont tout simplement perdu leurs postes.
Plus qu’un détail, cet élément est important et très commenté au sein de l’opinion publique d’autant plus que depuis le coup d’état contre Ould Taya, Ghazouani a toujours eu sa ‘’part’’ du gâteau gouvernemental. Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui pour mettre fin à ce qui est devenu, avec le temps, une règle : la part du numéro Deux ? D’autant plus qu’un autre de ses protégés a été débarqué, il y a quelques mois, sans beaucoup d’égards, du parti-Etat…
Difficile de croire quand même à la naissance subite de problèmes entre les deux hommes, tant il est vrai qu’ils donnent l’impression de bien se comprendre sur toute la longueur d’onde. Plus qu’une compréhension, il s’agit plutôt d’une longue complicité entre deux amis qui ont mené toute la République en bateau jusqu’à leur coup, le 6 août 2008, contre l’unique président démocratiquement élu du pays Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Bien que de tempéraments différents, l’un versatile et plus ou moins brutal ; l’autre réservé et avenant, ils ont constitué, tout de même, un couple inséparable et solidaire. A toute épreuve… Cela s’est vérifié pendant la longue séquence de la blessure presque mortelle du président de la République à cause de la fameuse ‘’balle amie’’.
Au cours de cette période, où beaucoup de soutiens avaient douté de la capacité d’Aziz à sortir guéri de l’accident, Ould Ghazouani est demeuré fidèle à son ami en gardant scrupuleusement la ‘’baraque’’ jusqu’à sa guérison totale et son retour ‘’triomphant’’ au pays.
Est-il logique, pour Aziz, après ce grand effort de douter de la fidélité de Ould Ghazouani ? Logiquement non, mais la politique à ses propres raisons qui dépassent souvent le raisonnable et le rationnel. Elle a également ses appétits démesurés…
Issu d’un ensemble tribal réputé pour sa patience et sa retenue légendaires, Mohamed Ould Ghazouani ne fait pas exception à la règle qui régit les siens. Et peut, lui aussi, attendre toute une éternité afin d’atteindre son objectif… S’il a même un objectif pour jouer un rôle de premier plan dans le pays, lui qui ne chérit pas, apparemment, de s’exposer aux projecteurs de l’actualité.
Cette réputation de l’ombre a été tout de même, dernièrement, largement altérée par sa décision annoncée en grandes pompe d’arabisation complète du travail au sein de la grande muette. Une décision décriée au sein de la communauté negro africaine et qui, certainement, ne plaira pas à ses amis : les militaires français. Ce qui pourrait le rendre encore plus fragile, … Et, désormais, vulnérable.
Source: http://www.noorinfo.com
Mais qui n’arrive qu’aux autres, pense souvent celui qui est sur le trône. Est-ce encore possible que ce genre de révolutions de palais se passe de nouveau chez-nous ?
Une question qui taraude tous les esprits et qui a été mise à jour par le dernier remaniement ministériel. Au cours de ce mini réajustement du gouvernement, le ministre de la Défense et la secrétaire d’état aux affaires maghrébines, deux protégés du général Mohamed Ould Ghazouani, ont tout simplement perdu leurs postes.
Plus qu’un détail, cet élément est important et très commenté au sein de l’opinion publique d’autant plus que depuis le coup d’état contre Ould Taya, Ghazouani a toujours eu sa ‘’part’’ du gâteau gouvernemental. Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui pour mettre fin à ce qui est devenu, avec le temps, une règle : la part du numéro Deux ? D’autant plus qu’un autre de ses protégés a été débarqué, il y a quelques mois, sans beaucoup d’égards, du parti-Etat…
Difficile de croire quand même à la naissance subite de problèmes entre les deux hommes, tant il est vrai qu’ils donnent l’impression de bien se comprendre sur toute la longueur d’onde. Plus qu’une compréhension, il s’agit plutôt d’une longue complicité entre deux amis qui ont mené toute la République en bateau jusqu’à leur coup, le 6 août 2008, contre l’unique président démocratiquement élu du pays Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Bien que de tempéraments différents, l’un versatile et plus ou moins brutal ; l’autre réservé et avenant, ils ont constitué, tout de même, un couple inséparable et solidaire. A toute épreuve… Cela s’est vérifié pendant la longue séquence de la blessure presque mortelle du président de la République à cause de la fameuse ‘’balle amie’’.
Au cours de cette période, où beaucoup de soutiens avaient douté de la capacité d’Aziz à sortir guéri de l’accident, Ould Ghazouani est demeuré fidèle à son ami en gardant scrupuleusement la ‘’baraque’’ jusqu’à sa guérison totale et son retour ‘’triomphant’’ au pays.
Est-il logique, pour Aziz, après ce grand effort de douter de la fidélité de Ould Ghazouani ? Logiquement non, mais la politique à ses propres raisons qui dépassent souvent le raisonnable et le rationnel. Elle a également ses appétits démesurés…
Issu d’un ensemble tribal réputé pour sa patience et sa retenue légendaires, Mohamed Ould Ghazouani ne fait pas exception à la règle qui régit les siens. Et peut, lui aussi, attendre toute une éternité afin d’atteindre son objectif… S’il a même un objectif pour jouer un rôle de premier plan dans le pays, lui qui ne chérit pas, apparemment, de s’exposer aux projecteurs de l’actualité.
Cette réputation de l’ombre a été tout de même, dernièrement, largement altérée par sa décision annoncée en grandes pompe d’arabisation complète du travail au sein de la grande muette. Une décision décriée au sein de la communauté negro africaine et qui, certainement, ne plaira pas à ses amis : les militaires français. Ce qui pourrait le rendre encore plus fragile, … Et, désormais, vulnérable.
Source: http://www.noorinfo.com
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