Les relations avec l’Etat français ont été au menu de la conférence de presse de la COD dont la présidence tournante est assurée par Ahmed Ould Daddah, leader du RFD et chef de file de l’opposition démocratique.
D’entrée de jeu, Ould Daddah a épinglé la France qu’il accuse d’être depuis 1978 « partie prenante et acteur très important sinon décisif dans tous les coups d’état qui ont eu lieu en Mauritanie ».
Ensuite le président du RFD dira que « la France intervient à tous les niveaux dans la gestion, c’est-à-dire dans la mauvaise gestion des affaires publiques en Mauritanie ». Enfin, Ould Daddah affirmera que la France a maintenant des forces militaires sur le territoire mauritanien. A propos de question ultra sensible, il ne mâcha pas ses mots : « Par principe d’abord, nous sommes contre l’existence de forces militaires étrangères dans notre pays.
Deuxièmement, nous considérons que la présence de ces forces militaires va transférer sur le sol mauritanien des combats qui ne sont pas les nôtres. Et de tout évidence, on va se battre jusqu’au dernier mauritanien. A notre connaissance, cette présence militaire n’est justifiée par aucun document. En tout cas pas à la connaissance du Parlement qui normalement doit discuter – appelons, un chat, un chat - de la présence de bases militaires. Une telle présence doit être discutée, débattue et éventuellement acceptée par le Parlement. A notre connaissance, rien de tel n’a été fait. J’ai le privilège d’avoir à ma droite le Président de l’Assemblée nationale (Messaoud Ould Boulkheir, ndlr). Il n’a pas été saisi de cela et il n’y a pas eu un débat à l’Assemblée nationale sur cette question. Donc, comment on dit, c’est de la fraude politique. Et je dis que cela a des conséquences parce que la Mauritanie n’a pas été agressée jusqu’à présent. Certes, il y a eu des actes effectivement assez malheureux d’enlèvements de personnes. Nous sommes contre naturellement les enlèvements de personnes, contre les assassinats et contre de manière générale tout ce qui touche à notre souveraineté et la paix dans notre pays. Nous sommes aussi par la même occasion contre la présence de troupes étrangères, contre la présence par trop visible de la main étrangère chez-nous. Et on peut se demander si même cette présence ne peut pas être à l’origine de tels actes qui échappent à notre souveraineté et à notre paix civile. Véritablement, nous pensons qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. La Mauritanie est un pays qui doit être souverain. Nous n’acceptons pas et nous ne tolérerons pas que des forces étrangères vont et viennent en dehors de toute autorisation qui est normalement votée par le parlement. Et nous mettons en garde contre la persistance de cette situation et contre ses conséquences qui sont au fond imprévisibles ».
Source: rim24.info
D’entrée de jeu, Ould Daddah a épinglé la France qu’il accuse d’être depuis 1978 « partie prenante et acteur très important sinon décisif dans tous les coups d’état qui ont eu lieu en Mauritanie ».
Ensuite le président du RFD dira que « la France intervient à tous les niveaux dans la gestion, c’est-à-dire dans la mauvaise gestion des affaires publiques en Mauritanie ». Enfin, Ould Daddah affirmera que la France a maintenant des forces militaires sur le territoire mauritanien. A propos de question ultra sensible, il ne mâcha pas ses mots : « Par principe d’abord, nous sommes contre l’existence de forces militaires étrangères dans notre pays.
Deuxièmement, nous considérons que la présence de ces forces militaires va transférer sur le sol mauritanien des combats qui ne sont pas les nôtres. Et de tout évidence, on va se battre jusqu’au dernier mauritanien. A notre connaissance, cette présence militaire n’est justifiée par aucun document. En tout cas pas à la connaissance du Parlement qui normalement doit discuter – appelons, un chat, un chat - de la présence de bases militaires. Une telle présence doit être discutée, débattue et éventuellement acceptée par le Parlement. A notre connaissance, rien de tel n’a été fait. J’ai le privilège d’avoir à ma droite le Président de l’Assemblée nationale (Messaoud Ould Boulkheir, ndlr). Il n’a pas été saisi de cela et il n’y a pas eu un débat à l’Assemblée nationale sur cette question. Donc, comment on dit, c’est de la fraude politique. Et je dis que cela a des conséquences parce que la Mauritanie n’a pas été agressée jusqu’à présent. Certes, il y a eu des actes effectivement assez malheureux d’enlèvements de personnes. Nous sommes contre naturellement les enlèvements de personnes, contre les assassinats et contre de manière générale tout ce qui touche à notre souveraineté et la paix dans notre pays. Nous sommes aussi par la même occasion contre la présence de troupes étrangères, contre la présence par trop visible de la main étrangère chez-nous. Et on peut se demander si même cette présence ne peut pas être à l’origine de tels actes qui échappent à notre souveraineté et à notre paix civile. Véritablement, nous pensons qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. La Mauritanie est un pays qui doit être souverain. Nous n’acceptons pas et nous ne tolérerons pas que des forces étrangères vont et viennent en dehors de toute autorisation qui est normalement votée par le parlement. Et nous mettons en garde contre la persistance de cette situation et contre ses conséquences qui sont au fond imprévisibles ».
Source: rim24.info
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