Les dizaines de dockers qui pullulent dans les points commerciaux de « chari irizgh » (sentier de la nourriture- environs de la polyclinique de Nouakchott), ont décidé tôt ce matin, de ne plus décharger la tonne à 500 Um, exigeant auprès des grossistes une augmentation de 100%.
Mais, d’autres coursiers ont refusé de suivre le mot d’ordre, préférant poursuivre leur corvée journalière pour assurer la nourriture quotidienne de la famille et des enfants, restés à la maison sans rien entre les mains.
Les gros meneurs n’ont pas apprécié ce manque de solidarité et ont essayé par des moyens divers dont des invectives et des actes de violence, de dissuader leurs homologues, pour qu’ils renoncent à « l’exploitation ouvrière » dont ils sont victimes, leur indiquant qu’avec un peu de patience, ils peuvent gagner le bras de fer.
La police est intervenue dans les lieux pour maîtriser la situation et éviter tout débordement dans une zone très fréquentée par les clients et où se trouve concentré l’essentiel des marchandises du pays, dont beaucoup sont destinées à l’approvisionnement des marchés intérieurs.
Les porteurs qui n’ont pas encore réussi à imposer le prix de 1000 um contre la tonne débarquée, avaient promis hier, à l’occasion de la journée du travail du 1er mai de faire entendre leur voix, soulignant que c’est surtout la main-d’œuvre extérieure facile qui est à l’origine de tous leurs maux.
Source: emjad.net
Mais, d’autres coursiers ont refusé de suivre le mot d’ordre, préférant poursuivre leur corvée journalière pour assurer la nourriture quotidienne de la famille et des enfants, restés à la maison sans rien entre les mains.
Les gros meneurs n’ont pas apprécié ce manque de solidarité et ont essayé par des moyens divers dont des invectives et des actes de violence, de dissuader leurs homologues, pour qu’ils renoncent à « l’exploitation ouvrière » dont ils sont victimes, leur indiquant qu’avec un peu de patience, ils peuvent gagner le bras de fer.
La police est intervenue dans les lieux pour maîtriser la situation et éviter tout débordement dans une zone très fréquentée par les clients et où se trouve concentré l’essentiel des marchandises du pays, dont beaucoup sont destinées à l’approvisionnement des marchés intérieurs.
Les porteurs qui n’ont pas encore réussi à imposer le prix de 1000 um contre la tonne débarquée, avaient promis hier, à l’occasion de la journée du travail du 1er mai de faire entendre leur voix, soulignant que c’est surtout la main-d’œuvre extérieure facile qui est à l’origine de tous leurs maux.
Source: emjad.net
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