
Ce coup d’État met pour l’instant fin au pouvoir du chef d’État qui accédé à la magistrature suprême par la force en 2009. Le putsch, qui s’apparente à une révolution de palais, aurait été dirigé par des officiers supérieurs de la Garde républicaine ( GR), avec l’appui d’autres forces militaires.
Dès les premières lueurs du jour, des soldats ont pris position autour du palais présidentiel, de l’aéroport international Léon Mba et de principaux bâtiments officiels de Libreville. Le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet, ont immédiatement été interpellés. L’exécutif a été remplacé par un «conseil d’État» dont la composition sera définie dans les prochaines heures.
De petits groupes de militaires à bord des véhicules de l’armée patrouillent dans les rues de la capitale étonnamment calme. Quelques échauffourées ont eu lieu entre les révolutionnaires et quelques partisans du président déchu qui voulaient s’opposer au putsch.
Dès les premières lueurs du jour, des soldats ont pris position autour du palais présidentiel, de l’aéroport international Léon Mba et de principaux bâtiments officiels de Libreville. Le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet, ont immédiatement été interpellés. L’exécutif a été remplacé par un «conseil d’État» dont la composition sera définie dans les prochaines heures.
De petits groupes de militaires à bord des véhicules de l’armée patrouillent dans les rues de la capitale étonnamment calme. Quelques échauffourées ont eu lieu entre les révolutionnaires et quelques partisans du président déchu qui voulaient s’opposer au putsch.

Le coup de force n’a pas vraiment surpris. La crise couvait depuis plusieurs mois entre les parlementaires de la majorité présidentielle et l’entourage très décrié du président. Critiqué pour sa gestion calamiteuse, Ali Bongo avait fait suspendre trois députés frondeurs. Mercredi, le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama a démissionné.
Une crise qui commence à exaspérer l’armée. L’omniprésent appareil sécuritaire gabonais ne cachait pas sa colère contre un président extraverti et attaqué pour son impuissance face à la crise financière et surtout taxé de laxisme à l’égard de sa légion cleptomane conduite par son directeur de cabinet, Maixant Accrombessi et son chef de cabinet, Liban Soleman.
Pour le moment, l’on ne sait pas si les militaires vont accepter que l’avion qui transporte Ali Bongo, en fin de séjour aux États-Unis, se pose à Libreville. Déjà, un porte-parole des putschistes que nous avons joint au téléphone il y a quelque temps s’y est montré réfractaire. » Nous voulons préserver la paix sociale dans notre pays. C’est pourquoi nous avons pris nos responsabilités. Il n’est pas souhaitable que M. Ali Bongo revienne ici, » a-t-il relevé.
Une crise qui commence à exaspérer l’armée. L’omniprésent appareil sécuritaire gabonais ne cachait pas sa colère contre un président extraverti et attaqué pour son impuissance face à la crise financière et surtout taxé de laxisme à l’égard de sa légion cleptomane conduite par son directeur de cabinet, Maixant Accrombessi et son chef de cabinet, Liban Soleman.
Pour le moment, l’on ne sait pas si les militaires vont accepter que l’avion qui transporte Ali Bongo, en fin de séjour aux États-Unis, se pose à Libreville. Déjà, un porte-parole des putschistes que nous avons joint au téléphone il y a quelque temps s’y est montré réfractaire. » Nous voulons préserver la paix sociale dans notre pays. C’est pourquoi nous avons pris nos responsabilités. Il n’est pas souhaitable que M. Ali Bongo revienne ici, » a-t-il relevé.
