
La Mauritanie a abrité les 22 et 23 décembre, la 62ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l'Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
La session 2009 a démarré au Palais des Congrès de Nouakchott, le mardi 22 décembre 2009, sous la présence des représentants des quatre pays membres, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.
Une 62ème session qui avait comme objectif principal d’examiner le rapport 2009 et le Programme d’activités 2010 du Haut Commissariat de l’OMVS, de la Société de Gestion de Diama (SOGED), et de la Société de Gestion et d’Exploitation de Manantali (SOGEM).
C’était aussi une occasion pour le Conseil des Ministres de faire le bilan de ce qui a été fait au titre de l’année écoulée, par les différentes structures de l’Organisation.
Sous la présidence de M. Samuel Ameth Sarr, Ministre sénégalais de l'Energie, président en exercice du Conseil des Ministres de l'Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), la 62ème session a consacré ses travaux durant les deux jours, à l’adoption de la structuration des services du Haut Commissariat, ainsi qu’à l’examen des rapports sur la réforme de la SOGED et de la SOGEM.
« Cette 62ème session s’inscrit dans le cadre des rencontres des organisations membres de l’OMVS. Il s’agit d’une session essentiellement budgétaire qui offre au Conseil des Ministres, l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de se pencher sur les projets des programmes des différentes activités de l’OMVS. », souligne, M, Babacar Diagne, chef du service communication à l’OMVS.
Créer en mars 1972 à Nouakchott, l’OMVS dont l’organe exécutif est le Haut Commissariat, clôt une année riche en acquis majeurs, inaugurée par le démarrage des ouvrages de seconde génération, couronnée par la pose de la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Félou, dans la région de Kayes (Mali).
Une année 2009, marqué aussi, par la campagne de distribution massive de moustiquaires imprégnés et de médicaments pour protéger 9 millions de personnes contre le paludisme et la lutte contre la bilharziose dans le bassin du fleuve Sénégal.
La plus grande réalisation de l’Organisation cette année, est sans nul doute, le démarrage de la navigation d’essai sur le fleuve Sénégal, grâce à l’acquisition de 2 vedettes, le Baffing et le Bakoye, pour assurer le contrôle et le suivi de la qualité des eaux dans le bassin.
« A la fin de chaque année on a une session budgétaire pour s’agit présenter un nouveau budget et offrir au Conseil des Ministres, l’occasion de voir ce qui a été fait au cours de l’année écoulée » ajoute M Diagne
Parmi les autres réalisations de l’Organisation en 2009, s’ajoute, la création en Mauritanie de la Société de Gestion et d’Exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal. Et par l’intensification des actions de sauvegarde de l’environnement, avec le curage des axes hydrauliques, et la lutte contre les végétaux aquatiques envahissants en Mauritanie et au Sénégal (Laoueija et Garak-Meysoukh) sur la rive droite, et ancienne Taouey et Gorom sur la rive gauche).
Des acquisitions qui concernent aussi le déploiement concret de la politique d’investissement social, grâce au Programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et de Développement des Usages à Buts Multiples du bassin du fleuve Sénégal (PGIRE) qui va consacrer plus de 46 milliards d’ouguiyas au développement à la base dans le bassin (irrigation pêche, aménagement des bas fonds en Guinée, aux microprojets générateurs de revenus, mais aussi, à la lutte contre les maladies d’origine hydrique.
Les efforts accrus en faveur de la mobilisation sociale pour promouvoir la participation des populations et la réforme de la modernisation des structures du Haut Commissariat, de la SOGED et de la SOGEM., sont venus allonger la longue liste des réalisations de l’Organisation dans l’année écoulée.
Rôle moteur du développement
Le ministre mauritanien de l'Hydraulique, et de l'assainissement. M. Mohamed Lemine Ould Aboye, pour sa part a déclaré à l’occasion de l’ouverture que « cette 62 session devra permettre au pays membres d'examiner les possibilités offertes pour que l'OMVS continue à jouer son rôle moteur dans le développement sous-régional. »
Une 62ème session du Conseil des Ministres de l’OMVS, marquée selon les participants par « l’absence des médias publics et privés.»
Dialtabé
Source: Le quotidien Nktt
La session 2009 a démarré au Palais des Congrès de Nouakchott, le mardi 22 décembre 2009, sous la présence des représentants des quatre pays membres, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.
Une 62ème session qui avait comme objectif principal d’examiner le rapport 2009 et le Programme d’activités 2010 du Haut Commissariat de l’OMVS, de la Société de Gestion de Diama (SOGED), et de la Société de Gestion et d’Exploitation de Manantali (SOGEM).
C’était aussi une occasion pour le Conseil des Ministres de faire le bilan de ce qui a été fait au titre de l’année écoulée, par les différentes structures de l’Organisation.
Sous la présidence de M. Samuel Ameth Sarr, Ministre sénégalais de l'Energie, président en exercice du Conseil des Ministres de l'Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), la 62ème session a consacré ses travaux durant les deux jours, à l’adoption de la structuration des services du Haut Commissariat, ainsi qu’à l’examen des rapports sur la réforme de la SOGED et de la SOGEM.
« Cette 62ème session s’inscrit dans le cadre des rencontres des organisations membres de l’OMVS. Il s’agit d’une session essentiellement budgétaire qui offre au Conseil des Ministres, l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de se pencher sur les projets des programmes des différentes activités de l’OMVS. », souligne, M, Babacar Diagne, chef du service communication à l’OMVS.
Créer en mars 1972 à Nouakchott, l’OMVS dont l’organe exécutif est le Haut Commissariat, clôt une année riche en acquis majeurs, inaugurée par le démarrage des ouvrages de seconde génération, couronnée par la pose de la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Félou, dans la région de Kayes (Mali).
Une année 2009, marqué aussi, par la campagne de distribution massive de moustiquaires imprégnés et de médicaments pour protéger 9 millions de personnes contre le paludisme et la lutte contre la bilharziose dans le bassin du fleuve Sénégal.
La plus grande réalisation de l’Organisation cette année, est sans nul doute, le démarrage de la navigation d’essai sur le fleuve Sénégal, grâce à l’acquisition de 2 vedettes, le Baffing et le Bakoye, pour assurer le contrôle et le suivi de la qualité des eaux dans le bassin.
« A la fin de chaque année on a une session budgétaire pour s’agit présenter un nouveau budget et offrir au Conseil des Ministres, l’occasion de voir ce qui a été fait au cours de l’année écoulée » ajoute M Diagne
Parmi les autres réalisations de l’Organisation en 2009, s’ajoute, la création en Mauritanie de la Société de Gestion et d’Exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal. Et par l’intensification des actions de sauvegarde de l’environnement, avec le curage des axes hydrauliques, et la lutte contre les végétaux aquatiques envahissants en Mauritanie et au Sénégal (Laoueija et Garak-Meysoukh) sur la rive droite, et ancienne Taouey et Gorom sur la rive gauche).
Des acquisitions qui concernent aussi le déploiement concret de la politique d’investissement social, grâce au Programme de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et de Développement des Usages à Buts Multiples du bassin du fleuve Sénégal (PGIRE) qui va consacrer plus de 46 milliards d’ouguiyas au développement à la base dans le bassin (irrigation pêche, aménagement des bas fonds en Guinée, aux microprojets générateurs de revenus, mais aussi, à la lutte contre les maladies d’origine hydrique.
Les efforts accrus en faveur de la mobilisation sociale pour promouvoir la participation des populations et la réforme de la modernisation des structures du Haut Commissariat, de la SOGED et de la SOGEM., sont venus allonger la longue liste des réalisations de l’Organisation dans l’année écoulée.
Rôle moteur du développement
Le ministre mauritanien de l'Hydraulique, et de l'assainissement. M. Mohamed Lemine Ould Aboye, pour sa part a déclaré à l’occasion de l’ouverture que « cette 62 session devra permettre au pays membres d'examiner les possibilités offertes pour que l'OMVS continue à jouer son rôle moteur dans le développement sous-régional. »
Une 62ème session du Conseil des Ministres de l’OMVS, marquée selon les participants par « l’absence des médias publics et privés.»
Dialtabé
Source: Le quotidien Nktt