Recherché par les polices de plusieurs pays pour sa participation supposée à la préparation d’un attentat en Indonésie, Frederic-Jean Salvi publie une réponse sur un site internet islamique. Né à Pontarlier, le jeune homme a effectué ses études à Besançon.
En 2000, il a été condamné pour avoir alimenté la fac de sport de Besançon en cannabis. Dix ans plus tard, la police indonésienne le suspecte d’avoir aidé un groupe terroriste lié à Al-Qaïda à préparer des attentats. Frédéric Salvi, 32 ans, de Pontarlier, aujourd’hui activement recherché par Interpol.
Début août, la police indonésienne lance plusieurs raids dans l’ouest de l’île de Java contre des individus suspectés de préparer des attentats terroristes à Jakarta. Cinq suspects sont interpellés. Des explosifs sont saisis ainsi qu’une voiture qui appartiendrait à un certain Frédéric Salvi.
Ce ressortissant français est passé entre les mailles du filet et a vraisemblablement quitté l’archipel (notre édition du 19 août dernier). Passé par le Maroc, il se trouve aujourd’hui en Mauritanie. C’est du moins ce qu’il affirme dans une longue lettre publiée le 25 août sur le site "L’Islam en France".
"Je pense aller au consulat français pour prouver par l’acte que je ne suis pas en cavale, ni « activement recherché »…Et aussi pour affirmer que je suis totalement innocent des faits qui me sont reprochés. Bien entendu, je me doute bien qu’ils ne vont pas se contenter de mes paroles, et qu’il y aura enquête, et peut-être détention etc… Et c’est la seule raison pour laquelle je n’ai pas déjà été au consulat dès le premièr jour ; je profite encore de quelques instants de tranquillité avec ma famille, mes trois filles… Avant que n’arrive ce qui arrivera, et tout ce qui arrivera n’est que selon le décret d’Allah", annonce-t-il à la fin de son long texte. Dans un ajout daté du 27 août, Frédéric Salvi complète son propos : " j’ai contacté l’ambassade de France a Nouakchott, qui m’ont affirmé qu’ils n’avait pas connaissance de cette affaire a mon sujet. Puis j’ai contacté interpole par e-mail, sans réponse jusqu’ici… Etrange… Vous avez dit : « recherches actives » … ??" Enfin, dernier ajout du 28 août : "Toujours aucune nouvelle, ni d’interpol, ni d’aucune autorité…"
Source : L’Alsace.fr
En 2000, il a été condamné pour avoir alimenté la fac de sport de Besançon en cannabis. Dix ans plus tard, la police indonésienne le suspecte d’avoir aidé un groupe terroriste lié à Al-Qaïda à préparer des attentats. Frédéric Salvi, 32 ans, de Pontarlier, aujourd’hui activement recherché par Interpol.
Début août, la police indonésienne lance plusieurs raids dans l’ouest de l’île de Java contre des individus suspectés de préparer des attentats terroristes à Jakarta. Cinq suspects sont interpellés. Des explosifs sont saisis ainsi qu’une voiture qui appartiendrait à un certain Frédéric Salvi.
Ce ressortissant français est passé entre les mailles du filet et a vraisemblablement quitté l’archipel (notre édition du 19 août dernier). Passé par le Maroc, il se trouve aujourd’hui en Mauritanie. C’est du moins ce qu’il affirme dans une longue lettre publiée le 25 août sur le site "L’Islam en France".
"Je pense aller au consulat français pour prouver par l’acte que je ne suis pas en cavale, ni « activement recherché »…Et aussi pour affirmer que je suis totalement innocent des faits qui me sont reprochés. Bien entendu, je me doute bien qu’ils ne vont pas se contenter de mes paroles, et qu’il y aura enquête, et peut-être détention etc… Et c’est la seule raison pour laquelle je n’ai pas déjà été au consulat dès le premièr jour ; je profite encore de quelques instants de tranquillité avec ma famille, mes trois filles… Avant que n’arrive ce qui arrivera, et tout ce qui arrivera n’est que selon le décret d’Allah", annonce-t-il à la fin de son long texte. Dans un ajout daté du 27 août, Frédéric Salvi complète son propos : " j’ai contacté l’ambassade de France a Nouakchott, qui m’ont affirmé qu’ils n’avait pas connaissance de cette affaire a mon sujet. Puis j’ai contacté interpole par e-mail, sans réponse jusqu’ici… Etrange… Vous avez dit : « recherches actives » … ??" Enfin, dernier ajout du 28 août : "Toujours aucune nouvelle, ni d’interpol, ni d’aucune autorité…"
Source : L’Alsace.fr
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