Rosso -Rgheiwatte: Les villageois s’opposent à la vente et l’exploitation de 10ha de terres cultivables.



Rosso -Rgheiwatte: Les villageois s’opposent à la vente et l’exploitation de 10ha de terres cultivables.
Rgheiwatte, une localité située à 18 km de Rosso, les villageois de cette localité s’opposent à la vente et à l’exploitation de 10hectares de terres cultivables qu’un nommé Likbeid décide d’introduire à une surface totale de 108 hectares déjà vendues à une tierce personne. Le collectif du village propose à M Likbeid de limiter la superficie vendue étant donné que les 10 hectares qu’il réclame pour cette transaction est une espace vitale du village. Le chef de village Brahim Ould Dah : « L’accaparement des 10 hectares que nous empêchons appartiennent au village, l’Etat avait promis de l’aménager pour le village.Nos terres deviennent un sujet de plus en plus révoltant et que nous réclamons un mécanisme pour freiner la vente de terres à des intérêts autres que ceux de la relève agricole à proprement parler. L’affaire relève de 108 hectares que M Likbeid a vendus à un investisseur. Ce dernier en la personne de Likbeid, détient une grande surface à coté de nous, et pourtant des terres qui nous appartiennent, jamais aucune rouspète n’a était soulevée, selon des sources concordantes 10 hectares manquent à cette transaction. À notre grande surprise, le Hakem accompagné par l’homme d’affaire acheteur des 108 hectares s’est présenté avec la gendarmerie poursuivant des harcèlements graves et contraires à la loi. On a pas oublié quand il a été dédommagé pour 4.000.000 UM lors du passage de la route goudronnée à Rgheiwatte, nous savions bien que c’est illégale mais aucune bronche n’a été soulever de notre part. Ces dix hectares en question ne font pas partie de la surface des 108 hectares vendues, il veut tout simplement les complétées dans le périmètre vitale du village qui est d’une superficie de 10 hectares. Cette affaire est un vrai coup de marteau pour nous et pour nos enfants qui ont besoin de cultiver comme les coopératives de femmes qui exploitent leurs cultures même plus loin de ce périmètre. Cet acte surprenant que cette autorité administrative est perçu comme un acte grave à notre égard, nous ne pouvons que solliciter une audience auprès de l’Etat sur l'accaparement de nos terres agricoles dont nous craignons un manque de volonté politique. Depuis quelques années, les villages riverains dénoncent cette situation, affirment-t-ils avec conviction. Même si les fonds d'investissement ont un intérêt dans l'agriculture, il faut les faires profiter aux villageois au lieu de commanditer d’autres exploitants en leur procurant nos propres terres et d’une manière de force comme le présent cas où des injures nous sommes adressées devant le corps de la gendarmerie que nous respectons. Ces actes n'aident pas les investisseurs qui veulent consolider leur production en achetant des terres qui ne les appartiennent pas. Pour ces cas d’accaparement de nos terres au profit des autres, il faudra une volonté politique claire pour que la situation change, continuent-t-ils. Est-ce une chance pour le développement de voir des bulldozers au travail qui arrachent les arbres et dénudent la brousse ? Aujourd’hui, de grandes espaces de terres sont accaparées par certains nationaux au détriment des paysans sans défense, parce que des tractations ont été faites au plus haut niveau, sans que les intéressés aient été consultés ; si on prend ainsi nos terres et qu’on nous expulse de chez nous, nous n’aurons point assuré l’avenir du village et des générations futures qui sont dans le besoin. Cette situation profite pour quelques uns de leur pouvoir politique et financier voulant de cette manière audacieuse imposer à tous son modèle d’un développement tout préparé d’avance. L’objectif est de faire venir des personnes exotiques, en leur faisant miroiter nos richesses naturelles et humaines ; c’est ainsi qu’une minorité accapare entre ses mains la richesse et le pouvoir. En conséquence, notre village est dépossédé et appauvri, il ne nous reste plus rien d’espace et c’est alarmant. Après cette confrontation qui a eu lieu entre nous et le hakem, ces derniers promettent de revenir à l’instant où nous ne céderons pas tant lumière n’est pas faite. M Likbeid est invité à venir limiter la superficie vendue et si cela s’avère justement la question des bornes existantes déjà pour son périmètres seront en litige en même tant du pourquoi l’Etat nous aviez bien promis de l’aménager au profit du village. Excepté de cela, nous risquons de lever le ton au plus pur actes répondants à ces injures dont nous sommes victimes ». Ibrahim Idriss


Source: http://3couleurs.info

Samedi 29 Août 2015
Boolumbal Boolumbal
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