MAURITANIE: GÉNOCIDE ET RÉCONCILIATION:"passif humanitaire" est un euphémisme utilisé par ceux là qui répugnent à parler des déportations et des crimes commis contre les Négro-mauritaniens.



MAURITANIE: GÉNOCIDE ET RÉCONCILIATION:"passif humanitaire" est un euphémisme utilisé par ceux là qui répugnent à parler des déportations et des crimes commis contre les Négro-mauritaniens.
MAURITANIE: GÉNOCIDE ET RÉCONCILIATION: Le "passif humanitaire" est un euphémisme utilisé par ceux là qui répugnent à parler des déportations et des crimes commis contre les Négro-mauritaniens. Ces crimes commis entre 1986-1991 ne sauraient rester impunis sous peine de saper les fondements même de la vie en commun. On ne peut décréter l´amnistie comme avec Taya, ou prôner l´amnésie au regard de la tendance actuelle du régime d´Aziz, pour évacuer ce dossier douloureux.
Hier comme aujourd´hui, nous ne dirons jamais assez que pour régler ce problème, il faut trouver l´équilibre entre la nécessité du pardon, le refus de l´impunité ou devoir de justice, et les exigences de vérité et des réparations. Ce serait toutefois une erreur de croire que les réparations des crimes et des déportations suffiraient à elles seules à assurer la réconciliation. Soulager les ayants droit c´est une bonne chose mais on ne peut acheter notre silence par des compensations pécuniaires. Si certains sont prêts à le faire, il y en a beaucoup d´autres qui le refusent et qui se battront jusqu´au bout pour que la justice soit rendue et pour que plus jamais des mauritaniens ne soient réprimés, torturés ou tués parce qu´ils sont nés différents.
Il faut plus: s´attaquer à notre épineux problème de cohabitation. De simples prières et compensations financières ne suffisent pas, il faut du courage politique et surtout une volonté réelle des autorités à trouver une solution juste à nos problèmes et comme on le disait dans le Manifeste du Négro-mauritanien opprimé de 1986, "Quelle qu´en soit la faiblesse tellurique, après un tremblement de terre, on doit s´évertuer à reconstruire sa maison sur des fondations solides et durables, avec des matériaux mieux adaptés. On ne peut se contenter de colmater les brèches occasionnées par une première secousse, sinon, à la deuxième, la maison ne sera plus habitable. Il faudrait alors la détruire. Et cette secousse peut survenir à tout moment.".
A bon entendeur....
LLC.

Source :ww.facebook.com

Vendredi 15 Août 2014
Boolumbal Boolumbal
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