La fin de l'esclavagisme est proche en Mauritanie (Activiste)



L’esclavagisme va bientôt connaître son épilogue en Mauritanie, a déclaré Biram Dah Abeid, fondateur de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie), soulignant que cette échéance est même accélérée par le régime qui accentue l’oppression contre les populations noires.

«La fin de l'esclavagisme est proche en Mauritanie. Celle-ci est accélérée par la minorité maure qui continue sa répression contre le peuple noir, pourtant majoritaire à 80% de la population totale», a notamment dit M. Abeid, dans un entretien avec APA au cours d'un séjour à Dakar.

Selon lui, il y a une condamnation unanime de la Communauté internationale contre la dégradation des droits humains en Mauritanie, seul pays d'Afrique occidentale où l'esclavagisme est encore en cours.

«C'est pourquoi, cette fin de l'apartheid en Mauritanie n'est plus loin. Car, moins de 20% de la population ne peut pas continuer à assujettir la majorité. Les jeunes en ont pris conscience et ont accéléré la lutte», a poursuivi le président d'Ira-Mauritanie.

Il a également dénoncé le manque de démocratie dans son pays, notamment avec la dernière présidentielle à laquelle il était candidat et avait obtenu près de 10% des voix.

«Ce score, a-t-il indiqué, nous l'avons obtenu bien que dépourvu de moyens financiers et contraint à mener notre campagne électorale que seul sur 1/3 du territoire national».

Après ses études, Biram Dah Abeid commence à militer au sein de l'ONG antiesclavagiste SOS Esclaves. En 2008, il fonde l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie), qu'il définit comme « une organisation de lutte populaire», et dont il est le président. Biram Dah Abeid est lui-même descendant d'esclave. Son père a été affranchi par le maître de sa grand-mère et est né libre.

Il est condamné à une peine de prison puis gracié en février 2011 par le président Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Sénégal-Mauritanie-Société

La fin de l'esclavagisme est proche en Mauritanie (Activiste) APA-Dakar (Sénégal)-L'esclavagisme va bientôt connaître son épilogue en Mauritanie, a déclaré Biram Dah Abeid, fondateur de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie), soulignant que cette échéance est même accélérée par le régime qui accentue l'oppression contre les populations noires.

«La fin de l'esclavagisme est proche en Mauritanie. Celle-ci est accélérée par la minorité maure qui continue sa répression contre le peuple noir, pourtant majoritaire à 80% de la population totale», a notamment dit M. Abeid, dans un entretien avec APA au cours d'un séjour à Dakar.

Selon lui, il y a une condamnation unanime de la Communauté internationale contre la dégradation des droits humains en Mauritanie, seul pays d'Afrique occidentale où l'esclavagisme est encore en cours. «C'est pourquoi, cette fin de l'apartheid en Mauritanie n'est plus loin. Car, moins de 20% de la population ne peut pas continuer à assujettir la majorité. Les jeunes en ont pris conscience et ont accéléré la lutte», a poursuivi le président d'Ira-Mauritanie.

Il a également dénoncé le manque de démocratie dans son pays, notamment avec la dernière présidentielle à laquelle il était candidat et avait obtenu près de 10% des voix.

«Ce score, a-t-il indiqué, nous l'avons obtenu bien que dépourvu de moyens financiers et contraint à mener notre campagne électorale que seul sur 1/3 du territoire national».

Après ses études, Biram Dah Abeid commence à militer au sein de l'ONG antiesclavagiste SOS Esclaves. En 2008, il fonde l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie), qu'il définit comme « une organisation de lutte populaire», et dont il est le président. Biram Dah Abeid est lui-même descendant d'esclave. Son père a été affranchi par le maître de sa grand-mère et est né libre.

Il est condamné à une peine de prison puis gracié en février 2011 par le président Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

En avril 2012, durant une manifestation se déroulant à Nouakchott, il brule des textes de droit de l'école malikite, l'une des écoles du droit musulman qui selon lui encourage la pratique de l'esclavage. Il est emprisonné avec d'autres militants de l'IRA et accusé de porter atteinte à la sûreté de l'État.
TE/APA

En avril 2012, durant une manifestation se déroulant à Nouakchott, il brule des textes de droit de l'école malikite, l'une des écoles du droit musulman qui selon lui encourage la pratique de l'esclavage. Il est emprisonné avec d'autres militants de l'IRA et accusé de porter atteinte à la sûreté de l'État.

Source: http://www.cridem.org

Vendredi 31 Octobre 2014
Boolumbal Boolumbal
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