La Mauritanie sera unie ou ne sera plus



L'assassinat de son père avec 21 personnes chez lui en plein ramadan lors d'un conflit ethnique a fait de Moussa Aïdara un fervent défenseur de la paix et de l'unité nationale.

Moussa Aïdara souhaite partager avec le peuple mauritanien son histoire afin que ce genre de tragédie ne se reproduise plus car dans un conflit il n'y a pas de gagnants mais que des perdants.

Témoin de l’assassinat de son père lors d’un conflit ethnique et racial (vendredi 28 avril 1989) , l’auteur nous replace dans le contexte politico-militaire qui a conduit à cette douloureuse tragédie. Conscient des tensions sociales entre les différentes communautés mauritaniennes et d’autres maux tels que le racisme, l’esclavage et le tribalisme qui menacent la stabilité du pays.


L’auteur alerte sur la situation inquiétante de la Mauritanie et d’une éventuelle guerre civile à l’image du Soudan avec qui la Mauritanie partage beaucoup de similitudes. L’auteur appelle à une prise de conscience active du peuple mauritanien à l’unité nationale.


Aujourd'hui encore la Mauritanie est indexée comme étant un pays instable marqué par des coups d'Etat, du tribalisme, des séquelles de l'esclavage et des conflits entre ses différentes communautés. A nous de montrer une autre image de la Mauritanie de ses belles dunes, de son hospitalité, de sa spiritualité, de ses millions de poètes et de métissage.

Le vivre ensemble passe par la reconnaissance de notre diversité (Harratines, Maures, Halpulaars, Soninkés et Wolofs) et par la réconciliation nationale.
La Mauritanie doit être fière à la fois de son arabité et de son africanité.
L'objectif du livre est de lutter contre le racisme et le tribalisme et appelle au patriotisme.

Moussa Aïdara conclut que :
Le mauritanien tribal lié a sa tribu doit mourir pour
que naisse le mauritanien patriote lié à son pays.

Un grand évènement est prévu à Paris mi-juillet pour la promotion de l'unité nationale et la culture de Paix.
Pour participer à cet évènement, nous contacter par mail : moussa.aidara@gmail.com

(La larme de sang qui coule sur le drapeau est la manière pour l'auteur d'exprimer son opposition au changement du drapeau. L'ajout de deux bandes rouges n'apporte rien aux mauritaniens.
Ne pas respecter la règle des deux mandats est un déni de démocratie et un manque de respect au peuple Mauritanien.)

Source: Mohameden Fall

Jeudi 22 Juin 2017
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