Entrée dans son troisième mois, la plus longue grève des mineurs du nord n’a toujours pas trouvé de dénouement. L’intrusion du maire de Zouerate dans le dossier a créé, tout de même, l’espoir, mince soit-il, d’un règlement dont le brouillon a circulé depuis lundi soir. Sans plus.
A Zouerate, cette ville qui ne respire que par le fer et les employés de l’entreprise minière nationale, commence à connaitre de véritables difficultés.
Aussi bien au niveau de l’approvisionnement, des bourses de ses citoyens qu’au niveau de ses commerces. L’intervention télévisée du président, en faveur de la direction de la SNIM, a provoqué colère et indignation.
Certains jeunes gens n’ont pas pu contenir leur colère et se sont attaqués aux voitures de la SNIM. Les forces de l’ordre déployées massivement dans la ville ont répliqué par l’utilisation massive de lacrymogènes et ont procédé à plusieurs arrestations dans les milieux des jeunes.
Avant l’entrée en action de ces jeunes, il y a eu le mouvement des femmes des grévistes qui, après des protestations devant les locaux de la Wilaya, ont fini par l’organisation d’un sit-in devant la mairie. Un haut lieu de la ville dont le locataire, le colonel à la retraite Cheikh Ould Baya, est considéré comme un proche des plus proches du président de la République.
A-t-il été investi d’une mission présidentielle pour chercher à résoudre le problème de la SNIM qui commence vraiment à irriter le pouvoir avec les risques de plus en grand qu’il dégénère en émeutes semblables à celles éclatées l’année dernière à Zouerate et pendant lesquelles ont été incendiés les bureaux de la région en plus d’autres bâtiments administratifs.
En tout cas Ould Baya a reçu, lundi, les délégués des travailleurs en grève dans les bureaux de sa mairie. Après plusieurs heures de pourparlers, il a réussi à décrocher un projet d’accord pour la fin de la grève presque identique à celui ventilé par la mission parlementaire dirigée par le député de Kaédi et qui réclamait être envoyée par le président de la République qui, au cours de sa sortie télévisée, n’a pas carrément reconnu l’avoir investi d’une quelconque mission de bons offices à Zouerate.
Le projet de règlement en question comprend le paiement des mois de grève, le retour de tous les travailleurs à leur boulot et l’ouverture en quarante huit heures de négociations entre l’employeur et ses employés afin de discuter des problèmes qui avaient provoqué la déclaration de la grève, il y a déjà plus de deux mois.
Aux dernières nouvelles, le maire de Zouerate qui a reçu les représentants des travailleurs, mardi, leur a dit qu’il attend toujours une réponse de la SNIM qui étudiait le document qui lui est parvenu.
S’agit-il d’un réel accord ou plutôt d’une nouvelle tentative de saper le moral des grévistes ? On ne peut rien exclure à l’heure qu’il est. Toujours est-il que les grévistes de la SNIM, qui avaient refusé de suivre les recommandations de Ould Abdel Aziz qui s’était réuni avec eux afin de les dissuader d’aller en grève, semblent déterminés d’aller jusqu’au bout de leur démarche…
Source: http://www.rmibiladi.com
A Zouerate, cette ville qui ne respire que par le fer et les employés de l’entreprise minière nationale, commence à connaitre de véritables difficultés.
Aussi bien au niveau de l’approvisionnement, des bourses de ses citoyens qu’au niveau de ses commerces. L’intervention télévisée du président, en faveur de la direction de la SNIM, a provoqué colère et indignation.
Certains jeunes gens n’ont pas pu contenir leur colère et se sont attaqués aux voitures de la SNIM. Les forces de l’ordre déployées massivement dans la ville ont répliqué par l’utilisation massive de lacrymogènes et ont procédé à plusieurs arrestations dans les milieux des jeunes.
Avant l’entrée en action de ces jeunes, il y a eu le mouvement des femmes des grévistes qui, après des protestations devant les locaux de la Wilaya, ont fini par l’organisation d’un sit-in devant la mairie. Un haut lieu de la ville dont le locataire, le colonel à la retraite Cheikh Ould Baya, est considéré comme un proche des plus proches du président de la République.
A-t-il été investi d’une mission présidentielle pour chercher à résoudre le problème de la SNIM qui commence vraiment à irriter le pouvoir avec les risques de plus en grand qu’il dégénère en émeutes semblables à celles éclatées l’année dernière à Zouerate et pendant lesquelles ont été incendiés les bureaux de la région en plus d’autres bâtiments administratifs.
En tout cas Ould Baya a reçu, lundi, les délégués des travailleurs en grève dans les bureaux de sa mairie. Après plusieurs heures de pourparlers, il a réussi à décrocher un projet d’accord pour la fin de la grève presque identique à celui ventilé par la mission parlementaire dirigée par le député de Kaédi et qui réclamait être envoyée par le président de la République qui, au cours de sa sortie télévisée, n’a pas carrément reconnu l’avoir investi d’une quelconque mission de bons offices à Zouerate.
Le projet de règlement en question comprend le paiement des mois de grève, le retour de tous les travailleurs à leur boulot et l’ouverture en quarante huit heures de négociations entre l’employeur et ses employés afin de discuter des problèmes qui avaient provoqué la déclaration de la grève, il y a déjà plus de deux mois.
Aux dernières nouvelles, le maire de Zouerate qui a reçu les représentants des travailleurs, mardi, leur a dit qu’il attend toujours une réponse de la SNIM qui étudiait le document qui lui est parvenu.
S’agit-il d’un réel accord ou plutôt d’une nouvelle tentative de saper le moral des grévistes ? On ne peut rien exclure à l’heure qu’il est. Toujours est-il que les grévistes de la SNIM, qui avaient refusé de suivre les recommandations de Ould Abdel Aziz qui s’était réuni avec eux afin de les dissuader d’aller en grève, semblent déterminés d’aller jusqu’au bout de leur démarche…
Source: http://www.rmibiladi.com
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