Etat islamique : un otage japonais aurait été exécuté

Les autorités japonaises s'employaient samedi à vérifier l'authenticité d'une vidéo brièvement mise en ligne sur internet, qui montrerait l'exécution de Haruna Yukawa, l'un des deux otages japonais aux mains des djihadistes du groupe Etat islamique.



Nouvelle scène d’horreur. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) aurait exécuté Haruna Yakuwa, un des deux otages japonais gardés en captivité depuis plus de deux mois en Syrie. Une vidéo montrant le supplice de l’homme a été diffusée sur les réseaux sociaux ce samedi. Le Japon tente d'authentifier les images. Le porte-parole du gouvernement nippon, Yoshihide Suga, a jugé "honteux" et "inacceptable" ce qui apparaît comme l'exécution de Haruna Yukawa. Il a réclamé la libération immédiate de l'autre otage.
Kenji Goto menacé
L’Etat islamique avait exigé du Japon, mardi dernier, une rançon de 200 millions de dollars (plus de 175 millions d'euros) contre la vie des otages. L’ultimatum était de 72 heures. Le Japon avait répondu qu’il ne céderait pas aux menaces des terroristes. Face à ce refus de négocier, les bourreaux auraient mis leur plan à exécution. Dans la vidéo en ligne, Kenji Goto, en uniforme de prisonnier orange, montre une photographie de Haruna Yakuwa, avant et après ce qui serait sa décapitation. Il ajoute quelques mots sur la menace qui pèse sur sa vie.
Aujourd'hui, les bourreaux affirment ne plus vouloir de rançon, le sort de Kenji serait donc, selon leurs dires, scellé.
Les deux otages
Haruna Yakuwa était âgé de 42 ans. Il rendu en Irak et en Syrie après avoir dit à des amis et sa famille que cela représentait son dernier espoir de remettre sa vie sur les rails, après avoir fait faillite, perdu sa femme morte d'un cancer et fini par devenir un sans-abri.
Kenji Goto, né en 1967, est un journaliste indépendant. Il a lancé en 1996 au Japon une société de production, Independent Press, qui fournit des documentaires sur le Moyen-Orient aux chaînes nippones.
Ce n'est pas la première fois que le Japon est victime des islamistes. En janvier 2013, dix contractuels japonais avaient péri dans une attaque menée par des djihadistes sur le complexe gazier d’In Amenas, en Algérie.


Source: https://fr.news.yahoo.com

Dimanche 25 Janvier 2015
Boolumbal Boolumbal
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