Tiens tiens en voilà un autre qui rentre de vacances avec sa déclaration de va t-en-guerre «Le parti Hatem fait porter, enfin, toute responsabilité de tels dépassements à la « mollesse » avec laquelle le régime gèrerait ces affaires récurrentes ».
Calmos Cow boy, ça n’est pas de notre faute si tu as passé un « krive » de petit millésime. Ca n’était pas non plus de notre faute si tu as perdu ta partie de cache-cache en 2003 contre l’expert en la matière : l’assassin Ould Taya.
- Les faits, selon la source de mon serviteur traditionnel, un certain « guisset » : le fonctionnaire chef de la grande mosquée de Nouakchott, dans son prêche de vendredi, a accusé le candidat à 10% aux dernières élections présidentielles d’être la source de tous les maux du pays et demande sa neutralisation. L’un de ses électeurs présent sur place le contredit et le qualifie de vendu. Il a été giflé par l’un des sous-chefs. S’ensuit une bagarre générale. La police républicaine vient embarquer manu militari les trois « terroristes » des droits humains proches du candidat arrivé second au suffrage universel.
- Les solutions provisoires :
Avec le décret de mobilisation générale contre la branche internationale Ebola, il a été ordonné au parquet de la république : vu les faits, rien que les faits, tous les faits, ainsi soit-il.
M. le fonctionnaire chef, reconnu coupable des voies de fait qui lui sont reprochés : apologie de meurtre d’un ancien candidat à la magistrature suprême et apologie de l’esclavage, a été condamné à 1 an de prison avec sursis et 2 000 Um de frais de justice. A savoir, 1 000 Um pour les frais d’impression de copie et de transport du bureau des sentences de la présidence de la république au tribunal correctionnel de Nouakchott. Les autres 1 000 Um couvrent les frais d’impression de copie et de transport du bureau des nominations et des promotions jusqu’au secrétariat général du gouvernement. Il a été muté à Adel Bagrou avec effet immédiat et de prêcher exclusivement contre Ebola jusqu’à son éradication totale.
M. le sous-chef, reconnu coupable des voies de fait qui lui sont reprochés : violence physique sur un militant anti-mensonge, est condamné à un an de prison ferme et interdiction totale de prier dans une mosquée de la république. Il doit s’acquitter de la même somme que son chef.
Les trois militants de la cause juste, reconnus coupables des voies de fait qui leur sont reprochés : perturbation d’un prêche dans un lieu de culte, sont condamnés à 2 mois de prison avec sursis et interdiction totale de prier dans une mosquée des beaux quartiers de Nouakchott. « Kebbas tu défendras, Kebbas tu demeureras ». Ils doivent effectuer une pige de 2 mois dans la brigade anti Ebola stationnée à la porte de Majabat Koubra (Ouadane) pour traquer les Ebolas clandestins.
Pour en revenir au Cow boy, il faut rappeler au général 2nd que le poste d’attaché militaire à Pyonyan est vacant, il ferait d’une pierre deux coups :
D’abord, assurer la sécurité de notre bien aimé général président. On ne sait jamais « Cow boy un jour, Cow boy toujours ». Ensuite, démobiliser les 6 agents de moukhabarat qui le surveillent à temps plein pour augmenter la force de frappe du général pacificateur des « ennemis de notre belle nation » en 1990, nouveau directeur de la sécurité nationale, principal initiateur de la fermeture utopique de la frontière de notre pays avec le pays des mangeurs de « kola ». Il n’y a pas de petites économies en période de guerre.
NB : avec cette contribution, j’espère qu’on ne reprochera plus mon esprit partisan.
Salam,
Oumar Débé
Calmos Cow boy, ça n’est pas de notre faute si tu as passé un « krive » de petit millésime. Ca n’était pas non plus de notre faute si tu as perdu ta partie de cache-cache en 2003 contre l’expert en la matière : l’assassin Ould Taya.
- Les faits, selon la source de mon serviteur traditionnel, un certain « guisset » : le fonctionnaire chef de la grande mosquée de Nouakchott, dans son prêche de vendredi, a accusé le candidat à 10% aux dernières élections présidentielles d’être la source de tous les maux du pays et demande sa neutralisation. L’un de ses électeurs présent sur place le contredit et le qualifie de vendu. Il a été giflé par l’un des sous-chefs. S’ensuit une bagarre générale. La police républicaine vient embarquer manu militari les trois « terroristes » des droits humains proches du candidat arrivé second au suffrage universel.
- Les solutions provisoires :
Avec le décret de mobilisation générale contre la branche internationale Ebola, il a été ordonné au parquet de la république : vu les faits, rien que les faits, tous les faits, ainsi soit-il.
M. le fonctionnaire chef, reconnu coupable des voies de fait qui lui sont reprochés : apologie de meurtre d’un ancien candidat à la magistrature suprême et apologie de l’esclavage, a été condamné à 1 an de prison avec sursis et 2 000 Um de frais de justice. A savoir, 1 000 Um pour les frais d’impression de copie et de transport du bureau des sentences de la présidence de la république au tribunal correctionnel de Nouakchott. Les autres 1 000 Um couvrent les frais d’impression de copie et de transport du bureau des nominations et des promotions jusqu’au secrétariat général du gouvernement. Il a été muté à Adel Bagrou avec effet immédiat et de prêcher exclusivement contre Ebola jusqu’à son éradication totale.
M. le sous-chef, reconnu coupable des voies de fait qui lui sont reprochés : violence physique sur un militant anti-mensonge, est condamné à un an de prison ferme et interdiction totale de prier dans une mosquée de la république. Il doit s’acquitter de la même somme que son chef.
Les trois militants de la cause juste, reconnus coupables des voies de fait qui leur sont reprochés : perturbation d’un prêche dans un lieu de culte, sont condamnés à 2 mois de prison avec sursis et interdiction totale de prier dans une mosquée des beaux quartiers de Nouakchott. « Kebbas tu défendras, Kebbas tu demeureras ». Ils doivent effectuer une pige de 2 mois dans la brigade anti Ebola stationnée à la porte de Majabat Koubra (Ouadane) pour traquer les Ebolas clandestins.
Pour en revenir au Cow boy, il faut rappeler au général 2nd que le poste d’attaché militaire à Pyonyan est vacant, il ferait d’une pierre deux coups :
D’abord, assurer la sécurité de notre bien aimé général président. On ne sait jamais « Cow boy un jour, Cow boy toujours ». Ensuite, démobiliser les 6 agents de moukhabarat qui le surveillent à temps plein pour augmenter la force de frappe du général pacificateur des « ennemis de notre belle nation » en 1990, nouveau directeur de la sécurité nationale, principal initiateur de la fermeture utopique de la frontière de notre pays avec le pays des mangeurs de « kola ». Il n’y a pas de petites économies en période de guerre.
NB : avec cette contribution, j’espère qu’on ne reprochera plus mon esprit partisan.
Salam,
Oumar Débé
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