Congrès des FLAM : Une patate chaude dans la bouche n’est pas facile à avaler



Le 8eme congrès des Flam s’est tenu le 29 août 2014 à Nouakchott sous une tente qui tremble sur la terrasse du siège de l’organisation, dans le quartier populaire de Sebkha. Loin d’une salle climatisée d’un hôtel de la place, ce congrès n’a été qu’une patate chaude avec des grimaces entre les autorités de Nouakchott et les Flam sous le regard des curieux.

Les flam viennent de perdre toute leur crédibilité en Mauritanie et leurs cartes face à l’initiateur de trois dossiers qui sont, le passif humanitaire, le retour des réfugiés Mauritaniens du Sénégal et le retour des Flam.

Cet initiateur est bien le pouvoir politique du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a voulu mettre fin à la souffrance de ces Mauritaniens, suite aux événements de 1987 à 1991. Au finish, ce dossier n’a été pour les trois parties qu’une patate chaude dans la bouche, pas facile à avaler et ni aussi à tenir entre les mains.

En les regardant tous yeux dans les yeux, on constate que les grimaces de cette patate chaude sont visibles sur leurs visages, d’où la nécessité de dire aux Flam et aux autorités de Nouakchott d’arrêter ce cinéma qui n’a pas d’écran. Pourquoi?

Parce que tout simplement, le pouvoir politique d’Ould Abdel Aziz a fait du dossier du passif humanitaire du "Diakhass Mélange". Quant à la gestion du dossier des réfugiés Mauritaniens du Sénégal était un dossier de "Khaybett Emel". Et le retour des Flam en Mauritanie était un dossier de "Venez on vous fait noyer dans une flaque d’eau".

Les Flam en Mauritanie ont perdu leur fusil d’épaule de MAS 36 et ils ont aujourd’hui des soucis pour s’adapter aux réalités du pays. Ils n’ont pas "Un kham Kham" pour ça. Les activités des Flam ne sont plus, des actions qui renforcent la cohésion sociale et l’unité nationale qu’ils défendent en Mauritanie. Ceux qui ont voulu revenir pour rester en famille sont les bienvenues et ceux qui veulent semer la zizanie, la haine et la division entre les différentes franges de la société seront sévèrement sanctionnés.

Les cartes sont devenues entre nos doigts plus visibles qu’avant. Si on dit Flam, on ne voit que quatre personnes qui sont Samba Thiam, Ibrahima Sow Mifo, Kaaw Touré et un certain Mamadou Wane. Ce dernier est toujours en mouvement, souriant, relaxe, accueillant, disponible et vigilant. Il a une capacité d’écoute. Il s’intéresse aux détails, mais simple et très effacé. On a l’impression qu’il joue le rôle d’un protocole local.

Les Flam annoncent leur retour au pays sans aucune information de base sur la Mauritanie. Le président Samba Thiam oublie qu’il avait dit, le 03 aout 2009 : "Si Abdel Aziz résout le problème racial en Mauritanie, l‘histoire retiendrait son nom". Aujourd’hui, Samba Thiam décide de rentrer en Mauritanie avec un trio de son organisation sans aucune information de base sur leur pays. La décision de revenir au pays était une décision mortelle pour eux et qu’ils étaient déjà aveugles dans leur collaboration avec les autorités de Nouakchott.

Sur la base des résultats d’une investigation approfondie, la lutte que mènent les 4 membres des Flam cités en référence n’est que de la poudre aux yeux. Cette lutte n’a aucune stratégie de communication. Aussi, ils ne possèdent aucune technique pour atteindre leurs objectifs. La campagne médiatique qu’ils mènent dans le cadre de leurs actions n’est qu’un tapage nocturne, une campagne de manipulation et d’intoxication.

De retour en Mauritanie natale, les Flam n’ont vécu que de la torture morale face aux autorités de Nouakchott. Ils sont encore en train de subir des moments qu’ils n’ont pas vécu dans leurs cellules de prison. S’ils avaient connu plusieurs méthodes de tortures les plus brutales à l’époque, aujourd’hui et après 27 ans d’exil. Ils sont en train de vivre à Nouakchott une torture morale dans leur quotidien.

Sur la base de nos pistes d’investigations, le slogan de la lutte continue(LLC) n’a aucun effet et aucune importance. Pour votre information, l’homme qui vous a infiltré à Dakar en août 1997 et vous a fait quitter le pays de la "TERANGA" en 1999. C’est lui aujourd’hui encore qui s’occupe du dossier de Mohamed Salem Ould Merzoug de l’OMVS, invisible à Nouakchott depuis son retour de Dakar. Ould Merzoug est en train de subir les effets d’une décision mortelle qui la fait revenir en Mauritanie pour revivre ses souvenirs de Nouakchott avec une perfusion politique.

Moussa N’DIAYE
Journaliste TV
Facebook: Televison.presse
moudiaye8@gmail.com
Nouakchott - Mauritanie


Source: Source : Moussa Ndiaye Via Cridem.org

Lundi 1 Septembre 2014
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