A MON LOUABLE FILS CHEIKH OULD SIDI ABDALLA…..PAR BABAH SIDI ABDALLA (TWEET)



Tiens mon bras qui ne s’est point affaibli et qui ne s’alanguira jamais de ton soutien, tant que tu vivras ou que tu ne l’a pas enterré Incha Allah. Tiens mon bras dont l’encre était la première mer dans laquelle tu as appris la nage dans ses eaux limpides.
Combien, au pays des merveilles, sont ces bras amputés, levés par les auteurs comme l’âne qui porte des livres ? Combien s y trouvent de crânes, pourris par la carie de la haine?
Combien s y trouve de bosquets enflammés par les autres dont la fin des feux deviennent des cendres dispersés par les vents ?
Laisse-moi te présenter tous ces êtres :
Ton bras qu’un ignorant s’égaye de te signifier d’estropié, n’a pas été amputé pour un délit de vol ou de banditisme.
C’est toi-même qui a pris la décision de t’en dispenser, alors hospitalisé, le jour où Dr Soumedaa, m’informât de la nécessité de s’en débarrasser, pendant que tu dormais, sous l’effet de l’anesthésie, du fait qu’il pouvait infecter le reste de ton corps, en raison des saignements aigus et des risques de distorsions musculaires.
J’ai attendu que tu prennes conscience pour te mettre au courant du danger. Ta réponse était proportionnelle à la vigueur de ta foi : « je n’en ai pas besoin. C’est la volonté d’Allah et avec ton consentement.
Penses-tu que cet ignorant est capable de prendre la décision d’amputer son bras qui n’a pas écrit de gloire et qui n’a pas défendu un droit ?
Crois-tu que ces deux bras ainsi que ses tentacules amibiens mensongers sont capables de le protéger de la vindicte du Puissant Créateur ?
Penses-tu qui ses bras le prémuniront de la lignée de tes semblables parmi les croyants du sort et du destin ?
Crois-tu qui lui donnent le courage de se mesurer publiquement à toi ?
Ne t’en fais pas, gloire de la famille, du groupe et de la Nation. Tu n’es pas le premier et tu ne seras pas le dernier à faire l’objet des abois des chiens errants et enragés.
Tu n’es pas aussi le premier et tu ne seras pas le dernier que les troupeaux des ratés divaguant tenteront d’attaquer dans leur bataille perdue d’avance, puisqu’ils ne défendent pas une vertu et ne protègent pas les réservoirs d’une gloire fructueuse.
Tu n’es pas et tu ne seras pas le dernier à guetter par les chauves -souris des ténèbres, aux bras en caoutchouc, agissant loin de toute perspicacité et de toute foi.
Ton bras est dans ta raison et sur ta langue. Celui de l’ignorant est un amas de chair et d’os, tendu uniquement pour nuire ou pour quémander, avant de s’introduire dans la poche, les doigts et articulations ankylosés par les vices récoltés, conduisant inéluctablement à un sort maudit.
Mon fils et ma gloire, il te suffit que ton bras ait été amputé pendant que tu luttais pour l’accumulation du savoir.
Il te suffit aussi qu’avec un seul bras, tu as réussi à atteindre les sommets des sciences et des connaissances, les cimes de la littéraire et du gout sain et élevé.
Quant à toi ignorant, je ne te parlerai jamais, sauf à titre de conseil, s’il te reste encore des résidus de moralité et de piété ((laisse Cheikh en paix. Tu ne peux rien contre meilleur que toi)).

Traduction
Md O Md Lemine

Mercredi 22 Octobre 2014
Boolumbal Boolumbal
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