
Les représentants de 46 des 53 Etats membre de l'Union africaine sont réunis à Kampala pour évoquer le sort des réfugiés et des déplacés en Afrique. Ils sont plus de 17 millions sur le continent, soit un tiers du total mondial. Pourtant, seuls quatre chefs d'Etat ont fait le déplacement, alors que l'enjeu du sommet est d'adopter une convention pour améliorer le sort de ces réfugiés et déplacés et faire en sorte que leur nombre diminue. C'est notamment le sort des déplacés qui est en jeu.
Jusqu'à présent, les déplacés, contrairement aux réfugiés, n’ont pas d’identité propre. Ils ne sont pas considérés par les gouvernements et les agences internationales comme bénéficiaires de droits. Pourtant, ils sont beaucoup plus nombreux que les réfugiés et leur nombre devraient continuer d’augmenter.
« Pour la première fois dans le monde, il y a un continent qui approuve une convention sur les personnes déplacés, celles qui restent à l’intérieur des frontières de leurs Etats. Une convention qui établit très nettement la responsabilité des Etats pour garantir les droits de l’homme de toutes ces personnes déplacées et qui crée en même temps les mécanismes pour que leur assistance soit assurée », affirme António Guterres, le haut commissaire du Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
La meilleure des solutions est le retour de la paix sur le continent. Aucun participant à la conférence de Kampala n’a d’ailleurs dit le contraire, mais les déplacés du futur, selon les Nations unies, ne seront plus seulement victimes des groupes armées mais aussi du changement climatique.
Source: RFI
Jusqu'à présent, les déplacés, contrairement aux réfugiés, n’ont pas d’identité propre. Ils ne sont pas considérés par les gouvernements et les agences internationales comme bénéficiaires de droits. Pourtant, ils sont beaucoup plus nombreux que les réfugiés et leur nombre devraient continuer d’augmenter.
« Pour la première fois dans le monde, il y a un continent qui approuve une convention sur les personnes déplacés, celles qui restent à l’intérieur des frontières de leurs Etats. Une convention qui établit très nettement la responsabilité des Etats pour garantir les droits de l’homme de toutes ces personnes déplacées et qui crée en même temps les mécanismes pour que leur assistance soit assurée », affirme António Guterres, le haut commissaire du Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
La meilleure des solutions est le retour de la paix sur le continent. Aucun participant à la conférence de Kampala n’a d’ailleurs dit le contraire, mais les déplacés du futur, selon les Nations unies, ne seront plus seulement victimes des groupes armées mais aussi du changement climatique.
Source: RFI