
La nuit dernière, la télévision nationale dans son journal de minuit, a censuré les évènements en Tunisie, alors que ce pays décretait un couvre-feu suite au mouvement social qui a causé beaucoup de dégats. Notre télévision nationale a préféré parler timidement de la crise politique au Liban. Alors que la chaine télévisée AlJezzira tendait volontiers son micro à un jeune mauritanien diplômé chômeur qui proférait des ménaces de mouvement social en Mauritanie, si le cas des diplômés chomeurs n'était pas pris en considération.
La semaine dernière, alors que les mouvements sociaux battaient leur plein en Tunisie et en Algérie, la télévision nationale nous a un offert un menu peu appétissant; les commerçants qui se lamentaient sur leur sort et pas sur le nôtre. Visiblement, ils pleurnichent pour susciter notre compassion, nous autres qui n'avons point d'oreilles tant, nous avons faim.
Le mois dernier, suite à une "trouvaille" de cas d'esclavage, la télévision nationale a sorti une conférence de presse tenue par les parents des fillettes niant toute forme d'esclavage dont leurs filles seraient victimes. Jusqu'ici, c'est bien. Mais là où la télévision n'a pas assuré, encore une fois, c'est à l'introduction de l'élément où le parti pris était trop flagrant, voire terre à terre.
Ces initiatives maladroites de diversion sont soit le fruit d'excès de zèle de la part des responsables de l'information, ou pire encore, celui d'esprits malveillants, hostiles à tout changement dans ce pauvre pays, celui qu'on appelle communément " le système" et qui est du reste très fort. Tout porte à donner raison à ce jugement quand on sait que le Président de la République et son ministre de l'information prônent la liberté d'expression et le droit à l'information...
Oumrana Ahmed Bezeid
source:gps.mr
La semaine dernière, alors que les mouvements sociaux battaient leur plein en Tunisie et en Algérie, la télévision nationale nous a un offert un menu peu appétissant; les commerçants qui se lamentaient sur leur sort et pas sur le nôtre. Visiblement, ils pleurnichent pour susciter notre compassion, nous autres qui n'avons point d'oreilles tant, nous avons faim.
Le mois dernier, suite à une "trouvaille" de cas d'esclavage, la télévision nationale a sorti une conférence de presse tenue par les parents des fillettes niant toute forme d'esclavage dont leurs filles seraient victimes. Jusqu'ici, c'est bien. Mais là où la télévision n'a pas assuré, encore une fois, c'est à l'introduction de l'élément où le parti pris était trop flagrant, voire terre à terre.
Ces initiatives maladroites de diversion sont soit le fruit d'excès de zèle de la part des responsables de l'information, ou pire encore, celui d'esprits malveillants, hostiles à tout changement dans ce pauvre pays, celui qu'on appelle communément " le système" et qui est du reste très fort. Tout porte à donner raison à ce jugement quand on sait que le Président de la République et son ministre de l'information prônent la liberté d'expression et le droit à l'information...
Oumrana Ahmed Bezeid
source:gps.mr