Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a implicitement reconnu, dans certaines de ses sorties publiques, ne pas amender la Loi fondamentale pour se frayer le chemin d’une légitimité à un troisième mandat présidentiel. Des déclarations qui ne parviennent pas à convaincre ses opposants radicaux, qui refusant encore de le reconnaître comme Président démocratiquement élu au terme d’élections transparentes, sont toujours inquiétés par une possible candidature du Chef de l’Etat mauritanien à un troisième mandat en violation à la constitution. Des soucis, qui n’ont plus de raison d’être, après ces fermes mises en garde faites récemment par les Etats Unis au Président rwandais Paul Kamagé, de briguer un troisième mandat à la tête de son pays en 2017.
Connu par l’universalité de sa diplomatie étrangère, Washington devra tenir les mêmes injonctions vis-vis du Président mauritanien, s’il manifeste des intentions palpables et officielles de se constituer candidat à sa propre succession en 2019, date de l’expiration de son second et dernier mandat selon la constitution mauritanienne.
Cette sortie américaine, qui présente l’Oncle Sam dans l’uniforme du Gardien salutaire des démocraties dans le monde, notamment en Afrique, servira incontestablement d’enseignement utile pour les Chefs d’Etat qui nourrissent encore de fortes ambitions de tripatouiller les Lois fondamentales de leur pays pour s’assurer une pérennité au pouvoir.
En attendant que l’opinion publique mauritanienne soit clairement édifiée sur les intentions politiques de Ould Abdel Aziz, de se maintenir à la tête du pays, grâce à une armée entièrement dévouée et à une majorité, tenace à sauver ses intérêts intrinsèques au système prévalent, il reste encore à courir 4 longues années de rude confrontation politique mauritano-mauritanienne, au cours desquelles une alternance convenue à l’amiable pourra sortir le pays du cercle vicieux de la manipulation constitutionnelle.
Tous ces éléments conjugués plaident en faveur de la quête d’un consensus politique qui reste l’unique option possible pour le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour créer les conditions d’un sursis.
Une option qui lui permettra par une volonté réelle et sincère de rectifier les gaffes, injustices et errances de son système, de gagner des élections présidentielles anticipées, à valeur proche d’un troisième mandat, sinon de sortir la tête haute, ouvrant le chemin à une mini-gloire réhabilitée, loin de ces forcings et de ces tricheries politiques, l’origine de l’humiliation de bien d’ex Chefs d’Etat africains.
Md O Md Lemine
Source: http://adrar-info.net
Connu par l’universalité de sa diplomatie étrangère, Washington devra tenir les mêmes injonctions vis-vis du Président mauritanien, s’il manifeste des intentions palpables et officielles de se constituer candidat à sa propre succession en 2019, date de l’expiration de son second et dernier mandat selon la constitution mauritanienne.
Cette sortie américaine, qui présente l’Oncle Sam dans l’uniforme du Gardien salutaire des démocraties dans le monde, notamment en Afrique, servira incontestablement d’enseignement utile pour les Chefs d’Etat qui nourrissent encore de fortes ambitions de tripatouiller les Lois fondamentales de leur pays pour s’assurer une pérennité au pouvoir.
En attendant que l’opinion publique mauritanienne soit clairement édifiée sur les intentions politiques de Ould Abdel Aziz, de se maintenir à la tête du pays, grâce à une armée entièrement dévouée et à une majorité, tenace à sauver ses intérêts intrinsèques au système prévalent, il reste encore à courir 4 longues années de rude confrontation politique mauritano-mauritanienne, au cours desquelles une alternance convenue à l’amiable pourra sortir le pays du cercle vicieux de la manipulation constitutionnelle.
Tous ces éléments conjugués plaident en faveur de la quête d’un consensus politique qui reste l’unique option possible pour le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour créer les conditions d’un sursis.
Une option qui lui permettra par une volonté réelle et sincère de rectifier les gaffes, injustices et errances de son système, de gagner des élections présidentielles anticipées, à valeur proche d’un troisième mandat, sinon de sortir la tête haute, ouvrant le chemin à une mini-gloire réhabilitée, loin de ces forcings et de ces tricheries politiques, l’origine de l’humiliation de bien d’ex Chefs d’Etat africains.
Md O Md Lemine
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