Quelques minorités linguistiques en Afrique du Nord: les TIC dans l'expansion des langues maternelles au Sud-Mauritanien.



Quelques minorités linguistiques en Afrique du Nord: les TIC dans l'expansion des langues maternelles au Sud-Mauritanien.
INTRODUCTION


Les travaux de Joseph Ki-Zerbo (1978) et de Gabriel Camps (1979) fournissent quelques éclairages sur la composante humaine de l’Afrique du Nord. Ils font état d’un peuplement à majorité noire pour la Vallée du Nil, le Sahara et le Maghreb.
Ki-Zerbo avance qu’au paléolithique, le peuplement noir s’étendait jusqu’en Europe et au-delà (1978, p.76). Camps confirme cette thèse et affirme que jusqu’au Néolithique, à l’exception d’un ou deux cas, tous les restes humains recueillis dans les nombreux gisements du Sahara Central et Méridional sont négroïdes’ (1979, 14). Il ajoute que c’est seulement à partir du VIe au IIe millénaires avant JC, que le Sahara paraît partagé en deux familles ethniques :
- Des groupes négroïdes « Bovidiens » affaiblis ou fuyant vers le Sud à la recherche de meilleurs pâturages pour les troupeaux
- Des groupes de populations blanches « Equidiens » mieux armés et plus mobiles que les premiers à cause de leurs chevaux.
Camps pense que ces nouveaux venus ont dû pousser les Noirs à leur laisser le territoire (1979,16) et aller plus au Sud. Mais, la désertification progressive du Sahara est, en elle-même, une raison suffisante pour pousser les pasteurs noirs à se déplacer pour le bien-être de leurs animaux.
Raisons climatiques ou mauvais voisinage, rien de tout cela n’a pu empêcher ces Ethiopiens (les Noirs de l’Antiquité) de se mêler aux autres populations Gétules, Numides, Libyens, Proto berbères (désignation des Blancs de l’époque), à telle enseigne qu’on se retrouve avec une population fort diversifiée, faisant fi du critère racial.
Une population qui a suscité plusieurs études et intéressé de nombreux spécialistes : Anthropologues, Ethnologues, Sociologues, Linguistes, Historiens, Géographes, Médecins etc. Mais aussi une population difficile à cerner du fait justement de ces métissages et des différents apports au nombre desquels figurent :
- Les Phéniciens font leur apparition au XIIe siècle avant J.C
- Les Gréco-Byzantins au VIe s. avant J.C
- Les Romains au IIe s. avant J.C
- Les Vandales arrivent au Ve s. après J.C
- Les Arabes, au VIIe s. après J.C
- Les Turco-Ottomans au VIIe s. après J.C
- Les Européens, impérialistes au XIXe siècle.
L’apport blanc a ainsi progressivement inversé la tendance première d’un peuplement majoritairement en Afrique du Nord.
L’élément noir n’a pas totalement disparu malgré cette nouvelle domination, car selon Camps, « l’existence d’un peuplement noir dans les Oasis actuelles ne peut s’expliquer uniquement par un fort métissage et un apport constant de sang soudanais dû à la traite pendant les temps historiques ». Il pense que le Hartani ou Chouchan des Oasis algériennes et fezzanaises sont les descendants des Ethiopiens de l’Antiquité, de même que les Touaregs sont les fils des Garamantes et les Regeïbat ceux des Gétules.
Les Noirs sont présents dans toute l’Afrique du Nord depuis plusieurs siècles. Ils sont arabophones dans la plupart des cas. . D’autres sont venus dans le sillage du commerce transsaharien, ou à la suite des mouvements maraboutiques. Il existe des autochtones comme les Toubous de Libye et les noirs de la Mauritanie qui se distinguent par leur refus de l’assimilation et par leur volonté de conserver leurs langues et leurs cultures.
C’est à rendre compte de la situation de cette minorité et de l’apport des nouvelles technologies dans l’expansion de leur culture que ce texte se propose de contribuer en trois parties : une première partie donnera un aperçu historique sur les minorités étudiées, ensuite une seconde portera sur le découpage colonial et le rattachement de la Mauritanie à l’Afrique du Nord, enfin une dernière partie brossera l’apport des TIC aux langues maternelles du sud-mauritanien.

I. Aperçu historique des minorités noires de l’Afrique du nord

I.1. Le Commerce transsaharien et l’introduction de l’esclavage noir en Afrique du Nord

Les échanges entre l’Afrique du Nord et le Bilâd-es-Sudan (pays des Noirs) mettent en perspective le rôle des marchands d’esclaves des États du Sud saharien et des commerçants arabo berbères de l’Afrique méditerranéenne. Ces échanges étaient symétriques et ne se limitaient pas aux seuls esclaves. Des pays soudanais fournissaient le Maghreb, l’Egypte et le Proche-Orient en or, ivoire, produits artisanaux ou agricoles, mais surtout en esclaves. .
De l’Afrique du Nord les caravanes transportaient vers les capitales et les cités marchandes du Sud des produits de luxe (chevaux, barres de sel, de fer, de cuivre) mais aussi quelques esclaves blancs, des artistes, ramenés spécialement du Caire pour les riches Soudanais (UNESCO, 1991, 32).
L’esclavage constitua, avec des usages multiples, la base des sociétés méditerranéennes. Les souverains du Maroc utilisèrent massivement les Noirs d’Afrique dans leur armée du XVe au XVIIIe siècle. A l’intérieur des maisons, les hommes étaient destinés à la domesticité, et les femmes aux plaisirs de la chair. Il en résulte une différence des prix pour l’acquisition de cette marchandise. On observe ainsi :

- Des prix plus élevés pour les femmes que pour les hommes
- Des prix plus élevés pour les eunuques que pour les hommes non castrés.

Les États négriers utilisaient plusieurs moyens pour se procurer des esclaves :
- Le système des prisonniers de guerre vendus par les vainqueurs
- Les méthodes de razzias qui avaient deux pôles :
• le premier était organisé à partir des ports négriers méditerranéens (Algérie, Maroc, Tunisie, Tripolitaine)
• Le second utilisait le canal des hommes du désert qui sont de véritables intermédiaires entre Soudanais et Méditerranéens.
Faire une évaluation de la traite négrière transsaharienne n’est, certes, pas facile. Cependant, certains auteurs s’y sont aventurés et fournissent, grâce à leurs investigations, une estimation des effectifs des esclaves. Elikia MBOKOLO (1995, t.1, 270) établi un tableau estimatif de la traite entre le XVIIIe et le XIXe siècle :

Pays de destination des esclaves Périodes Total
Egypte 1700-1880 800000
Libye 1700-1900 430000
Tunisie 1700-1850 100000
Algérie 1700-1890 70000
Maroc 1700-1890 520000

Mr MBOKOLO cite les résultats des études effectuées par un historien américain, Ralph A. AUSTEN, sur la traite Arabo - berbère durant la période dite médiévale (700-1700). Ce dernier avance une fourchette de 1000 à 6000 esclaves par an qui arrivent en Afrique méditerranéenne au cours de cette période.
Il s’est aussi intéressé aux sources consulaires libyennes du XVIIIe siècle relatives à cette traite. Celles-ci font état de 1500 esclaves par an atteignant l’Afrique du Nord. Ensuite, les navires français emportaient, au début XVIIIe siècle, dix (10) cargaisons d’esclaves en soixante dix (70) expéditions, de la Libye vers l’Orient, avec un effectif moyen de deux cents (200) à deux cents cinquante (250) esclaves par cargaison. Pour la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les caravanes revenant des pays du Soudan, de Ghadamès, du Fezzan (Libye) et de Tombouctou sont les plus nombreuses. Enfin, François Renault, Consul français en Libye, initiateur du dénombrement des esclaves noirs en Libye, avance un chiffre global de 150000 esclaves trafiqués au XVe siècle (MBOKOLO, op cit, 272).
Djibril Tamsir NIANE estime pour sa part que ce commerce, bien qu’ayant des conséquences négatives importantes, n’était pas comparable à la traite atlantique dont la ponction démographique était sans commune mesure avec les pratiques des commerçants sahariens et méditerranéens (UNESCO, 32). Il va même jusqu’à trouver une similitude sur le plan politique, sociologique et culturel entre Berbères et Soudanais x qui, selon lui, ont préservé une originalité en acceptant l’Islam sans l’arabisation.
Un auteur comme Charles André JULIEN attire l’attention sur la difficulté résultant du métissage entre les différentes composantes de la population Nord africaine. C’est ainsi qu’il se lance dans la description de ces races où le caractère noir ou négroïde se retrouve ça et là. Il soutient tout d’abord que les Arabes ou Blancs se « négrifient » à mesure que l’on descend vers le Sud (1976).
Notons que les Noirs de l’Afrique du Nord, quel que soit leur statut social, ont en commun la religion musulmane. Quand ils sont d’origine servile, ce statut leur fait perdre leur culture d’origine au profit de celle de leurs maîtres. Ils répondent à plusieurs appellations telles Abd (pl. Abid) s’ils sont toujours soumis à la captivité, Hartani (pl. Haratin) quand ils sont libérés ou affranchis, on les nomme aussi Sudani (pl. Sudan), nom commun à tous les Noirs.
Nul ne peut parler avec certitude de l’effectif de cette composante ethnique en Afrique du Nord du fait de l’absence de chiffres fiables. La Tunisie par exemple estime la population noire fait moins de 1% de sa population alors qu’on parle de plus de 40% en Mauritanie.

I.2. Les noirs de la Mauritanie

Au plan culturel les Noirs de la Mauritanie se divisent en deux grands groupes :
- Les Haratines, population noire d’origine servile, sont considérés comme des Arabes. Ceux-ci r ont imposé leur langue et leur culture. Ils semblent être numériquement majoritaires par rapport aux autres composantes de la population mauritanienne du fait de leur présence massive dans toutes les localités du pays, voire au-delà de ses frontières.
- Les Négro – mauritaniens, habitant la Vallée du fleuve Sénégal, se composent des Haalpulaar’en, des Soninké, des Wolof et des Bambara. Ils vivent traditionnellement dans le Sud du pays, dans les régions du Trarza, du Brakna, du Gorgol, du Guidimakha.
Au plan historique, et selon leurs propres traditions, les Haratines se disent, pour la plupart, d’origine bambara, ce qui n’exclut pas leur appartenance passée à d’autres groupes ethniques de la sous région.
Les autres Noirs de la Mauritanie qu’on appelle communément les Négro Mauritaniens, appartenaient à des structures étatiques voisines du pays Maure, localisés sur les deux rives du Fleuve Sénégal. Ces États se succédaient d’Ouest en Est comme suit :










Pour bien asseoir leur domination, les colonisateurs français ont détruit toutes les entités étatiques existantes et ont procédé notamment au tracé de nouvelles frontières géographiques, durant le XIXe siècle.
Ce découpage visait à éviter tout regroupement ethnique important dans un même pays, surtout quand les populations en question sont récalcitrantes ou indisciplinées. C’était le cas du régime théocratique du Fouta Toro, dont le démembrement, en deux étapes, eut lieu dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ses provinces ont été séparées les unes des autres dans un premier temps. Ensuite, elles ont été divisées, autour de l’axe du fleuve qui devint la limite territoriale. Enfin, la rive gauche fut mise sous l’autorité du Sénégal, tandis que celle de droite était confiée au pays Maure.
Les autres États subirent le même sort : le Wâlo et le Ngalam furent eux aussi partagés en deux au profit des nouveaux territoires sénégalais et mauritanien. Les parties situées sur la rive droite furent annexées au pays Maure (Trarza et Guidimakha), tandis que les parties situées sur la rive furent intégrées au Sénégal (Saint-Louis et Bakel).
Au Guidimakha, fief des Soninké, on compte des populations Bambara comme l’atteste le nom Bambaradougou ou bourg Bambara que l’on trouve à Sélibaby, capitale de la région.


II. Le découpage colonial et le rattachement de la Mauritanie à l’Afrique du nord

Au plan géographique, la Mauritanie actuelle réunit le « trab el bîdhan » ou « pays maure » au Nord et le « bilâd es-sûdân » ou pays des Noirs au Sud. Ce découpage permet au pays « d’englober deux régions naturelles correspondant, grosso modo, à deux ensembles ethnico-culturels particulièrement distincts l’un de l’autre, malgré des influences réciproques établies au cours des siècles » . Leur conquête par la France ne s’est pas faite de la même manière.
La pénétration coloniale en Afrique a occasionné de façon générale des scissions ethniques douloureusement vécues, ainsi que des dissensions politiques liées à des découpages géographiques arbitraires. On assiste à la création de nouvelles frontières artificielles, au démembrement des institutions étatiques ou administratives préexistantes : c’est l’application de la politique coloniale dite « diviser pour régner ». Cette division était axée d’abord sur la géopolitique (rivalité entre les puissances colonisatrices). Ensuite, on s’appuya sur des « noyaux ethno-démographiques : le Sénégal autour du Djolof et des pays sérères, la Mauritanie autour des émirats maures, le Mali autour des pays malinké et bambara, … » . Enfin, des considérations d’ordre budgétaire et fonctionnel furent mises en avant : « Les pays de la charnière sahélienne devront partager avec les pays d’Afrique du Nord le désert du Sahara. (…) Le découpage était censé favoriser, à l’échelle de la colonie, ce qui se passait avant à l’échelle du continent, c’est-à-dire un échange et une complémentarité nord-sud entre pasteurs et paysans » .
Le tableau économique des territoires du Sud de la Mauritanie donne une place de premier plan à son agriculture. Cette importance découle de ses terres de culture très fécondes et diversifiées. Les crues annuelles du fleuve fertilisent les terres inondables appelées waalo dans les langues locales et chemama en Hassaniya (dialecte arabe du pays). Les pluies estivales jouent le même rôle au niveau des hautes terres dites de Jeeri. A la culture de décrue, pratiquée vers le mois de novembre, s’ajoute la culture sous pluies, entre mai/juin et septembre, donnant à la vallée du Sénégal son surnom mérité de grenier à mil.
Font partie de ce tableau économique l’élevage, la chasse, la pêche et la cueillette auxquels il faut ajouter l’artisanat et le commerce. Toutes ces activités vont permettre aux territoires de se rencontrer, d’échanger et de s’enrichir mutuellement.

C’est ainsi que l’Afrique du Nord, composée autrefois par des royaumes et des émirats Arabes et Berbères, vivait et échangeait avec des entités noires de la Vallée du Fleuve Sénégal. Elle se verra doter d’une nouvelle carte géopolitique avec cette nouvelle volonté coloniale de juxtaposition territoriale. Les territoires arabo-berbères du grand Maghreb vont conserver plus ou moins leur homogénéité (Algérie, Maroc, Tunisie, Lybie). Ceux plus au sud étaient annexés aux États noirs du Mali, du Niger et du Tchad. Inversement, des populations noires de la Vallée (Wolofs, Soninké, Bambara et Haalpulaar’en) sont dispersées géographiquement entre la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Mali. Des ensembles hétérogènes seront ainsi formés donnant naissance à des États artificiels, regroupant sur le même territoire Arabes, Berbères/Touareg et Noirs d’ethnies diverses.
Par la suite, la Mauritanie est rattachée à l’ensemble Nord-africain, contrairement à ses voisins malien, nigérien et tchadien, qui comptent parmi les États de l’Afrique subsaharienne. Un choix politique fait d’elle un pays arabe au lieu d’un Etat-tampon entre l’Afrique du Nord blanche et l’Afrique subsaharienne noire, reflet de sa composition ethnique. Cet alignement ne au nord ne lui enlève pas son appartenance à ces Etats multiethniques, avec leurs corollaires de conflits et de tensions que des « pêcheurs en eau trouble » ne cessent de raviver. Elle est et reste la juxtaposition de plusieurs morceaux de territoires qui ont en commun l’Islam, mais où on assiste de plus en plus à des unions intercommunautaires, des mariages créant des métissages et un rapprochement entre les ethnies : les Émirats maures du Trarza, du Brakna, de l’Adrar, du Tagant et des portions de l’empire du Ghana (Guidimakha), et des royaumes Noirs du Wâlo de Tékrur (Fouta Toro).
Des politiques linguistiques ont accompagnées l’alignement mauritanien sur les pays arabes.

III. Les TIC et les politiques linguistiques
III.1. Les politiques linguistiques
Après les indépendances, acquises dans les années 1956-1962, on assiste à la mise sur pied de politiques linguistiques dans le but de réduire l’utilisation des langues du colonisateur (Français, puis Italien pour la Libye) et de les remplacer par la langue Arabe.
Ces politiques furent accueillies avec un grand enthousiasme aussi bien par les Arabes de souche que par les Berbères, d’abord parce qu’on y voyait la prééminence de la langue du Coran sur celle des Chrétiens. Ensuite parce que l’on se sentait plus proche culturellement des Arabes que des Colonisateurs Français et Italiens. Enfin parce que la procédure de décolonisation n’a pas toujours été sans brutalité pour les peuples colonisés. La guerre d’Algérie illustre bien ce cas. Pour ce qui concerne la Mauritanie, si la politique d’arabisation n’est pas bien perçue par les Négro-africains, c’est d’abord dû aux différences culturelles, et cela malgré l’appartenance des deux composantes à la religion musulmane. C’est ainsi qu’à la volonté des arabo-berbères de renforcer leur identité arabe s’opposait la crainte des Négro-africains de se voir assimiler par cette politique. Politique « d’arabisation-identification » où les Négro-africains ne se reconnaîtront pas, et à laquelle ils opposeront un rejet.
Cette opposition sera la source de plusieurs conflits, culturels, ethniques, raciaux dans les années 1960 et 1970, qui aboutiront à la création, en 1979, de l’Institut des Langues nationales (ILN).
En 1999, l’ILN est supprimé et remplacé par le Département des Langues à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Nouakchott. Département auquel a été rattachée la linguistique. Cela ne va pas sans créer des résistances car, pour les étudiants, un diplôme en langues nationales ne garanti pas un futur emploi dans la mesure où l’on n’utilise que l’arabe et le français dans l’administration.
A la fin des années 1990 et au début des années 2000, l’avènement de l’internet va donner un souffle nouveau à toutes ces langues qui vont profiter des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) pour se faire connaitre et se développer.

III.2. Les TIC dans le renforcement et l’expansion des langues maternelles en Mauritanie

Les langues maternelles ne peuvent se développer sans une volonté politique forte, accompagnée d’une législation reconnaissant le droit des minorités à l’existence et au développement. Il revient à la haute autorité de la presse et de l’audiovisuelle (HAPA) le devoir de garantir ce droit notamment en appliquant les textes législatifs relatifs au respect de la diversité culturelle. La création et la multiplication des radios de proximité dans plusieurs wilayas favorisent une diffusion plus large de l’information dans les langues nationales, mais aussi un rapprochement entre les différentes composantes de la population du pays. Ces nouvelles technologies reposent sur :
- Les capacités dans l’utilisation des TIC, notamment la formation des techniciens, un préalable pour une optimisation de leur utilité.
- Le rôle des organisations de la société civile (associations, organisations non gouvernementales) dans la sensibilisation et la promotion des langues nationales. Ces organisations trouvent les moyens de diffusion de leurs messages dans les radios communautaires, les sites web, les réseaux sociaux fournis par internet, etc.
Cette capture d’écran montre la diversité ethnique et culturelle en Mauritanie :
- La culture arabe : « Arabe au pays de Chinguiti »
- La culture ouolof : « Ouolof le Royaume du Dyolof »
- La culture pulaar : « Pulaar Fouta le Royaume du Tekrour »
- La culture soninké : « Soninké le Royaume du Ghana (sic) ».

L’annuaire internet de la Mauritanie fait état des différentes langues et cultures coexistant dans le pays :

Mercredi 20 Juin 2012
Boolumbal Boolumbal
Lu 466 fois



Recherche


Inscription à la newsletter