
Depuis quelques semaines, Yahya Ould Ahmed El Waghf mène des négociations secrètes avec le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, en vue de l'entrée d'une partie de l'opposition dans le gouvernement. Ce n'est pas la première rencontre entre l'ancien premier ministre et celui qui le menaçait de lui faire manger du riz avarié, au moment où il le retenait prisonnier.
En effet, peu après sa victoire à la dernière présidentielle, Ould Abdel Aziz s'était payé le luxe de "convoquer" Ould Waghf et ce dernier se déplacera, sans consulter ses amis du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD, anti-putsch). Après l'entretien au Palais présidentiel, Ould Waghf convoque le conseil national du parti Adil qu'il préside puis fait publier un communiqué dans lequel il signifie la disposition de son parti à entrer au gouvernement. La suite est connue : Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf forme son cabinet sans un seul ministre de Adil.
La tactique permettait, à Ould Abdel Aziz, de déconsidérer ses adversaires aux yeux de l'opinion, en propageant l'idée selon laquelle les opposants s'opposent uniquement pour se faire offrir des postes. "Regardez Ould Waghf, l'un des leaders de la mouvance anti-putsch, il a suffit d'un coup de fil pour qu'il rapplique au Palais afin de quémander un statut" observe, hilare, un proche de Ould Abdel Aziz.
Mais ce premier round n'avait décidément pas servi de leçon à Ould Waghf puisqu'il acceptera de revoir Ould Abdel Aziz mais, cette fois-ci la rencontre a été entourée du plus grand secret. Selon nos informations, Ould Abdel Aziz a proposé un grand poste à Ould Waghf, mais à l'unique condition que ce dernier réussisse à convaincre Ahmed Ould Sidi Baba et Abdel Qoudouss Ould Abeïdna, deux éminents membres du FNDD et cousins du dictateur déchu Maaouiya Ould Taya, de rejoindre la majorité.
Les rumeurs sur une probable entrée de l'opposition dans le futur gouvernement provoquèrent aussi des répercussions au sein du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), obligeant même son leader Ahmed Ould Daddah à écourter ses vacances aux États-Unis.
L'on ignore si les négociations avec Ould Waghf ont abouti ; il est certain, en revanche, que Ould Abdel Aziz, manifestement requinqué par la réussite de son voyage à Paris, vient d'accorder une interview à la chaine France 24 ; il annonce que le prochain gouvernement se composera uniquement de ses partisans lors de l’élection présidentielle de juillet 2009. Il y menace aussi Ould Taya de poursuite judiciaires, si jamais ce dernier remettait les pieds en Mauritanie.
Source: Tqadoumy
En effet, peu après sa victoire à la dernière présidentielle, Ould Abdel Aziz s'était payé le luxe de "convoquer" Ould Waghf et ce dernier se déplacera, sans consulter ses amis du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD, anti-putsch). Après l'entretien au Palais présidentiel, Ould Waghf convoque le conseil national du parti Adil qu'il préside puis fait publier un communiqué dans lequel il signifie la disposition de son parti à entrer au gouvernement. La suite est connue : Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf forme son cabinet sans un seul ministre de Adil.
La tactique permettait, à Ould Abdel Aziz, de déconsidérer ses adversaires aux yeux de l'opinion, en propageant l'idée selon laquelle les opposants s'opposent uniquement pour se faire offrir des postes. "Regardez Ould Waghf, l'un des leaders de la mouvance anti-putsch, il a suffit d'un coup de fil pour qu'il rapplique au Palais afin de quémander un statut" observe, hilare, un proche de Ould Abdel Aziz.
Mais ce premier round n'avait décidément pas servi de leçon à Ould Waghf puisqu'il acceptera de revoir Ould Abdel Aziz mais, cette fois-ci la rencontre a été entourée du plus grand secret. Selon nos informations, Ould Abdel Aziz a proposé un grand poste à Ould Waghf, mais à l'unique condition que ce dernier réussisse à convaincre Ahmed Ould Sidi Baba et Abdel Qoudouss Ould Abeïdna, deux éminents membres du FNDD et cousins du dictateur déchu Maaouiya Ould Taya, de rejoindre la majorité.
Les rumeurs sur une probable entrée de l'opposition dans le futur gouvernement provoquèrent aussi des répercussions au sein du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), obligeant même son leader Ahmed Ould Daddah à écourter ses vacances aux États-Unis.
L'on ignore si les négociations avec Ould Waghf ont abouti ; il est certain, en revanche, que Ould Abdel Aziz, manifestement requinqué par la réussite de son voyage à Paris, vient d'accorder une interview à la chaine France 24 ; il annonce que le prochain gouvernement se composera uniquement de ses partisans lors de l’élection présidentielle de juillet 2009. Il y menace aussi Ould Taya de poursuite judiciaires, si jamais ce dernier remettait les pieds en Mauritanie.
Source: Tqadoumy