Ouverture du premier congrès du Syndicat des Journalistes Mauritaniens



Ouverture du premier congrès du Syndicat des Journalistes Mauritaniens
Le 1er congrès du Syndicat de Journalistes Mauritaniens ((SJM) s’est ouvert vendredi matin au palais des congrès de Nouakchott, sous le slogan « Professionnels solidaires », avec la participation de la presse publique et privée et en présence de hauts responsables, dont des ministres du gouvernement de Ould Moahmed Laghdhaf.


Ce premier congrès qui s‘est ouvert avec, à l’honneur, la présence de plusieurs invités de syndicats et d’associations de presse de pays étrangers, a été l’occasion pour le doyen des journalistes mauritaniens Houcein Ould Imeddou de marquer sa satisfaction de voir se réunir « ensemble, un tel nombre de journalistes de la presse privée et publique dans un cadre syndical portant une grande symbolique de liberté et de créativité pour constituer une vaste tribune pour le plaidoyer en faveur des droits de la presse ».
Dressant le bilan des activités de ce syndicat naissant, le doyen a n, entre autres réalisations, souligné la rencontre récente de son bureau exécutif avec le président Ould Abdel Aziz , au cours de laquelle ce dernier a promis la création d’un centre de formation de journalistes.
Intervenant à cette occasion le Ministre de la Communication et des relations avec le parlement Mohamed Abdallahi Oul Boukhari, a souligné que le gouvernement mauritanien reste disponible pour soutenir le syndicat et promulguer des lois qui protègent les journalistes, appelant toutefois ces dernier à « observer rigoureusement la déontologie les règles professionnelle, la sécurité intérieure du pays et les principes sacro-saints de la religion musulmane et de l’unité nationale ».
Ce congrès, dont les travaux se poursuivent pendant 48 heures à l’issue desquelles seront élus les membres et le président du bureau exécutif de cette organisation pour un premier mandat.
La presse mauritanienne jouit d’une vaste liberté d’expression, même si, par ailleurs des journalistes ont été jugés et emprisonnés ces dernières années. C’est le cas du directeur de publication du journal électronique « Taqadoumy », actuellement en prison après avoir été condamné à six mois plus une amande, des suites d’un délit de publication.
Les journalistes se battent encore pour un meilleur appui de l’Etat à la presse et la suppression de la sanction d’emprisonnement pour les délits de publication.
L’Etat mauritanien, pour sa part, a engagé une politique d’assainissement du secteur de la presse, notamment en créant une commission spéciale pour la carte de presse, astreinte à une réglementation qualifiée de rigoureuse par les journalistes.


Source: ANI

Vendredi 18 Décembre 2009
Boolumbal Boolumbal
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