Je fais suite à l’article intitulé « tentative d’intrusion dans le »débat » Ould Vaîda-FLAM, qui, semble-t-il a suscité un certain intérêt auprès de bien des lecteurs. C’était là son objectif principal.
Les commentaires qu’il a inspirés, entrent tout à fait dans l’ordre normal des choses: des pours, des contres et des neutres. Ce sont toutes ces réactions qui m’ont encouragé à poursuivre mon « petit bout de chemin » vers un début de solution au conflit ethnique qui secoue notre pays depuis 30 ans et menace sa stabilité, voir son existence.
Parmi les commentaires « positifs », c’est-à-dire qui vont dans le sens de la recherche d’une solution, j’ai noté deux, qui montrent que je ne suis pas seul à croire qu’une solution est possible et qu’il faut lui donner toutes les chances d’émerger:
- »Chaque fois qu’il y a un discours modéré, les âmes sincères sentent une flamme d’ espoir surgir, difficile certes à entretenir mais qui a le mérite d’ exister »
- »Pas mal, comme approche »
Peu importe les pseudos des auteurs de tels commentaires, ils font désormais partie de « mon équipe » et m’encouragent à poursuivre ma route, avec leur appui et leur contribution. Les limites de mon désert se rétrécissent, de quelques centimètres, certes, mais qui, à l’échelle du drame et du fossé qui séparait hier les « protagonistes », représentent des milliers de kilomètres.
Alors, puisque j’avance et que je ne me sens de moins en moins seul à vouloir « booster » la démarche qui consiste à faire le premier pas décisif dans cette direction, celui d’engager un dialogue direct, à quelque niveau que ce soit, des « parties en conflit », juste pour créer une fissure dans la glace…Les patriotes, deux camps, la briseront le jour où décideront de l’attaquer ensemble.
En attendant, je m’accroche au Colonel Ould Vaïda, qui pourrait, avec sa volonté affichée et son désir apparent de se « laver » de soupçons peu reluisants, pour un officier supérieur, nous mener vers un horizon plus large, où les perspectives d’un vrai dialogue seraient plus envisageables.
Si nous arrivons à faire accepter à des officiers, mêmes catalogués « génocidaires » par les Flam, à s’asseoir avec les « traitres Flamistes » d’hier, non pas dans procès, mais au tour d’une table, ou sur une natte, pour tenter d’expliquer aux Mauritaniens quelles étaient leurs motivations, réciproques, d’hier pour commettre les crimes aussi graves sur leurs propres compatriotes.
Si, de surcroit, nous arrivons à leur faire admettre le noble principe qui consiste à reconnaitre leur part de responsabilité dans ce qui s’est passé et à demander à leurs victimes éventuelles le pardon qu’aucun musulman ne devrait refuser à un autre musulman, nous aurons ouvert la porte aux démarches formelles, par lesquelles l’Etat et l’Administration entérineront la réconciliation et ses conséquences civiles, économiques et sociales au bénéfice de toutes les victimes.
Je serais bien heureux de pouvoir « mettre en chantier » toute cette approche avec ceux qui la partagent, pour lui donner des chances d’avancer. J’espère qu’ils seront nombreux et volontaristes.
Ahmed Ould Mohamed
Source: http://adrar-info.net
Les commentaires qu’il a inspirés, entrent tout à fait dans l’ordre normal des choses: des pours, des contres et des neutres. Ce sont toutes ces réactions qui m’ont encouragé à poursuivre mon « petit bout de chemin » vers un début de solution au conflit ethnique qui secoue notre pays depuis 30 ans et menace sa stabilité, voir son existence.
Parmi les commentaires « positifs », c’est-à-dire qui vont dans le sens de la recherche d’une solution, j’ai noté deux, qui montrent que je ne suis pas seul à croire qu’une solution est possible et qu’il faut lui donner toutes les chances d’émerger:
- »Chaque fois qu’il y a un discours modéré, les âmes sincères sentent une flamme d’ espoir surgir, difficile certes à entretenir mais qui a le mérite d’ exister »
- »Pas mal, comme approche »
Peu importe les pseudos des auteurs de tels commentaires, ils font désormais partie de « mon équipe » et m’encouragent à poursuivre ma route, avec leur appui et leur contribution. Les limites de mon désert se rétrécissent, de quelques centimètres, certes, mais qui, à l’échelle du drame et du fossé qui séparait hier les « protagonistes », représentent des milliers de kilomètres.
Alors, puisque j’avance et que je ne me sens de moins en moins seul à vouloir « booster » la démarche qui consiste à faire le premier pas décisif dans cette direction, celui d’engager un dialogue direct, à quelque niveau que ce soit, des « parties en conflit », juste pour créer une fissure dans la glace…Les patriotes, deux camps, la briseront le jour où décideront de l’attaquer ensemble.
En attendant, je m’accroche au Colonel Ould Vaïda, qui pourrait, avec sa volonté affichée et son désir apparent de se « laver » de soupçons peu reluisants, pour un officier supérieur, nous mener vers un horizon plus large, où les perspectives d’un vrai dialogue seraient plus envisageables.
Si nous arrivons à faire accepter à des officiers, mêmes catalogués « génocidaires » par les Flam, à s’asseoir avec les « traitres Flamistes » d’hier, non pas dans procès, mais au tour d’une table, ou sur une natte, pour tenter d’expliquer aux Mauritaniens quelles étaient leurs motivations, réciproques, d’hier pour commettre les crimes aussi graves sur leurs propres compatriotes.
Si, de surcroit, nous arrivons à leur faire admettre le noble principe qui consiste à reconnaitre leur part de responsabilité dans ce qui s’est passé et à demander à leurs victimes éventuelles le pardon qu’aucun musulman ne devrait refuser à un autre musulman, nous aurons ouvert la porte aux démarches formelles, par lesquelles l’Etat et l’Administration entérineront la réconciliation et ses conséquences civiles, économiques et sociales au bénéfice de toutes les victimes.
Je serais bien heureux de pouvoir « mettre en chantier » toute cette approche avec ceux qui la partagent, pour lui donner des chances d’avancer. J’espère qu’ils seront nombreux et volontaristes.
Ahmed Ould Mohamed
Source: http://adrar-info.net