Selon le site internet de la revue mensuelle News Time Africa consulté par AfriSCOOP, le Chef de la junte en Guinée le Capitaine Moussa Dadis Camara en soin au Royaume Chérifien après la tentative d’assassinat sur sa personne par son aide de camp, serait sous le coup d’une arrestation dans son lieu de traitement.
En effet depuis son arrivée au Maroc pour soins, les autorités Marocaines font l’objet de terribles pressions de la part du département d’Etat Américain pour mettre Dadis aux arrêts et le livrer au Tribunal Pénal International (Tpi) pour son implication présumée lors des événements de Septembre 2009 qui avaient causé la mort de quelques 200 personnes et du viol de plusieurs dizaines de femmes. Selon le même site, le Capitaine Camara serait sous bonne escorte en vue de son transfert dans un lieu tenu secret.
La junte militaire au pouvoir en Guinée depuis le 23 décembre 2008 est incontestablement dans la tourmente. L’Onu vient de rendre public, un rapport accablant sur le massacre du 28 septembre. Elle accuse Moussa Dadis Camara et plusieurs de ses proches de « crimes contre l’humanité ». « Il est raisonnable de conclure que les crimes perpétrés le 28 septembre 2009 et les jours suivants peuvent être qualifiés de crimes contre l’humanité », peut-on lire dans ce rapport de 60 pages transmis au Conseil de sécurité.
Le 17 décembre, Human rights watch (Hrw), une organisation internationale de défense des droits de l’homme, est arrivée à la même conclusion, dans son rapport sur les massacres en Guinée. Le 28 septembre, les forces de défense et de sécurité avaient battu, poignardé, violé et tué par balles des manifestants rassemblés dans le plus grand stade de Conakry pour dénoncer une éventuelle candidature du capitaine Dadis Camara à la présidentielle. Face à l’ampleur des tueries, l’Onu a envoyé une commission d’enquête qui a entendu 680 témoins, compilé des milliers de documents et des centaines de procès verbaux d’audition.
Selon News Time Africa, les diplomates Américains travailleraient dans l’ombre pour empêcher le retour de Dadis dans le jeu politique en Guinée. Le gouvernement Américain qui tente de maintenir son influence dans la sous région, aurait déjà entamé des pourparlers avec le Président par intérim, le Général Sékouba Konaté actuel numéro (2) de le Junte et Ministre de la Défense. L’adjoint au Sous Secrétaire d’Etat américain William Fitzgerald, cité par News Time Africa, a confirmé que « les discussions avec Sékouba Konaté étaient engagées », soulignant de même que « la tuerie de Conakry était un pas dans le mauvais sens en Afrique de l’Ouest. Et Washington ne souhaiterait pas voir la région ouest Africaine s’engager dans un cycle d’instabilité causé par les milices », a-t-il indiqué.
Source: Afriscoop.net
En effet depuis son arrivée au Maroc pour soins, les autorités Marocaines font l’objet de terribles pressions de la part du département d’Etat Américain pour mettre Dadis aux arrêts et le livrer au Tribunal Pénal International (Tpi) pour son implication présumée lors des événements de Septembre 2009 qui avaient causé la mort de quelques 200 personnes et du viol de plusieurs dizaines de femmes. Selon le même site, le Capitaine Camara serait sous bonne escorte en vue de son transfert dans un lieu tenu secret.
La junte militaire au pouvoir en Guinée depuis le 23 décembre 2008 est incontestablement dans la tourmente. L’Onu vient de rendre public, un rapport accablant sur le massacre du 28 septembre. Elle accuse Moussa Dadis Camara et plusieurs de ses proches de « crimes contre l’humanité ». « Il est raisonnable de conclure que les crimes perpétrés le 28 septembre 2009 et les jours suivants peuvent être qualifiés de crimes contre l’humanité », peut-on lire dans ce rapport de 60 pages transmis au Conseil de sécurité.
Le 17 décembre, Human rights watch (Hrw), une organisation internationale de défense des droits de l’homme, est arrivée à la même conclusion, dans son rapport sur les massacres en Guinée. Le 28 septembre, les forces de défense et de sécurité avaient battu, poignardé, violé et tué par balles des manifestants rassemblés dans le plus grand stade de Conakry pour dénoncer une éventuelle candidature du capitaine Dadis Camara à la présidentielle. Face à l’ampleur des tueries, l’Onu a envoyé une commission d’enquête qui a entendu 680 témoins, compilé des milliers de documents et des centaines de procès verbaux d’audition.
Selon News Time Africa, les diplomates Américains travailleraient dans l’ombre pour empêcher le retour de Dadis dans le jeu politique en Guinée. Le gouvernement Américain qui tente de maintenir son influence dans la sous région, aurait déjà entamé des pourparlers avec le Président par intérim, le Général Sékouba Konaté actuel numéro (2) de le Junte et Ministre de la Défense. L’adjoint au Sous Secrétaire d’Etat américain William Fitzgerald, cité par News Time Africa, a confirmé que « les discussions avec Sékouba Konaté étaient engagées », soulignant de même que « la tuerie de Conakry était un pas dans le mauvais sens en Afrique de l’Ouest. Et Washington ne souhaiterait pas voir la région ouest Africaine s’engager dans un cycle d’instabilité causé par les milices », a-t-il indiqué.
Source: Afriscoop.net
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