- Le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) qui regroupe une bonne dizaine de partis d’opposition en Mauritanie, en plus de syndicats et d’organisations de la société civile, a accusé le pouvoir de vouloir mettre en place une nouvelle constitution.
« Le régime vient de dévoiler, à travers les propositions faites par son parti et les déclarations de son porte-parole, sa volonté (…) de mettre en place une nouvelle constitution », a dit le Front dans un communiqué rendu public samedi à Nouakchott.
La constitution qui se prépare « consacre le pouvoir personnel et permet de contourner les articles qui freinent la perpétuation du pouvoir autocratique dans la constitution actuelle », a-t-il ajouté.
Un député de la majorité présidentielle a proposé une suppression de la clause constitutionnelle limitant le nombre de mandats présidentiels, au cours d’une séance du dialogue lancé le 29 septembre à Nouakchott.
De son côté, le porte parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, avait dit que « rien ne doit rester à l'abri de la volonté du peuple, seul habilité à créer la constitution et l'unique capable de l'annuler ».
Il a ajouté, lors d’un point de presse jeudi à Nouakchott, que « la volonté du peuple est au dessus de la constitution, du fait que c'est lui qui est à l'origine de son adoption ».
La constitution mauritanienne prévoit un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois.
Le FNDU a souligné dans son communiqué que les «constitutions ne sont pas un simple papier que l’on peut modifier ou abroger à sa guise et que l’on peut fouler à tout moment ».
Le Front a boycotté le dialogue en cours, au même titre que le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah.
MOO/od/APA
Source: http://www.apanews.net
« Le régime vient de dévoiler, à travers les propositions faites par son parti et les déclarations de son porte-parole, sa volonté (…) de mettre en place une nouvelle constitution », a dit le Front dans un communiqué rendu public samedi à Nouakchott.
La constitution qui se prépare « consacre le pouvoir personnel et permet de contourner les articles qui freinent la perpétuation du pouvoir autocratique dans la constitution actuelle », a-t-il ajouté.
Un député de la majorité présidentielle a proposé une suppression de la clause constitutionnelle limitant le nombre de mandats présidentiels, au cours d’une séance du dialogue lancé le 29 septembre à Nouakchott.
De son côté, le porte parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, avait dit que « rien ne doit rester à l'abri de la volonté du peuple, seul habilité à créer la constitution et l'unique capable de l'annuler ».
Il a ajouté, lors d’un point de presse jeudi à Nouakchott, que « la volonté du peuple est au dessus de la constitution, du fait que c'est lui qui est à l'origine de son adoption ».
La constitution mauritanienne prévoit un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois.
Le FNDU a souligné dans son communiqué que les «constitutions ne sont pas un simple papier que l’on peut modifier ou abroger à sa guise et que l’on peut fouler à tout moment ».
Le Front a boycotté le dialogue en cours, au même titre que le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah.
MOO/od/APA
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