
Pour tous ceux qui étaient présents au cours de la journée du 9 décembre 2009 au Palais des congrès pour la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, il était clair que les services du Premier ministère qui organisaient cette importante manifestation, étaient entrain de faire tout simplement de l’improvisation. Du discours prononcé par le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf aux invitations lancées en dernière minute aux hauts responsables de l’Etat pour assister à la cérémonie, visiblement tout était cousu de fil blanc.
Selon des indiscrétions que le journal Le Véridique a pu recueillir, le Premier ministre ignorait jusque la veille, l’existence de cette commémoration instituée par les Nations Unies et dont notre pays avait fait sa journée nationale de lutte contre la corruption. C’est à la dernière minute, alors que l’horaire de travail était bouclé, que l’un de ses conseillers qui était en disgrâce, dit-on et donc sans doute pour se donner du grade, lui aurait soufflé à l’oreille de ne pas oublier de célébrer cette journée surtout que cette année Mohamed Ould Abdel Aziz fait de la lutte contre la gabegie l’une de ses priorités pour son présent quinquennat. Sitôt dit, le Premier ministre, d’habitude si calme, aurait sursauté de son moelleux fauteuil avant de se mordre le doigt. Branle bas de combat à la Primature. Tout le staff est convoqué en catimini pour préparer le discours et prendre les dispositions qui s’imposent pour sauver ce qui peut l’être. Ouf, la manifestation sera organisée le lendemain au Palais de congrès mais de quelle manière ! L’improvisation et les bourdes du Premier ministre ont été remarqué lorsque pour tout programme de la journée, il n’y a eu que son discours et l’annonce, tenez-vous bien d’une marche que le parti UPR comptait organiser au cours de l’après midi de la même journée. Comme quoi, au sein du Premier ministère, on continue de croire, comme au bon vieux temps du très peu regretté PRDS que le parti au pouvoir est un appendice du Gouvernement. Cela est particulièrement vrai, si l’on sait que dans un beau geste d’infamie, le Premier ministre qui a raté le coche pour cette journée, a donné instruction à ses services de convoquer tous les fonctionnaires et agents de l’Etat à venir massivement grossir les rangs des marcheurs de l’UPR. D’ailleurs, fait notoire : il a été constaté qu’au cours de cette journée, il a été demandé à tout le personnel de débaucher à 13h30, alors que l’heure prévue pour les journées ordinaires est 16h. Le temps de se mettre quelque chose sous la dent puis de se rendre à la marche. Certains gestionnaires de ressources humaines, ont même poussé le zèle jusqu’à se présenter au point de départ de la marche muni de leur carnet de pointage pour y noter le personnel qui n’aurait pas répondu à l’appel. Certains usagers du service public en ont pâti de cette excès de zèle de celui qui pour se rattraper a ordonné cette mesure. La question qui taraude tous les esprits depuis cette gaffe mémorable est de savoir ce qu’attend le président de la République pour se débarrasser de son Premier ministre qui visiblement ne parle pas le même langage que lui ou du moins n’arrive pas à suivre le rythme dans la politique de lutte contre la gabegie. Comment expliquer que la veille, c’est le président de la République qui comme son habitude, s’est rendu au chevet des malades pour s’enquérir de leur situation à l’hôpital Cheikh Zayed alors que ce travail devrait être mené par le Premier ministre et son gouvernement. Pourquoi, c’est à chaque fois Ould Abdel Aziz qui doit donner instruction au gouvernement pour prendre telle ou telle autre mesure pour assainir la situation des finances publiques ? Ne dit-on pas que lorsque la tête est pourrie, le reste du corps ne peut qu’être affecté ? C’est le cas ici pour notre gouvernement. Du moment que le Premier ministre traîne du pied pour mettre à exécution les politiques initiées par le président de la République notamment en matière de lutte contre la prévarication, il reste évident que son équipe gouvernementale va rester les bras croisés en attendant que des ordres viennent d’en haut. Tous les observateurs s’accordent à dire que l’actuel gouvernement et son chef ne suivent pas le rythme du président de la République notamment dans la guerre qu’il livre contre les moufcidines. Une guerre qui a permis jusque-là de faire renflouer les caisses de l’Etat de plusieurs milliards d’ouguiyas injustement dilapidés et dont les auteurs bénéficiaient jusque-là d’une impunité totale. Elle a permis également d’instaurer la bonne gouvernance comme règle et non plus comme un slogan de consommation. Ce qui n’est pas peu pour tous ceux qui savent le degré de gaspillage et de corruption qui gangrenaient notre administration publique et l’empêchaient de jouer véritablement son rôle de locomotive du développement.
Source: Le Veridique
Selon des indiscrétions que le journal Le Véridique a pu recueillir, le Premier ministre ignorait jusque la veille, l’existence de cette commémoration instituée par les Nations Unies et dont notre pays avait fait sa journée nationale de lutte contre la corruption. C’est à la dernière minute, alors que l’horaire de travail était bouclé, que l’un de ses conseillers qui était en disgrâce, dit-on et donc sans doute pour se donner du grade, lui aurait soufflé à l’oreille de ne pas oublier de célébrer cette journée surtout que cette année Mohamed Ould Abdel Aziz fait de la lutte contre la gabegie l’une de ses priorités pour son présent quinquennat. Sitôt dit, le Premier ministre, d’habitude si calme, aurait sursauté de son moelleux fauteuil avant de se mordre le doigt. Branle bas de combat à la Primature. Tout le staff est convoqué en catimini pour préparer le discours et prendre les dispositions qui s’imposent pour sauver ce qui peut l’être. Ouf, la manifestation sera organisée le lendemain au Palais de congrès mais de quelle manière ! L’improvisation et les bourdes du Premier ministre ont été remarqué lorsque pour tout programme de la journée, il n’y a eu que son discours et l’annonce, tenez-vous bien d’une marche que le parti UPR comptait organiser au cours de l’après midi de la même journée. Comme quoi, au sein du Premier ministère, on continue de croire, comme au bon vieux temps du très peu regretté PRDS que le parti au pouvoir est un appendice du Gouvernement. Cela est particulièrement vrai, si l’on sait que dans un beau geste d’infamie, le Premier ministre qui a raté le coche pour cette journée, a donné instruction à ses services de convoquer tous les fonctionnaires et agents de l’Etat à venir massivement grossir les rangs des marcheurs de l’UPR. D’ailleurs, fait notoire : il a été constaté qu’au cours de cette journée, il a été demandé à tout le personnel de débaucher à 13h30, alors que l’heure prévue pour les journées ordinaires est 16h. Le temps de se mettre quelque chose sous la dent puis de se rendre à la marche. Certains gestionnaires de ressources humaines, ont même poussé le zèle jusqu’à se présenter au point de départ de la marche muni de leur carnet de pointage pour y noter le personnel qui n’aurait pas répondu à l’appel. Certains usagers du service public en ont pâti de cette excès de zèle de celui qui pour se rattraper a ordonné cette mesure. La question qui taraude tous les esprits depuis cette gaffe mémorable est de savoir ce qu’attend le président de la République pour se débarrasser de son Premier ministre qui visiblement ne parle pas le même langage que lui ou du moins n’arrive pas à suivre le rythme dans la politique de lutte contre la gabegie. Comment expliquer que la veille, c’est le président de la République qui comme son habitude, s’est rendu au chevet des malades pour s’enquérir de leur situation à l’hôpital Cheikh Zayed alors que ce travail devrait être mené par le Premier ministre et son gouvernement. Pourquoi, c’est à chaque fois Ould Abdel Aziz qui doit donner instruction au gouvernement pour prendre telle ou telle autre mesure pour assainir la situation des finances publiques ? Ne dit-on pas que lorsque la tête est pourrie, le reste du corps ne peut qu’être affecté ? C’est le cas ici pour notre gouvernement. Du moment que le Premier ministre traîne du pied pour mettre à exécution les politiques initiées par le président de la République notamment en matière de lutte contre la prévarication, il reste évident que son équipe gouvernementale va rester les bras croisés en attendant que des ordres viennent d’en haut. Tous les observateurs s’accordent à dire que l’actuel gouvernement et son chef ne suivent pas le rythme du président de la République notamment dans la guerre qu’il livre contre les moufcidines. Une guerre qui a permis jusque-là de faire renflouer les caisses de l’Etat de plusieurs milliards d’ouguiyas injustement dilapidés et dont les auteurs bénéficiaient jusque-là d’une impunité totale. Elle a permis également d’instaurer la bonne gouvernance comme règle et non plus comme un slogan de consommation. Ce qui n’est pas peu pour tous ceux qui savent le degré de gaspillage et de corruption qui gangrenaient notre administration publique et l’empêchaient de jouer véritablement son rôle de locomotive du développement.
Source: Le Veridique