Lettre de condoléances Balas à Mohamed ould Abdel Aziz.



Dakar le 23 décembre 2015

A mon frère, Mohamed ould Abdel Aziz !

Je m'adresse à vous de Dakar, où je suis venu célébrer la naissance de notre Prophète Mohamed
( PSL ) avec un autre de vos amis, Thierno Madani Tall.
C'est hier , dès que la catastrophe s'est produite, que mon responsable de la stratégie politique, m'a annoncé, la triste nouvelle de la disparition de Ahmed ould Abdoul Aziz, votre fils.
Je m'adresse au père de famille Mohamed ould Abdel Aziz, que vous êtes, totalement bouleversé et abasourdi.
Je comprends parfaitement votre peine, pour l'avoir vécu le 16 août 2013, quand je perdais ma fille d'une trentaine d'années. A coup sûr, quand un être humain, perd une partie de sa chair, quelque soit la grandeur de sa foi et des responsabilités qu'il occupe, il se ramène à sa plus simple expression et en souffre comme le plus commun des mortels.
Je prie Allah , Soubhanahou wa Ta'Ala, de vous donner la force d'être au dessus de cette dure épreuve. Amine.
Thierno Madani Tall, que vous avez reçu deux fois dans une même semaine lors d'une de ses visites en Mauritanie, est également attristé et vous a déjà adressé par la voie diplomatique, ses sincères condoléances. Il adresse ses prières à votre défunt fils, ainsi qu'à son compagnon d'infortune, Cheikh Oumar Ndiaye pour qu'ils reposent en paix et à FIRDAWSI.
Notre regretté national, Ahmed ould Abdel Aziz s'en est allé dans l'au-delà avec son frère et ami, Cheikh Oumar Ndiaye, la main dans la main, en adressant au peuple de Mauritanie un message, comme pour lui dire: vous qui restez ici bas: " tenez vous bien, la main dans la main comme nous".
N'est ce pas là , le meilleur message outre tombe que leurs autres frères mauritaniens doivent méditer ? afin qu'ils invitent l'ensemble des mauritaniens, de toutes couleurs et de toutes races ou ethnies, à "vivre bien", pour ce laps de temps qu'ils auront à passer ensemble sur cette terre hostile, car tout les condamne à se lier jusqu'à l'imparable mort.
Cette mort brutale vient me consolider encore plus dans ma conviction que les noirs et les maures de Mauritanie sont tenus, voir, obligés de se tenir les mains, de s'aimer, de se respecter mutuellement et de vivre ensemble parce qu'ils mourront ensemble.
Mon cher ami et frère, Mohamed ould Abdel Aziz, vous le savez autant que moi, nous appartenons tous à Dieu et que nous lui retournerons.

Je ne terminerai pas sans m'enorgueillir des gestes d'amitié de vos frères: Macky, Mamadou Yousoufou, IBK, les envoyés de Djammé et de Kondé, qui, dès l'annonce de la nouvelle, malgré leur agenda très chargé, ont fait le déplacement de Nouakchott, pour être à vos côtés. La Mauritanie, toute entière leur doit reconnaissance.
L'histoire s'est à nouveau répètée, de mon strapontin de "blou" des années 1966, j'avais aussi noté que c'étaient Feu: Léopold Sedar Senghor, Modibo Keita, Amadou Aidjo, Diory Amani, Ahmed SEKOU Toure, Kuwame Krumah, qui avaient volé au secours de notre frêle Mauritanie à Adis Abeba en 1963, pour lui permettre d'accéder à L'organisation de l'unité africaine, (OUA), porte d'entrée à l'Organisation des Nations Unies( ONU), alors qu'un autre pays voisin tenait coûte que coûte à la phagocyter. Comme quoi , C'est effectivement aux moments pénibles qu'on reconnaît véritablement ses amis;
Incha'Allah ! dès que je serai de retour chez nous, je me ferai le devoir, l'obligation, de venir vous présenter de vive voix, mes condoléances, celles de ma famille et de l'ensemble des militants du parti Arc-en-ciel Le PMC.
Que la terre leur soit légère et qu'Allah Le Miséricordieux les héberge dans son paradis éternel.

Votre frère et ami
Balas

Dimanche 3 Janvier 2016
Boolumbal Boolumbal
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