Et pendant que le « Général » dort tranquillement sur son oreiller, et pendant que le peuple de Mauritanie souffre de tous les maux imaginables; les lobbyistes du « troisième mandat » s’activent doucement mais surement.
On commence à les voir s’afficher, les entendre un peu partout, à tous les niveaux avec un discours bien rodé, pour préparer psychologiquement d’abord les « esprits faibles » du peuple de Mauritanie à l’éventualité d’un troisième mandat. Il sont à la recherche de la moindre faille et de la part du peuple, des règles, et des lois qui gouvernent ce peuple; une faille pour légitimer ce qui est déjà en gestation dans leurs têtes. Mais le « peuple » les attend au tournant, oui le peuple conscient de Mauritanie, les attend.
C’est un fait, le Général , va partir, bon gré mal gré, car aucune issue légitime, légale n’existe; tous les trous ont été bouchés, par « hasard » peut-être mais bouchés quand même.
Et les arguments qui nous permettent de l’affirmer tiennent tout simplement aux trois articles clés de la loi fondamentale sur le sujet; l’article 28, 29 et l’article 99. L’article 28 consacre expressément ce principe de la limitation du mandat présidentiel alors que l’article 29 lui en donne une certaine assise religieuse, une certaine sacralité. En effet, en rappel pour « certains », étant musulman faire le serment par le nom d’Allah de ne point souscrire « directement » ou « indirectement » à une quelconque modification de la durée du mandat présidentiel, est un engagement pris devant Dieu ; en dépit de celui pris devant le peuple et devant le Monde entier ; et étant dans une République Islamique, bafouer un tel serment ; c’est renier officiellement ce qui fait le sceau de l’Etat Mauritanien : « l’Islam » ; et Mohamed ould Abdel Aziz le sait bien.
L’article 99 pose le principe de légitimité de toute révision constitutionnelle, allant dans ce sens ; notamment du principe de « l’alternance démocratique au pouvoir » assise sur celui de la limitation du mandat présidentiel.
De plus, qu’est-ce qui pourrait rendre légitime un « troisième mandat », son bilan ?, absolument pas ; car l’ardoise que va laisser le Général au peuple de Mauritanie sera salée; à tous les niveaux et on le sent déjà ; pas besoin de chiffres pour le constater ; il suffit juste d’observer autour de soi et sentir la détresse du peuple venir de partout, un peuple qui est au bord de l’implosion dû à ses innombrables souffrances quotidiennes.
Et d’aucuns ont brandi l’argument de la « volonté populaire », oui la théorie consistant à dire que ce peuple qui l’a mandaté pour les deux mandats, est habilité, ce même peuple, à lui accorder un troisième. Et on veut asseoir cette théorie sur l’article 2 de la loi fondamentale qui dispose notamment que :
« Le peuple est la source de tout pouvoir » et plus loin que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants élus et par la voie de référendum… » ; Mais de quel peuple s’agit-il ? Et quels représentants ? un peuple qui agit sous influence a-t-il agi librement ?; un peuple qu’on corrompt pour son oui, a-t-il agi librement ?; un peuple dont il faut apprendre à la majorité comment « voter » le jour du vote dans l’isoloir ? De quel peuple s’agit-il ? Et les représentants sont sensés véhiculer les intérêts suprêmes du peuple , et alors peut- on parler de « représentation populaire » dans la mesure où ceux qui en sont sensé, ne sont que des griots faisant les éloges du chef au parlement, au lieu de parler des souffrances du peuple.
Les rédacteurs de la Constitution, ont dû prendre en compte tous ces aspects du peuple de Mauritanie, vulnérable, facilement influençable, pour le protéger contre les possibles pulsions d’un quelconque « tyran » qui veut se maintenir au pouvoir illégalement, illégitimement.
Et Il serait intelligent pour les « soldats du diable » déguisés en « Avocat du peuple », en « parlementaire » , en « opposant politique » et j’en passe; de déposer les armes et se ranger véritablement du coté du peuple pendant qu’il est encore temps, et avant que le « diable » ne finisse de croquer leurs âmes , qui seraient alors perdues et quel gâchis ça sera.
La « prostitution intellectuelle » de certains jeunes et pas que, qui sont sensé incarner l’espoir de tout un peuple, pour des lendemains meilleurs est d’une ignominie qui désole à bien des égards mais le « jour finira par se lever ».
Cheikhna M’bouh Tandia
Etudiant en Droit
Source : cheikhna Mbouh
On commence à les voir s’afficher, les entendre un peu partout, à tous les niveaux avec un discours bien rodé, pour préparer psychologiquement d’abord les « esprits faibles » du peuple de Mauritanie à l’éventualité d’un troisième mandat. Il sont à la recherche de la moindre faille et de la part du peuple, des règles, et des lois qui gouvernent ce peuple; une faille pour légitimer ce qui est déjà en gestation dans leurs têtes. Mais le « peuple » les attend au tournant, oui le peuple conscient de Mauritanie, les attend.
C’est un fait, le Général , va partir, bon gré mal gré, car aucune issue légitime, légale n’existe; tous les trous ont été bouchés, par « hasard » peut-être mais bouchés quand même.
Et les arguments qui nous permettent de l’affirmer tiennent tout simplement aux trois articles clés de la loi fondamentale sur le sujet; l’article 28, 29 et l’article 99. L’article 28 consacre expressément ce principe de la limitation du mandat présidentiel alors que l’article 29 lui en donne une certaine assise religieuse, une certaine sacralité. En effet, en rappel pour « certains », étant musulman faire le serment par le nom d’Allah de ne point souscrire « directement » ou « indirectement » à une quelconque modification de la durée du mandat présidentiel, est un engagement pris devant Dieu ; en dépit de celui pris devant le peuple et devant le Monde entier ; et étant dans une République Islamique, bafouer un tel serment ; c’est renier officiellement ce qui fait le sceau de l’Etat Mauritanien : « l’Islam » ; et Mohamed ould Abdel Aziz le sait bien.
L’article 99 pose le principe de légitimité de toute révision constitutionnelle, allant dans ce sens ; notamment du principe de « l’alternance démocratique au pouvoir » assise sur celui de la limitation du mandat présidentiel.
De plus, qu’est-ce qui pourrait rendre légitime un « troisième mandat », son bilan ?, absolument pas ; car l’ardoise que va laisser le Général au peuple de Mauritanie sera salée; à tous les niveaux et on le sent déjà ; pas besoin de chiffres pour le constater ; il suffit juste d’observer autour de soi et sentir la détresse du peuple venir de partout, un peuple qui est au bord de l’implosion dû à ses innombrables souffrances quotidiennes.
Et d’aucuns ont brandi l’argument de la « volonté populaire », oui la théorie consistant à dire que ce peuple qui l’a mandaté pour les deux mandats, est habilité, ce même peuple, à lui accorder un troisième. Et on veut asseoir cette théorie sur l’article 2 de la loi fondamentale qui dispose notamment que :
« Le peuple est la source de tout pouvoir » et plus loin que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants élus et par la voie de référendum… » ; Mais de quel peuple s’agit-il ? Et quels représentants ? un peuple qui agit sous influence a-t-il agi librement ?; un peuple qu’on corrompt pour son oui, a-t-il agi librement ?; un peuple dont il faut apprendre à la majorité comment « voter » le jour du vote dans l’isoloir ? De quel peuple s’agit-il ? Et les représentants sont sensés véhiculer les intérêts suprêmes du peuple , et alors peut- on parler de « représentation populaire » dans la mesure où ceux qui en sont sensé, ne sont que des griots faisant les éloges du chef au parlement, au lieu de parler des souffrances du peuple.
Les rédacteurs de la Constitution, ont dû prendre en compte tous ces aspects du peuple de Mauritanie, vulnérable, facilement influençable, pour le protéger contre les possibles pulsions d’un quelconque « tyran » qui veut se maintenir au pouvoir illégalement, illégitimement.
Et Il serait intelligent pour les « soldats du diable » déguisés en « Avocat du peuple », en « parlementaire » , en « opposant politique » et j’en passe; de déposer les armes et se ranger véritablement du coté du peuple pendant qu’il est encore temps, et avant que le « diable » ne finisse de croquer leurs âmes , qui seraient alors perdues et quel gâchis ça sera.
La « prostitution intellectuelle » de certains jeunes et pas que, qui sont sensé incarner l’espoir de tout un peuple, pour des lendemains meilleurs est d’une ignominie qui désole à bien des égards mais le « jour finira par se lever ».
Cheikhna M’bouh Tandia
Etudiant en Droit
Source : cheikhna Mbouh