Le chef du centre de la SOMELEC au Ksar limogé



Le chef du centre de la SOMELEC au Ksar limogé
La moralisation des établissements publics continue. Dans la tourmente depuis belle lurette, la Somelec prend le taureau par les cornes pour tenter d’assainir sa gestion. Il semble que le centre du Ksar soit dans l’œil du cyclone


Ainsi, le directeur général de la Somelec a fait remplacé M. Hénoune Ould Ahmed Salem par son adjoint, M.Issa Ould El Moustapha pour tenir le poste de chef de centre de la Somelec au Ksar. De même, des demandes d’explication auraient été libellées à l’encontre de plusieurs responsables de la société liées à la mauvaise gestion et au laisser aller. Il ne serait pas surprenant qu’à la suite de cette opération main propre qu’un grand chambardement ait lieu pour faire tomber des têtes dans les semaines à venir. En fait le sommet n’est pas plus pourri que la base. Les techniciens, particulièrement sont les plus mafieux et les plus insolents qui soient qui volent la société jour et nuit sans état d’âme. Il suffit, pour s’en convaincre, de jeter un œil sur leur train de vie pour se rendre à l’évidence. Pas plus qu’il y a 48 heures, un technicien de la société, répondant au nom de Diaw, utilisait la voiture de fonction qui lui a été affectée pour aller faire des dépannages qui sur un poteau qui n’a jamais connu de problème qu’après le passage d’une équipe de la Somelec dont un des employés a été aperçu au dessus du poteau en question. L’homme s’est rempli les poches auprès des abonnés qui le sollicitaient durant toute la nuit. C’était, semble til, à El Mina non loin du garage Arafat.

Réflexion à Nouakchott sur les conditions de vie des immigrés ouest africains en Mauritanie
Le ministère de la fonction publique et de l’emploi en Mauritanie a organisé lundi à Nouakchott une réflexion autour d’une étude relative aux conditions de vie et de travail des immigrés ouest africains dans ce pays, a constaté APA. L’étude en question a été élaborée par le Bureau international du travail (BIT) sur la base d’échantillons de migrants prélevés dans les villes de Nouakchott, Nouadhibou et Rosso. Ouvrant la réflexion qui dure 3 jours, le secrétaire général du ministère mauritanien de la fonction publique et de l’emploi, Mohamed Ould Chriv Ahmed, a expliqué que le phénomène de la migration a considérablement pris de l’ampleur ces dernières années en Afrique de façon générale et dans la sous région en particulier. « Cela est dû aux facteurs de la pauvreté grandissante, de l’instabilité politique et sociale et de la mondialisation économique », a-t-il estimé. Ould Chriv Ahmed a rappelé que la Mauritanie est signataire des conventions ayant trait à la migration comme la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs immigrés et des membres de leurs familles ainsi que la Convention de Genève de 1951 sur la situation des réfugiés. Pour sa part, la représentante du BIT, Patricia Ezmat Mirin, a déploré le fait que les statistiques sur la migration démontrent que 50% des immigrés sont des femmes dont la majorité se trouvent en Afrique.

Energie nucléaire : Nouakchott adopte le nucléaire civil
Dans le conseil des ministres de jeudi dernier, le gouvernement de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a examiné et adopté un projet de décret sur l'utilisation de l'énergie nucléaire civile. Le projet de décret a pour objectif d'édicter "des normes de base relatives à la protection sanitaire des professionnels et des populations, par rapport aux rejets liquides et gazeux des substances radioactives, ainsi que la dissémination illicite de sources de rayonnement ionisant", selon un communiqué rendu public à l’issue de ce conseil des ministres. Le décret propose également un système de contrôle pour "le respect strict" des normes internationales en la matière. Par ailleurs, au cours de cette séance hebdomadaire, il a été examiné et adopté un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Charte africaine de la Jeunesse (CAJ), à l'occasion du Conseil des ministres du jeudi, annonce un communiqué publié vendredi.

Signé à Banjul (Gambie) le 2 juillet 2006, la Charte africaine de la Jeunesse vise à assurer l'implication effective des jeunes dans le débat et le processus de prise de décision sur le développement national. La charte constitue la base juridique de la participation de cette frange majoritaire de la population mauritanienne dans les structures et instances gouvernementales, tant au niveau national qu'international.


Source: Le quotidien Nouakchott

Jeudi 12 Novembre 2009
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