Le 11 novembre 2014, trois défenseurs des Droits humains, Biram Dah Abeïd, président de
l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritaanie, lauréat du prix
des droits de l'homme des Nations unies 2013, Brahim Bilal vice-président du même
mouvement, et Djiby Sow, président de Kawtal Ngam Yellitaare, ont été mis aux
arrêts. D'autres militants des Droits humains sont toujours sous la menace de la justice sous
les ordres du général Aziz, à Nouakchott. Leur crime ? Avoir initié une caravane contre les
expropriations et l'esclavage fonciers dans plusieurs localités du Sud mauritanien.
Le 15 janvier 2015 à Rosso, à la suite d’un procès que d’aucuns jugent politique et expéditif
Biram Dah Abeïd, Brahim Bilal et Djiby Sow ont été condamnés d’abord à 2 ans de
prison, puis envoyés dans une autre juridiction ensuite incarcérés par la justice
mauritanienne, faisant ainsi fi de l’appel introduit par la défense de ces porte-voix des sans
voix.
Conscients de l’impérieuse nécessité de porter assistance à ces militants infatigables des
Droits humains, nous ; Mauritaniens, associations, organisations, partis politiques
mauritaniens de la diaspora en France, constitués en Comité de soutien aux « détenus
politiques et d'opinion » :
- appelons tous les épris de justice de tous horizons à soutenir la cause des Droits Humains
en Mauritanie,
- dénonçons les arrestations et les détentions arbitraires des défenseurs de la cause antiesclavagiste
et anti-raciste en Mauritanie,
- refusons avec vigueur l'instrumentalisation de la justice à des fins bassement
politiciennes,
- dénonçons les manœuvres obscures d'une supposée ligue des Ulémas mauritaniens
émettant une étrange Fatwa rendant illicite l'esclavage le 26 Mars 2015, tout en faisant fi
du sort des militants abolitionnistes emprisonnés
- et exigeons la libération immédiate et sans conditions des défenseurs des Droits humains
en Mauritanie.
Le comité de soutien des détenus d’Aleg
Fait à Paris le 8 Avril 2015
l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritaanie, lauréat du prix
des droits de l'homme des Nations unies 2013, Brahim Bilal vice-président du même
mouvement, et Djiby Sow, président de Kawtal Ngam Yellitaare, ont été mis aux
arrêts. D'autres militants des Droits humains sont toujours sous la menace de la justice sous
les ordres du général Aziz, à Nouakchott. Leur crime ? Avoir initié une caravane contre les
expropriations et l'esclavage fonciers dans plusieurs localités du Sud mauritanien.
Le 15 janvier 2015 à Rosso, à la suite d’un procès que d’aucuns jugent politique et expéditif
Biram Dah Abeïd, Brahim Bilal et Djiby Sow ont été condamnés d’abord à 2 ans de
prison, puis envoyés dans une autre juridiction ensuite incarcérés par la justice
mauritanienne, faisant ainsi fi de l’appel introduit par la défense de ces porte-voix des sans
voix.
Conscients de l’impérieuse nécessité de porter assistance à ces militants infatigables des
Droits humains, nous ; Mauritaniens, associations, organisations, partis politiques
mauritaniens de la diaspora en France, constitués en Comité de soutien aux « détenus
politiques et d'opinion » :
- appelons tous les épris de justice de tous horizons à soutenir la cause des Droits Humains
en Mauritanie,
- dénonçons les arrestations et les détentions arbitraires des défenseurs de la cause antiesclavagiste
et anti-raciste en Mauritanie,
- refusons avec vigueur l'instrumentalisation de la justice à des fins bassement
politiciennes,
- dénonçons les manœuvres obscures d'une supposée ligue des Ulémas mauritaniens
émettant une étrange Fatwa rendant illicite l'esclavage le 26 Mars 2015, tout en faisant fi
du sort des militants abolitionnistes emprisonnés
- et exigeons la libération immédiate et sans conditions des défenseurs des Droits humains
en Mauritanie.
Le comité de soutien des détenus d’Aleg
Fait à Paris le 8 Avril 2015