
Six millions d'électeurs étaient appelés mardi à choisir 113 députés. Le scrutin s'est déroulé dans le calme. Il n'y a pas de taux de participation officiel pour le moment. Selon les observateurs, elle serait faible. Le scrutin était boycotté par l'opposition qui depuis des mois dénonce un coup d'Etat constitutionnel du président Mamadou Tandja. Ces élections se sont tenues en dépit des appels de la communauté internationale à un report du scrutin. La CEDEAO ne reconnaitra pas le résultat de ces élections - qui ne sont pas attendus avant 72 heures -, et qui annonce qu'elle suspend le Niger de ces instances.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a tapé fort. En ne reconnaissant pas les résultats de cette élection et en suspendant le Niger de ses instances, l'organisation sous-régionale entend démontrer qu'il n'y a pas que la crise guinéenne qui mérite d'être sanctionnée.
Dans un communiqué publié mardi soir, le président en exercice de la CEDEAO, le nigérian Umaru Yar'Adua, estime que ces élections se sont tenues au mépris total des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO et témoigne de la volonté des autorités nigériennes de poursuivre dans la voie de l'illégalité constitutionnelle.
Samedi dernier, les chefs d'Etat réunis en sommet avaient demandé au président Tandja de reporter sine die les législatives, faute de quoi la CEDEAO appliquerait immédiatement et automatiquement des sanctions.
Les élections ont eu lieu, les sanctions vont tomber : selon le communiqué du président nigérian, la CEDEAO ne reconnaîtra pas le résultat de ce scrutin et les autorités nigériennes n'assisteront plus aux sommets de chefs d'Etat et aux réunions ministérielles de la CEDEAO.
Mais les chefs d’Etat de la sous-région laissent encore une chance au président Tanja de ne pas s’isoler définitivement. Un médiateur a été nommé. Les acteurs politiques nigériens sont invités à participer à une réunion consultative le 30 octobre prochain, à Abuja.
source : RFI
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a tapé fort. En ne reconnaissant pas les résultats de cette élection et en suspendant le Niger de ses instances, l'organisation sous-régionale entend démontrer qu'il n'y a pas que la crise guinéenne qui mérite d'être sanctionnée.
Dans un communiqué publié mardi soir, le président en exercice de la CEDEAO, le nigérian Umaru Yar'Adua, estime que ces élections se sont tenues au mépris total des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO et témoigne de la volonté des autorités nigériennes de poursuivre dans la voie de l'illégalité constitutionnelle.
Samedi dernier, les chefs d'Etat réunis en sommet avaient demandé au président Tandja de reporter sine die les législatives, faute de quoi la CEDEAO appliquerait immédiatement et automatiquement des sanctions.
Les élections ont eu lieu, les sanctions vont tomber : selon le communiqué du président nigérian, la CEDEAO ne reconnaîtra pas le résultat de ce scrutin et les autorités nigériennes n'assisteront plus aux sommets de chefs d'Etat et aux réunions ministérielles de la CEDEAO.
Mais les chefs d’Etat de la sous-région laissent encore une chance au président Tanja de ne pas s’isoler définitivement. Un médiateur a été nommé. Les acteurs politiques nigériens sont invités à participer à une réunion consultative le 30 octobre prochain, à Abuja.
source : RFI