
L’absence d’une liste AJD/MR pendant l’élection municipale de MBAGNE est tout simplement inacceptable et inadmissible et ceci quelque soit les raisons évoquées par les responsables du bureau politique.
Au delà de la déception, cette absence illustre la léthargie et le manque d’audace du bureau politique et si besoin la paresse et le manque d’ambition des membres de la direction politique. Le parti à défaut d’avoir sa propre liste pouvait s’allier avec un autre parti pour proposer une alternative et par l’occasion obtenir des conseillers municipaux.
Cette situation montre clairement que le parti n’a tiré aucune leçon de son échec aux élections présidentielles de 2009.Les responsables politiques du parti nous expliquent que les principales raisons de notre échec durant l’élection présidentielle de 2009 sont entre autre l’affaire Taqadoumy, le manque de moyen, et la campagne de dénigrement orchestré par les adversaires dans la vallée.
Néanmoins pour les observateurs de la scène politique, les arguments avancés par la direction politique de l’A.J.D/MR ne sont rien d’autre que des excuses pour taire des problèmes de fond qui constituent aux yeux des militants les principales raisons de l’échec et de l’agonie politique du parti.
En réalité l’échec de l’A.J.D/MR s’explique par le manque de dynamisme des cadres du bureau politique, mais surtout par le manque d’ouverture et l’absence d’une stratégie de conquête qui doit passer par une organisation et un encadrement rigoureux des sections dans les départements et régions.
L’AJD/MR a besoin d'une refondation et d’une réorganisation pour aller vers plus de professionnalisme et optimiser le fonctionnement de toutes les instances. Cette refondation doit se faire au niveau de l’organisation interne, au niveau des alliances stratégiques mais aussi au niveau de l’organisation de la base populaire dans toutes les régions et plus particulièrement à l’intérieur du pays.
Le Bureau politique est à revoir, il faut du sang neuf, faire entrer des femmes et des hommes compétents, capables de battre campagne dans leur village, région d’origine ; l’ancrage local doit être exigé.
Faire un bilan et mettre en évidence le travail et l’apport de chaque membre du bureau et procéder au remplacement des personnes défaillantes.
Le parti doit avoir le courage de reconnaître ses manquements et tendre la main dans un esprit de réconciliation et de pardon à toutes les personnes qui souhaitent retravailler avec le parti. Les responsables du parti doivent avoir à l’esprit que chaque voix compte et le parti ne peut se permettre le luxe de voir partir des pans entiers de militants. Comment peut-on théoriser la réconciliation nationale en acceptant de rencontrer des tortionnaires et refuser de dialoguer avec ses propres militants ?
Le parti a perdu énormément de voix dans les villes comme Kaédi, Selibaby, Nouakchott, Boghé, etc.…. La fierté et l’orgueil ne servent à rien en politique, il faudrait plutôt de l’audace et du courage
Les responsables du parti ne se déplacent dans les régions du Sud que pendant la campagne électorale, ceci est inacceptable, ils doivent se rendre dans ces localités bien avant les élections pour organiser des réunions de travail, faire de la prospection pour mettre en place des structures viables avec des hommes et femmes convaincus et travailleurs.
Si ce travail avait été fait, le parti allait participer aux élections de Mbagne avec sa propre liste.
Un plan de recrutement de membres doit être mis en place. Le parti doit s’ouvrir séduire et attirer de potentiels membres.
L’AJD/MR doit avoir dans les sections régionales et départementales, des cadres et des personnalités connues et mures pour conduire des listes dans le cadre des élections locales.
Aujourd’hui à l’exception de Nouadhibou et de Nouakchott ou le parti a des sections bien implantées avec des personnes expérimentées et capables de conduire des listes électorales au niveau local, en se basant sur les résultats des élections du 18 Juillet 2009, l’A.J.D/MR n’a aucun département où il est en position de remporter une élection locale.
Le parti manque de personnalités d’envergures capables de le représenter dans le cadre d’une échéance électorale locale à l’intérieur du pays.
Les jeunes constituent le pilier le plus important de l’A.J.D/MR, mais force est de reconnaître que nous sommes dans une réalité sociopolitique ou un jeune a peu de chance d’être élu s’il se présente dans une élection face à un adversaire plus âgé.
Le parti doit revoir son discours et s’ouvrir vers les organisations politiques avec lesquelles nous avons la même ligne politique et les mêmes revendications.
L’AJD/MR doit engager des concertations franches avec toutes les organisations politiques que sont les FLAM, PMC, KHB et sa mouvance, IMEJ, etc.….dans le but de mettre en place un cadre de travail et de concertation commun afin de créer un troisième pole politique à coté de la majorité et de l’opposition.
Pour les échéances électorales locales à venir L’AJD/MR doit présenter des candidatures uniques avec les organisations politiques citées précédemment.
Evidemment cela représente un travail titanesques et cela requiert une volonté politique hors du commun compte tenu des divergences politiques qui existent entre ces différentes organisations politiques.
Sur la question des FLAM, les responsables de l’AJD/MR doivent faire preuve d’audace et d’ouverture politique, faire table rase sur le passé et surtout mettre en avant ce que nous partageons en commun à savoir que nous sommes et surtout que nous nous battons pour le même idéale politique.
Nous devons prendre en considération que nous sommes le seul parti politique sur le terrain qui doit tendre la main aux FLAM et les encourager à venir sur le terrain et travailler avec nous pour donner un second souffle au combat pour le recouvrement de notre dignité politique.
Ceci est le cri de cœur d’un militant de l’AJD/MR qui veut voir le parti grandir.
Les débats et les revendications en interne au sein des instances du parti n’ont jamais débouché sur des prises de décision concrètes.
Ibrahim Mody Ciré
Lyon- France.
Au delà de la déception, cette absence illustre la léthargie et le manque d’audace du bureau politique et si besoin la paresse et le manque d’ambition des membres de la direction politique. Le parti à défaut d’avoir sa propre liste pouvait s’allier avec un autre parti pour proposer une alternative et par l’occasion obtenir des conseillers municipaux.
Cette situation montre clairement que le parti n’a tiré aucune leçon de son échec aux élections présidentielles de 2009.Les responsables politiques du parti nous expliquent que les principales raisons de notre échec durant l’élection présidentielle de 2009 sont entre autre l’affaire Taqadoumy, le manque de moyen, et la campagne de dénigrement orchestré par les adversaires dans la vallée.
Néanmoins pour les observateurs de la scène politique, les arguments avancés par la direction politique de l’A.J.D/MR ne sont rien d’autre que des excuses pour taire des problèmes de fond qui constituent aux yeux des militants les principales raisons de l’échec et de l’agonie politique du parti.
En réalité l’échec de l’A.J.D/MR s’explique par le manque de dynamisme des cadres du bureau politique, mais surtout par le manque d’ouverture et l’absence d’une stratégie de conquête qui doit passer par une organisation et un encadrement rigoureux des sections dans les départements et régions.
L’AJD/MR a besoin d'une refondation et d’une réorganisation pour aller vers plus de professionnalisme et optimiser le fonctionnement de toutes les instances. Cette refondation doit se faire au niveau de l’organisation interne, au niveau des alliances stratégiques mais aussi au niveau de l’organisation de la base populaire dans toutes les régions et plus particulièrement à l’intérieur du pays.
Le Bureau politique est à revoir, il faut du sang neuf, faire entrer des femmes et des hommes compétents, capables de battre campagne dans leur village, région d’origine ; l’ancrage local doit être exigé.
Faire un bilan et mettre en évidence le travail et l’apport de chaque membre du bureau et procéder au remplacement des personnes défaillantes.
Le parti doit avoir le courage de reconnaître ses manquements et tendre la main dans un esprit de réconciliation et de pardon à toutes les personnes qui souhaitent retravailler avec le parti. Les responsables du parti doivent avoir à l’esprit que chaque voix compte et le parti ne peut se permettre le luxe de voir partir des pans entiers de militants. Comment peut-on théoriser la réconciliation nationale en acceptant de rencontrer des tortionnaires et refuser de dialoguer avec ses propres militants ?
Le parti a perdu énormément de voix dans les villes comme Kaédi, Selibaby, Nouakchott, Boghé, etc.…. La fierté et l’orgueil ne servent à rien en politique, il faudrait plutôt de l’audace et du courage
Les responsables du parti ne se déplacent dans les régions du Sud que pendant la campagne électorale, ceci est inacceptable, ils doivent se rendre dans ces localités bien avant les élections pour organiser des réunions de travail, faire de la prospection pour mettre en place des structures viables avec des hommes et femmes convaincus et travailleurs.
Si ce travail avait été fait, le parti allait participer aux élections de Mbagne avec sa propre liste.
Un plan de recrutement de membres doit être mis en place. Le parti doit s’ouvrir séduire et attirer de potentiels membres.
L’AJD/MR doit avoir dans les sections régionales et départementales, des cadres et des personnalités connues et mures pour conduire des listes dans le cadre des élections locales.
Aujourd’hui à l’exception de Nouadhibou et de Nouakchott ou le parti a des sections bien implantées avec des personnes expérimentées et capables de conduire des listes électorales au niveau local, en se basant sur les résultats des élections du 18 Juillet 2009, l’A.J.D/MR n’a aucun département où il est en position de remporter une élection locale.
Le parti manque de personnalités d’envergures capables de le représenter dans le cadre d’une échéance électorale locale à l’intérieur du pays.
Les jeunes constituent le pilier le plus important de l’A.J.D/MR, mais force est de reconnaître que nous sommes dans une réalité sociopolitique ou un jeune a peu de chance d’être élu s’il se présente dans une élection face à un adversaire plus âgé.
Le parti doit revoir son discours et s’ouvrir vers les organisations politiques avec lesquelles nous avons la même ligne politique et les mêmes revendications.
L’AJD/MR doit engager des concertations franches avec toutes les organisations politiques que sont les FLAM, PMC, KHB et sa mouvance, IMEJ, etc.….dans le but de mettre en place un cadre de travail et de concertation commun afin de créer un troisième pole politique à coté de la majorité et de l’opposition.
Pour les échéances électorales locales à venir L’AJD/MR doit présenter des candidatures uniques avec les organisations politiques citées précédemment.
Evidemment cela représente un travail titanesques et cela requiert une volonté politique hors du commun compte tenu des divergences politiques qui existent entre ces différentes organisations politiques.
Sur la question des FLAM, les responsables de l’AJD/MR doivent faire preuve d’audace et d’ouverture politique, faire table rase sur le passé et surtout mettre en avant ce que nous partageons en commun à savoir que nous sommes et surtout que nous nous battons pour le même idéale politique.
Nous devons prendre en considération que nous sommes le seul parti politique sur le terrain qui doit tendre la main aux FLAM et les encourager à venir sur le terrain et travailler avec nous pour donner un second souffle au combat pour le recouvrement de notre dignité politique.
Ceci est le cri de cœur d’un militant de l’AJD/MR qui veut voir le parti grandir.
Les débats et les revendications en interne au sein des instances du parti n’ont jamais débouché sur des prises de décision concrètes.
Ibrahim Mody Ciré
Lyon- France.