
Il y a quelques semaines, le budget 2010 était loin d'être bouclée alors que la date de son passage en conseil des ministres approche ; le titulaire des finances, Ousmane Kane, saisit le Palais afin de demander audience, au Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.
Selon nos sources, le ministre diligente, quelques jours après l’entrevue, une investigation interne qui cible, en particulier, deux comptes de la direction du budget normalement dédiés aux imprévus, l'un approvisionné le 1er janvier 2009 à hauteur de 2 milliards d'ouguiyas, l'autre de 800 millions.
Les enquêteurs commencent par le moins consistant ; leurs conclusions accablent le directeur du budget Zeini Ould Ahmed El Hadi. Le compte a été décaissé à hauteur de 97% ; pire, l’auteur se trouve dans l'incapacité de justifier la dépense de 350 millions.
Avant même d'entamer l'audit du compte à 2 milliards, les contrôleurs financiers rendent, au ministre, les conclusions préliminaires. Ousmane Kane en réfère alors au Président. Jeudi 12 novembre 2009, Ould Abdel Aziz, en plein conseil des ministres, tient un discours très sévère sur l'état du budget ; il constate une situation "intolérable".
Le dimanche suivant, Ousmane Kane convoque Zeini Ould Ahmed El Hadi pour lui signifier la suspension de sa signature ; voilà pourquoi, durant la semaine qui a précédé son limogeage, le directeur du budget n'a effectué le moindre ordre de mouvement sur des comptes publics. Quelques jours après, il est relevé de ses fonctions, avant de recevoir une mise en demeure, le sommant de rembourser les 350 millions.
L’injonction ne concernerait que le premier compte. L'autre est en cour d'audit et notre source n'exclut pas que Ould Ahmed El Hadi ne mérite une nouvelle demande de remboursement dont le montant risque de dépasser, de loin, le chiffre de la précédente.
Source: Taqadoumy
Selon nos sources, le ministre diligente, quelques jours après l’entrevue, une investigation interne qui cible, en particulier, deux comptes de la direction du budget normalement dédiés aux imprévus, l'un approvisionné le 1er janvier 2009 à hauteur de 2 milliards d'ouguiyas, l'autre de 800 millions.
Les enquêteurs commencent par le moins consistant ; leurs conclusions accablent le directeur du budget Zeini Ould Ahmed El Hadi. Le compte a été décaissé à hauteur de 97% ; pire, l’auteur se trouve dans l'incapacité de justifier la dépense de 350 millions.
Avant même d'entamer l'audit du compte à 2 milliards, les contrôleurs financiers rendent, au ministre, les conclusions préliminaires. Ousmane Kane en réfère alors au Président. Jeudi 12 novembre 2009, Ould Abdel Aziz, en plein conseil des ministres, tient un discours très sévère sur l'état du budget ; il constate une situation "intolérable".
Le dimanche suivant, Ousmane Kane convoque Zeini Ould Ahmed El Hadi pour lui signifier la suspension de sa signature ; voilà pourquoi, durant la semaine qui a précédé son limogeage, le directeur du budget n'a effectué le moindre ordre de mouvement sur des comptes publics. Quelques jours après, il est relevé de ses fonctions, avant de recevoir une mise en demeure, le sommant de rembourser les 350 millions.
L’injonction ne concernerait que le premier compte. L'autre est en cour d'audit et notre source n'exclut pas que Ould Ahmed El Hadi ne mérite une nouvelle demande de remboursement dont le montant risque de dépasser, de loin, le chiffre de la précédente.
Source: Taqadoumy