
La relève, pour un combat salutaire
Quand l’idolâtrie politique et le suivisme, qui alimente l’activisme politique borné, céderont la place à l’indépendance d’esprit et au militantisme critique, viendra l’heure d’un bilan global du combat politique engagé depuis des décennies pour l’avènement d’une Mauritanie égalitaire. Celle débarrassée du racisme d’Etat et de l’esclavage. Alors les œillères tomberont. Un constat s’imposera et se percevra aisément : nos errements politiques, nos erreurs programmatiques, nos fautes d’ordre stratégique et tactique apparaîtront parmi les causes fondamentales de la stagnation de la lutte contre le racisme d’Etat. Pire, dans certains domaines, l’on pourra même parler de régression.
Puissent-ils ne pas tarder à survenir l’heure des comptes et l’instant de rédemption. C’est là que pourraient se retrouver, dans la sérénité et avec humilité, loin des gesticulations sans lendemain, des fanfaronnades et « m’as-tu vu » à tout-va, tous ceux qui œuvrent réellement pour que le Négro-mauritanien accède à son statut de citoyen à part entière. Leur mission, entre autres : dégager avec courage et lucidité tous les enseignements du combat contre le racisme d’Etat et l’esclavage ; définir des orientations précises, des perspectives claires ; créer un cadre de réflexion et d’action commun et durable. À ce moment-là, on pourra affirmer que « […] les souffrances [n’auront pas été] perdues. », parce que « […] les leçons [n’auront pas été] oubliées. ».
À scruter la chose de près, on se rend vite compte qu’on est tellement loin de ce scénario qu’il nous paraît relever de la fiction…
Autant dire qu’il y a du pain sur la planche pour la relève — c’est-à-dire les générations à venir. Car vraisemblablement c’est de ce côté-ci qu’il faut désormais tourner le regard, hélas.
BOYE Alassane Harouna
16 mai 2015
Source: http://www.flam-mauritanie.org
Quand l’idolâtrie politique et le suivisme, qui alimente l’activisme politique borné, céderont la place à l’indépendance d’esprit et au militantisme critique, viendra l’heure d’un bilan global du combat politique engagé depuis des décennies pour l’avènement d’une Mauritanie égalitaire. Celle débarrassée du racisme d’Etat et de l’esclavage. Alors les œillères tomberont. Un constat s’imposera et se percevra aisément : nos errements politiques, nos erreurs programmatiques, nos fautes d’ordre stratégique et tactique apparaîtront parmi les causes fondamentales de la stagnation de la lutte contre le racisme d’Etat. Pire, dans certains domaines, l’on pourra même parler de régression.
Puissent-ils ne pas tarder à survenir l’heure des comptes et l’instant de rédemption. C’est là que pourraient se retrouver, dans la sérénité et avec humilité, loin des gesticulations sans lendemain, des fanfaronnades et « m’as-tu vu » à tout-va, tous ceux qui œuvrent réellement pour que le Négro-mauritanien accède à son statut de citoyen à part entière. Leur mission, entre autres : dégager avec courage et lucidité tous les enseignements du combat contre le racisme d’Etat et l’esclavage ; définir des orientations précises, des perspectives claires ; créer un cadre de réflexion et d’action commun et durable. À ce moment-là, on pourra affirmer que « […] les souffrances [n’auront pas été] perdues. », parce que « […] les leçons [n’auront pas été] oubliées. ».
À scruter la chose de près, on se rend vite compte qu’on est tellement loin de ce scénario qu’il nous paraît relever de la fiction…
Autant dire qu’il y a du pain sur la planche pour la relève — c’est-à-dire les générations à venir. Car vraisemblablement c’est de ce côté-ci qu’il faut désormais tourner le regard, hélas.
BOYE Alassane Harouna
16 mai 2015
Source: http://www.flam-mauritanie.org