Après avoir été condamnés en première instance, le 18 Août 2016, à de lourdes peines allant de 3 à 15 ans, les 13 militants de l’IRA ont été extraits de la prison de Dar Naïm de Nouakchott puis envoyés à celle de Zouerate, à l’extrême Nord de Mauritanie, loin de leurs familles et de leurs avocats.
Malgré une insuffisance de preuves flagrante -la justice invoque le flagrant délit - alors que les personnes arrêtées l’ont été plusieurs jours plus tard, à domicile, dans la rue ou au moment où elles vaquaient paisiblement à leurs occupations. Une vive réprobation nationale et internationale (ONGs, chancelleries étrangères) s’en ait suivie. Le pouvoir persiste à poursuivre sa fuite en avant, en jugeant les militants incarcérés en appel, le 14 Novembre 2016.
Le FONADH, inquiet du caractère ciblé ayant émaillé l’enquête et un jugement conduit à pas de charge, dénonce l’acharnement et la volonté avoués du pouvoir à anéantir le mouvement IRA en envoyant l’essentiel des membres de son bureau en prison et en poussant son leader, Biram Dah Abeid, à un exil presque forcé, après l’avoir maintenu en prison pendant 2 ans.
Le comportement du pouvoir est aux antipodes de l’Etat de droit : il ne contribue pas à l’apaisement du climat social de plus en plus sous pression et il fait reculer la démocratie et les libertés.
Tout en dénonçant l’entêtement du régime actuel à passer outre les revendications des mouvements citoyens, le FONADH exhorte la justice à ne pas se faire l’instrument de l’exécutif et à ne pas se poser en bras vengeur d’un pouvoir sourd à toute contradiction, revendication ou plainte.
Enfin, le FONADH exige la relaxe pure et simple des 13 militants incarcérés injustement.
Nouakchott, le 13/11/2016
Les organisations membres du FONADH signataires
• Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH)
• Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés (CRADPOCIT)
• Collectif des Veuves
• Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des droits de l’homme (CSVVDH)
• Groupe d’Etudes et de Recherches sur la Démocratie et le Développement Economique et Social (GERDDES)
• Ligue Africaine de Droits de l’Homme / Section Mauritanie
• Regroupement des Victimes des Evénements 89 -91 (REVE)
• SOS-Esclaves
• Association Des Femmes Chefs de Familles (AFCF)
• Association Mauritanienne pour la Promotion de la Culture et de la Langue Sooninke (AMPCLS)
• Association pour la Renaissance du Pulaar en R.I.M (ARPRIM)
• Association pour la Promotion de la Langue Wolof en RIM (APROLAWORIM)
• Association d’Appui au Développement à la Base des Communautés (SALNDOU)
• Association pour le Développement Intègre de l’Enfant (APDE)
• Association pour le Renforcement de la Démocratie et l’Education Citoyenne (ARDEC)
• Collectif des Anciens Fonctionnaires de la Police Victimes des Evénements 1989
• Ligue Mauritanienne des Droits de l’Homme(LMDH)
• Union Nationale des Rapatriés du Sénégal (UNRS)
Source : FONADH
Malgré une insuffisance de preuves flagrante -la justice invoque le flagrant délit - alors que les personnes arrêtées l’ont été plusieurs jours plus tard, à domicile, dans la rue ou au moment où elles vaquaient paisiblement à leurs occupations. Une vive réprobation nationale et internationale (ONGs, chancelleries étrangères) s’en ait suivie. Le pouvoir persiste à poursuivre sa fuite en avant, en jugeant les militants incarcérés en appel, le 14 Novembre 2016.
Le FONADH, inquiet du caractère ciblé ayant émaillé l’enquête et un jugement conduit à pas de charge, dénonce l’acharnement et la volonté avoués du pouvoir à anéantir le mouvement IRA en envoyant l’essentiel des membres de son bureau en prison et en poussant son leader, Biram Dah Abeid, à un exil presque forcé, après l’avoir maintenu en prison pendant 2 ans.
Le comportement du pouvoir est aux antipodes de l’Etat de droit : il ne contribue pas à l’apaisement du climat social de plus en plus sous pression et il fait reculer la démocratie et les libertés.
Tout en dénonçant l’entêtement du régime actuel à passer outre les revendications des mouvements citoyens, le FONADH exhorte la justice à ne pas se faire l’instrument de l’exécutif et à ne pas se poser en bras vengeur d’un pouvoir sourd à toute contradiction, revendication ou plainte.
Enfin, le FONADH exige la relaxe pure et simple des 13 militants incarcérés injustement.
Nouakchott, le 13/11/2016
Les organisations membres du FONADH signataires
• Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH)
• Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés (CRADPOCIT)
• Collectif des Veuves
• Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des droits de l’homme (CSVVDH)
• Groupe d’Etudes et de Recherches sur la Démocratie et le Développement Economique et Social (GERDDES)
• Ligue Africaine de Droits de l’Homme / Section Mauritanie
• Regroupement des Victimes des Evénements 89 -91 (REVE)
• SOS-Esclaves
• Association Des Femmes Chefs de Familles (AFCF)
• Association Mauritanienne pour la Promotion de la Culture et de la Langue Sooninke (AMPCLS)
• Association pour la Renaissance du Pulaar en R.I.M (ARPRIM)
• Association pour la Promotion de la Langue Wolof en RIM (APROLAWORIM)
• Association d’Appui au Développement à la Base des Communautés (SALNDOU)
• Association pour le Développement Intègre de l’Enfant (APDE)
• Association pour le Renforcement de la Démocratie et l’Education Citoyenne (ARDEC)
• Collectif des Anciens Fonctionnaires de la Police Victimes des Evénements 1989
• Ligue Mauritanienne des Droits de l’Homme(LMDH)
• Union Nationale des Rapatriés du Sénégal (UNRS)
Source : FONADH