Ely Ould Mohamed Vall ne rate plus aucune occasion pour sortir un communiqué … Et tirer à boulets rouges contre le régime de son cousin, Mohamed Ould Abdel Aziz. Celui qui a mené la transition de 2005-2007, plus ou moins exemplaire, a dit et répété, à tous ceux qui veulent l’entendre, que le régime actuel n’est ‘’qu’une aventure personnelle qui finira immanquablement par un drame…’’. Et que le dialogue entre lui et l’opposition ‘’ne peut que se solder par un échec certain’’.
L’ancien président Ely Ould Mohamed Vall se place, politiquement, dans le camp de l’opposition la plus radicale au régime du président Aziz, mais n’appartient, officiellement, à aucune de ses formations. Dans le passé, il assistait, de temps à autre, à ses grandes manifestations. Mais cela a plus ou moins changé depuis le lancement du FNDU, en février de l’année dernière.
S’agit-il d’un désaccord entre lui et cette opposition ou plutôt de la volonté de se démarquer d’une coalition qui n’enregistre plus de grands succès sur le terrain ? Des questions pour le moment gênantes et sur lesquelles ni lui ni les autres ne veulent encore s’exprimer ouvertement.
Mais au-delà de ces divergences encore latentes, Ely et l’opposition radicale paraissent comme des alliés objectifs, qui ne coordonnent pas leurs actions, mais qui luttent contre un adversaire commun : le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Dans ce cadre, il est clair donc que Ould Mohamed Vall ne prendra pas part aux tentatives de dialogue entre le FNDU et le pouvoir. Et pas seulement ça… Il n’y croit pas. Et a bien fait savoir cela à travers la publication, la semaine dernière, de ce qui est devenu son outil de travail : un communiqué dan lequel il affirme que ‘’la tentative de dialogue politique engagé avec le régime en place ne peut que se solder par un échec certain’’.
Il ajoute : ‘’la politique d’ouverture et la disposition au dialogue qu’il –le pouvoir, ndlr- affiche de temps en temps ne sont que des manœuvres politiciennes conjoncturelles avec comme finalité principale d’altérer la cohésion du front de l’opposition…’’.
Plus loin dans son communiqué, Ould Mohamed Vall explique que le régime n’a ni la volonté, ni l’aptitude ni le savoir-faire nécessaires à l’ouverture d’un véritable dialogue, meilleure méthode, à ses yeux, pour résoudre les problèmes du pays qui s’entassent et se compliquent depuis 2008. C‘est-à-dire depuis l’arrivée du président Aziz au pouvoir à la faveur du putsch contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, unique chef d’état démocratiquement dans l’histoire du pays.
Pourtant la position tranchée d’Ely par rapport au dialogue avec le pouvoir est plus ou moins largement partagée au sein du FNDU même si certaines formations membres de cette coalition ne cachent pas leur volonté de trouver n’importe quel terrain d’entente avec le régime à même de garantir un minimum de concessions politiques : (élections municipales et législatives, une nouvelle CENI et quelques autres changement au niveau du conseil constitutionnel, des organes de presse publique...).
Une aventure nécessaire…
Au sein du FNDU, il y a certains qui font le même constat qu’Ely Ould Mohamed Vall mais ne sont pas encore pressés de déclarer haut et fort leurs convictions, car ils sont persuadés que l’affaire du dialogue, comme tous les projets de la rectification, ironise un cadre de l’opposition, allait inéluctablement foirer. Cela, poursuit-il, ‘’aura l’avantage pour nous de conserver notre unité’’. Un point sur lequel flâne beaucoup de doute.
La coalition de l’opposition, qui comprend plus d’une dizaine de partis politiques, des personnalités indépendantes, des ONGS et des centrales syndicales, doit certainement craindre par rapport à l’unité de ses membres. C’est vraiment un secret de polichinelle de dire que le FNDU connait pas mal de divergences internes qui peuvent bien affecter, à tout moment, son unité.
Au cours de sa dernière réunion, certaines ont appelé à la nécessité de respecter ses statuts par rapport à la désignation de sa direction. Une attaque en règle contre cette direction menée depuis quatre mois par le président du RFD, Ahmed Ould Daddah. Les détracteurs de cet opposant historique qui ne laisse personne indifférent n’hésitent plus à l’accuser de bloquer l’action du FNDU dont les instances, affirment-ils, ne se sont jamais réunies depuis l’accession de Ould Daddah à sa présidence il y a déjà plus de deux mois. Et qu’il n’a mené aucune action de protestation d’envergure.
En dépit de cela, le pôle politique a jugé que le moment n’est pas opportun pour changer actuellement la direction de la coalition. Jusqu’à quand la direction en sursis restera-t-elle en place ? On ne s’est pas, mais la question la plus importante est de savoir si le FNDU peut-il résister aux manœuvres du pouvoir ?
Mohamed Mahmoud Ould Targui
Sourcehttp://www.rmibiladi.com
L’ancien président Ely Ould Mohamed Vall se place, politiquement, dans le camp de l’opposition la plus radicale au régime du président Aziz, mais n’appartient, officiellement, à aucune de ses formations. Dans le passé, il assistait, de temps à autre, à ses grandes manifestations. Mais cela a plus ou moins changé depuis le lancement du FNDU, en février de l’année dernière.
S’agit-il d’un désaccord entre lui et cette opposition ou plutôt de la volonté de se démarquer d’une coalition qui n’enregistre plus de grands succès sur le terrain ? Des questions pour le moment gênantes et sur lesquelles ni lui ni les autres ne veulent encore s’exprimer ouvertement.
Mais au-delà de ces divergences encore latentes, Ely et l’opposition radicale paraissent comme des alliés objectifs, qui ne coordonnent pas leurs actions, mais qui luttent contre un adversaire commun : le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Dans ce cadre, il est clair donc que Ould Mohamed Vall ne prendra pas part aux tentatives de dialogue entre le FNDU et le pouvoir. Et pas seulement ça… Il n’y croit pas. Et a bien fait savoir cela à travers la publication, la semaine dernière, de ce qui est devenu son outil de travail : un communiqué dan lequel il affirme que ‘’la tentative de dialogue politique engagé avec le régime en place ne peut que se solder par un échec certain’’.
Il ajoute : ‘’la politique d’ouverture et la disposition au dialogue qu’il –le pouvoir, ndlr- affiche de temps en temps ne sont que des manœuvres politiciennes conjoncturelles avec comme finalité principale d’altérer la cohésion du front de l’opposition…’’.
Plus loin dans son communiqué, Ould Mohamed Vall explique que le régime n’a ni la volonté, ni l’aptitude ni le savoir-faire nécessaires à l’ouverture d’un véritable dialogue, meilleure méthode, à ses yeux, pour résoudre les problèmes du pays qui s’entassent et se compliquent depuis 2008. C‘est-à-dire depuis l’arrivée du président Aziz au pouvoir à la faveur du putsch contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, unique chef d’état démocratiquement dans l’histoire du pays.
Pourtant la position tranchée d’Ely par rapport au dialogue avec le pouvoir est plus ou moins largement partagée au sein du FNDU même si certaines formations membres de cette coalition ne cachent pas leur volonté de trouver n’importe quel terrain d’entente avec le régime à même de garantir un minimum de concessions politiques : (élections municipales et législatives, une nouvelle CENI et quelques autres changement au niveau du conseil constitutionnel, des organes de presse publique...).
Une aventure nécessaire…
Au sein du FNDU, il y a certains qui font le même constat qu’Ely Ould Mohamed Vall mais ne sont pas encore pressés de déclarer haut et fort leurs convictions, car ils sont persuadés que l’affaire du dialogue, comme tous les projets de la rectification, ironise un cadre de l’opposition, allait inéluctablement foirer. Cela, poursuit-il, ‘’aura l’avantage pour nous de conserver notre unité’’. Un point sur lequel flâne beaucoup de doute.
La coalition de l’opposition, qui comprend plus d’une dizaine de partis politiques, des personnalités indépendantes, des ONGS et des centrales syndicales, doit certainement craindre par rapport à l’unité de ses membres. C’est vraiment un secret de polichinelle de dire que le FNDU connait pas mal de divergences internes qui peuvent bien affecter, à tout moment, son unité.
Au cours de sa dernière réunion, certaines ont appelé à la nécessité de respecter ses statuts par rapport à la désignation de sa direction. Une attaque en règle contre cette direction menée depuis quatre mois par le président du RFD, Ahmed Ould Daddah. Les détracteurs de cet opposant historique qui ne laisse personne indifférent n’hésitent plus à l’accuser de bloquer l’action du FNDU dont les instances, affirment-ils, ne se sont jamais réunies depuis l’accession de Ould Daddah à sa présidence il y a déjà plus de deux mois. Et qu’il n’a mené aucune action de protestation d’envergure.
En dépit de cela, le pôle politique a jugé que le moment n’est pas opportun pour changer actuellement la direction de la coalition. Jusqu’à quand la direction en sursis restera-t-elle en place ? On ne s’est pas, mais la question la plus importante est de savoir si le FNDU peut-il résister aux manœuvres du pouvoir ?
Mohamed Mahmoud Ould Targui
Sourcehttp://www.rmibiladi.com