
C'est le lieu ici de souligner la résurgence d'une bipolarité dont les termes majorité-opposition s'affrontent certes sur le présent mais en faisant un large recours au passé. Pour certains, il faut justifier l'action du gouvernement mais surtout celle du Président de la République, en fonction d'un axe majeur de son programme électoral : la lutte contre la gabegie.
Pour les autres, l'occasion est belle de prouver que les attaques contre l'ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, notamment en ce qui concerne la question du terrorisme n'étaient qu'un simple prétexte devant servir le fameux " pousse-toi que je me place " !
Si les partis soutenants le programme du président Mohamed Ould Abdel Aziz disposent, dans ces débats, d'une large majorité pour faire passer la volonté du gouvernement, qu'il s'agisse de résolutions politiques, ou des programmations budgétaires devant les soutenir, il apparaît clair qu'en matière de polémique, ils manquent, sérieusement, d'arguments. Le réquisitoire du député UFP, Moustapha Ould Bedredine, est aujourd'hui l'objet de toutes les discussions de salons et de la rue à Nouakchott où ces deux " agoras " sont devenues de véritables baromètres pour mesurer l'ambiance politique du moment.
C'est certainement parce que la voix de la majorité présidentielle n'arrive pas à couvrir celle de l'opposition, malgré le rapport de force largement en faveur du camp présidentiel, que la radio a superbement ignoré les débats au niveau du Parlement. Une attitude que les présidents des groupes parlementaire, dirigé par Messaoud Ould Boulkheir, comprenant des députés de l'opposition et d'autres de la majorité, a dénoncé auprès du ministre de la Communication.
Les parlementaires auraient même parlé à Mohamed Abdallahi Ould Boukhari, lundi, lors d'une rencontre à Nouakchott, de cette institution qui "est devenue un Etat dans l'Etat ", soulignant que la télévision et l'AMI " traitent ces débats de façon satisfaisante " et que la radio refuse encore de les couvrir.
En outre, les parlementaires ont indiqué que le journal de 15 minutes consacrée par Radio Mauritanie aux activités parlementaires, intervenu après moult plaintes, constitue une véritable " farce " qui apporte plus de mal que de bien.
En réponse aux doléances des parlementaires, le ministre de la communication a indiqué que " le président de la République et le gouvernement ont l'intention d'ouvrir les média publics et qu'ils ne nourrissent aucun particularisme à l'égard de quiconque ".
Il est clair que le président Mohamed Ould Adel Aziz doit revoir sa stratégie de communication, à tous les niveaux. Les médias publics sont, de plus en plus, un couteau à double tranchant : s'ils parlent, ils ne peuvent s'empêcher de prendre position, ce qui est dans leur nature, dans un pays où la culture démocratique n'est pas encore bien ancrée. Et s'ils s'abstiennent, comme le fait depuis un certain temps la radio, on les accuse de vouloir censurer un débat où l'opposition croit avoir le dessus.
En tout cas, tout le monde se pose des questions aujourd'hui sur la léthargie que connaît la Majorité où seul le " tout nouveau tout beau " parti Union Pour la République (UPR) occupe la scène, comme au bon vieux temps du très monolithique PRDS. Les autres partis qui ont fait feu de tout bois, au cours de la " Rectification ", semblent avoir perdu leur souffle. C'est comme qui dirait que leur " mission " est terminée ou qu'ils adoptent un profil bas, justement parce que l'UPR leur a raflé la mise. Dans un cas comme dans l'autre, le président Aziz a intérêt à battre le rappel de ses troupes, à un moment où l'inaction du gouvernement sur des questions aussi sensibles que celle de l'insécurité et de la hausse des prix peuvent tirer vers le bas une notoriété gagnée aux forceps, justement en mettant en avant la capacité de l'ancien général à relever ses défis.
source: l'authentique
Pour les autres, l'occasion est belle de prouver que les attaques contre l'ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, notamment en ce qui concerne la question du terrorisme n'étaient qu'un simple prétexte devant servir le fameux " pousse-toi que je me place " !
Si les partis soutenants le programme du président Mohamed Ould Abdel Aziz disposent, dans ces débats, d'une large majorité pour faire passer la volonté du gouvernement, qu'il s'agisse de résolutions politiques, ou des programmations budgétaires devant les soutenir, il apparaît clair qu'en matière de polémique, ils manquent, sérieusement, d'arguments. Le réquisitoire du député UFP, Moustapha Ould Bedredine, est aujourd'hui l'objet de toutes les discussions de salons et de la rue à Nouakchott où ces deux " agoras " sont devenues de véritables baromètres pour mesurer l'ambiance politique du moment.
C'est certainement parce que la voix de la majorité présidentielle n'arrive pas à couvrir celle de l'opposition, malgré le rapport de force largement en faveur du camp présidentiel, que la radio a superbement ignoré les débats au niveau du Parlement. Une attitude que les présidents des groupes parlementaire, dirigé par Messaoud Ould Boulkheir, comprenant des députés de l'opposition et d'autres de la majorité, a dénoncé auprès du ministre de la Communication.
Les parlementaires auraient même parlé à Mohamed Abdallahi Ould Boukhari, lundi, lors d'une rencontre à Nouakchott, de cette institution qui "est devenue un Etat dans l'Etat ", soulignant que la télévision et l'AMI " traitent ces débats de façon satisfaisante " et que la radio refuse encore de les couvrir.
En outre, les parlementaires ont indiqué que le journal de 15 minutes consacrée par Radio Mauritanie aux activités parlementaires, intervenu après moult plaintes, constitue une véritable " farce " qui apporte plus de mal que de bien.
En réponse aux doléances des parlementaires, le ministre de la communication a indiqué que " le président de la République et le gouvernement ont l'intention d'ouvrir les média publics et qu'ils ne nourrissent aucun particularisme à l'égard de quiconque ".
Il est clair que le président Mohamed Ould Adel Aziz doit revoir sa stratégie de communication, à tous les niveaux. Les médias publics sont, de plus en plus, un couteau à double tranchant : s'ils parlent, ils ne peuvent s'empêcher de prendre position, ce qui est dans leur nature, dans un pays où la culture démocratique n'est pas encore bien ancrée. Et s'ils s'abstiennent, comme le fait depuis un certain temps la radio, on les accuse de vouloir censurer un débat où l'opposition croit avoir le dessus.
En tout cas, tout le monde se pose des questions aujourd'hui sur la léthargie que connaît la Majorité où seul le " tout nouveau tout beau " parti Union Pour la République (UPR) occupe la scène, comme au bon vieux temps du très monolithique PRDS. Les autres partis qui ont fait feu de tout bois, au cours de la " Rectification ", semblent avoir perdu leur souffle. C'est comme qui dirait que leur " mission " est terminée ou qu'ils adoptent un profil bas, justement parce que l'UPR leur a raflé la mise. Dans un cas comme dans l'autre, le président Aziz a intérêt à battre le rappel de ses troupes, à un moment où l'inaction du gouvernement sur des questions aussi sensibles que celle de l'insécurité et de la hausse des prix peuvent tirer vers le bas une notoriété gagnée aux forceps, justement en mettant en avant la capacité de l'ancien général à relever ses défis.
source: l'authentique