Même s’il n’a pas dit « rejoignez-moi », probablement parce qu’il est encore dans le pays, M. Cheikh Sid Ahmed Ould Baba Mine, a franchi, non pas, encore, le Rubicon, mais un pas important dans la formulation de ce que devrait être le programme et la feuille de route du futur « Front Patriotique du Sursaut National ». Cet appel, lancé au moment où le pays et l’ensemble des forces patriotiques (On shore et Offshore) se trouvent face à un vide à la fois juridique et politique, tranche avec les « programmes traditionnels » et les « visions cantonnées » de l’opposition démocratique. Ses chances de contribuer à un bon qualitatif sont nombreuses:
-L’homme qui en a pris l’initiative, et le risque, ne peut être qualifié d’aventuriste ou de novice, en politique. Pour le commun des mortels, M. Cheikh Sid Ahmed Ould Baba Mine, passe pour avoir été un des brillants officiers qui ont fait la force et la gloire de notre Armée nationale, qu’il a servie en uniforme de combat et en « costume-cravate », en qualité de Ministre et d’Ambassadeur. Dans ces différentes fonctions et dans sa vie de tous les jours, M. Cheikh Sid Ahmed n’a jamais été taxé de prendre position en faveur d’une quelconque tribu ou composante ethnique du peuple Mauritanien au défriment d’une autre. Dés la fin de son service actif dans l’Armée, il a rejoint les rangs des organisations politiques qui luttent pour l’instauration de la justice et de la démocratie, sous la casquette desquelles il a présidée une CENI, une des moins contestées.
-L’opportunité et la formulation généreuse de l’appel, ainsi que son ouverture à toutes les forces politiques, en font une base dont aucun patriote sincère ne devrait se sentir exclu. La place particulière que l’appel fait à la jeunesse et à ses organisations en lutte contre le pouvoir, comblent l’essoufflement et l’émiettement de l’opposition actuelle.
-Le cri d’alarme que l’appel lance est évident et met le doigt sur les dangers qui menacent le pays, à court terme et dont les déchirements ethniques ne sont pas les moindres. Il y a donc « péril en la demeure » et la nécessité de s’organiser, de résister et de consentir les sacrifices que requière l’instauration de la justice et de la démocratie, de façon durables, dans un Etat de droit
Reste à savoir si cet appel va susciter l’élan et l’adhésion nécessaires à la mise en place de ses objectifs ? Il est permis de l’espérer.
Ahmed Ould Mohamed
Source: http://adrar-info.net
-L’homme qui en a pris l’initiative, et le risque, ne peut être qualifié d’aventuriste ou de novice, en politique. Pour le commun des mortels, M. Cheikh Sid Ahmed Ould Baba Mine, passe pour avoir été un des brillants officiers qui ont fait la force et la gloire de notre Armée nationale, qu’il a servie en uniforme de combat et en « costume-cravate », en qualité de Ministre et d’Ambassadeur. Dans ces différentes fonctions et dans sa vie de tous les jours, M. Cheikh Sid Ahmed n’a jamais été taxé de prendre position en faveur d’une quelconque tribu ou composante ethnique du peuple Mauritanien au défriment d’une autre. Dés la fin de son service actif dans l’Armée, il a rejoint les rangs des organisations politiques qui luttent pour l’instauration de la justice et de la démocratie, sous la casquette desquelles il a présidée une CENI, une des moins contestées.
-L’opportunité et la formulation généreuse de l’appel, ainsi que son ouverture à toutes les forces politiques, en font une base dont aucun patriote sincère ne devrait se sentir exclu. La place particulière que l’appel fait à la jeunesse et à ses organisations en lutte contre le pouvoir, comblent l’essoufflement et l’émiettement de l’opposition actuelle.
-Le cri d’alarme que l’appel lance est évident et met le doigt sur les dangers qui menacent le pays, à court terme et dont les déchirements ethniques ne sont pas les moindres. Il y a donc « péril en la demeure » et la nécessité de s’organiser, de résister et de consentir les sacrifices que requière l’instauration de la justice et de la démocratie, de façon durables, dans un Etat de droit
Reste à savoir si cet appel va susciter l’élan et l’adhésion nécessaires à la mise en place de ses objectifs ? Il est permis de l’espérer.
Ahmed Ould Mohamed
Source: http://adrar-info.net
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