
Merci infiniment, merci monsieur le ministre, Isselmou Ould Abdel Kader. Merci pour ces révélations, Oh combien précieuses, qui doivent être versées, pour y occuper une place de choix, dans le lourd dossier du Passif humanitaire.
Au moment où certains esprits, au mépris de toute évidence, s’évertuent à occulter, à nier les ignobles et innombrables crimes contre l’humanité commis à l’encontre de la composante nationale négro-africaine dans les années 1989,1990/1991, vos révélations sont, assurément, d’une importance capitale. Autant par la qualité qui fut la vôtre en tant que témoin oculaire des faits que vous révélez, autant par la précision de votre témoignage.
Que ceux qui pensent avoir liquidé, enterré définitivement, le dossier Passif humanitaire à coups de magouilles, de combines et de combinaisons aussi indignes que nauséabondes, d’indemnisations et autres mesurettes dont la vocation est de mettre de la poudre aux yeux, que ceux-là méditent bien vos révélations, entendent et comprennent le sens et la profondeur de vos propos :
« Les plaies sont plus profondes que vous croyez. Il est très facile d’avoir l’ambition de remédier à la conséquence sur le résultat exact de ce qui s’est passé. Il y a eu des communautés déportés, leurs terres ont été distribuées à d’autres communautés soit disant revenues du Sénégal. Il y a eu des communautés Peuhles qui ont été spoliées de leurs troupeaux. Et tout le monde sait la déchéance morale d’un Peul qui a perdu son troupeau ». « Il y a eu des fonctionnaires Mauritaniens déportés, des Mauritaniens dont on a enlevé les maisons, voitures. Il y a eu aussi et on ne parle pas, des viols à n’en plus finir. Il y a eu aussi dans la vallée des dizaines et des dizaines d’enfant qui sont nés dans les années 1990-1991 et qui sont issues de ces viols qu’on n’a pas révélé».
Que d’autres témoins prennent le relais. Que d’autres langues, dans votre sillage, se délient pour faire œuvre utile, pour le plus grand bien de notre pays, pour sa cohésion. Pour la vérité. Pour la justice.
Boye Alassane Harouna
16 décembre 2009
Au moment où certains esprits, au mépris de toute évidence, s’évertuent à occulter, à nier les ignobles et innombrables crimes contre l’humanité commis à l’encontre de la composante nationale négro-africaine dans les années 1989,1990/1991, vos révélations sont, assurément, d’une importance capitale. Autant par la qualité qui fut la vôtre en tant que témoin oculaire des faits que vous révélez, autant par la précision de votre témoignage.
Que ceux qui pensent avoir liquidé, enterré définitivement, le dossier Passif humanitaire à coups de magouilles, de combines et de combinaisons aussi indignes que nauséabondes, d’indemnisations et autres mesurettes dont la vocation est de mettre de la poudre aux yeux, que ceux-là méditent bien vos révélations, entendent et comprennent le sens et la profondeur de vos propos :
« Les plaies sont plus profondes que vous croyez. Il est très facile d’avoir l’ambition de remédier à la conséquence sur le résultat exact de ce qui s’est passé. Il y a eu des communautés déportés, leurs terres ont été distribuées à d’autres communautés soit disant revenues du Sénégal. Il y a eu des communautés Peuhles qui ont été spoliées de leurs troupeaux. Et tout le monde sait la déchéance morale d’un Peul qui a perdu son troupeau ». « Il y a eu des fonctionnaires Mauritaniens déportés, des Mauritaniens dont on a enlevé les maisons, voitures. Il y a eu aussi et on ne parle pas, des viols à n’en plus finir. Il y a eu aussi dans la vallée des dizaines et des dizaines d’enfant qui sont nés dans les années 1990-1991 et qui sont issues de ces viols qu’on n’a pas révélé».
Que d’autres témoins prennent le relais. Que d’autres langues, dans votre sillage, se délient pour faire œuvre utile, pour le plus grand bien de notre pays, pour sa cohésion. Pour la vérité. Pour la justice.
Boye Alassane Harouna
16 décembre 2009