
Gulnara Shaninian rapporteur spécial des Nations-Unies sur les formes contemporaines de l’esclavage, a effectué tout récemment une mission en Mauritanie à l’issue de laquelle elle a indiqué, lors d’une conférence de presse, que la législation de 2007 criminalisant l’esclavage n’est pas correctement appliquée dans les faits.
"Les victimes ne sont pas incitées à dénoncer publiquement les abus subis» avait-elle annoncé. "Il existe en Mauritanie toutes les formes d’esclavage: travail des enfants, travail domestique, mariages d’enfants et trafic d’être humains", a-t-elle dit en invitant les pouvoirs publics à étoffer l’arsenal législatif existant par des lois spécifiques propres aux pratiques en matière de travail, de citoyenneté et d’immigration.
Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, s’était réjoui des conclusions du rapporteur spécial des Nations unies. "Le fait qu’elle reconnaisse ces réalités est un motif de satisfaction pour nous. Cela nous aidera à convaincre les autorités de lutter contre ce problème".
Ould Messaoud précise ce qu’il attend des autorités, dans une interview accordée à Samba Camara pour Tahalil Hebdo.
Source: Taqadoumy
"Les victimes ne sont pas incitées à dénoncer publiquement les abus subis» avait-elle annoncé. "Il existe en Mauritanie toutes les formes d’esclavage: travail des enfants, travail domestique, mariages d’enfants et trafic d’être humains", a-t-elle dit en invitant les pouvoirs publics à étoffer l’arsenal législatif existant par des lois spécifiques propres aux pratiques en matière de travail, de citoyenneté et d’immigration.
Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, s’était réjoui des conclusions du rapporteur spécial des Nations unies. "Le fait qu’elle reconnaisse ces réalités est un motif de satisfaction pour nous. Cela nous aidera à convaincre les autorités de lutter contre ce problème".
Ould Messaoud précise ce qu’il attend des autorités, dans une interview accordée à Samba Camara pour Tahalil Hebdo.
Source: Taqadoumy