
Dans l'affaire du dossier relatif au programme de lutte contre le Sida, les personnes actuellement arrêtées dans le cadre de l'enquête font souvent l'objet d'un acharnement injustifié, au summum même de la persécution, selon leurs proches.
C'est dans ce cadre que les avocats-conseils de Dia Amadou Mamadou, RAF du Secrétariat exécutif national pour la lutte contre le Sida (SENLS), ont entamé une contre-offensive médiatique pour dissiper certains malentendus.
D'après les avocats de Dia Amadou Mamadou, ancien responsable administratif et financier (RAF), et non directeur administratif et financier (DAF), du programme national de lutte contre le Sida, leur client n'était nullement en fuite. Il se trouvait selon eux, au moment où le scandale a éclaté, en consultation médicale à Dakar. Il souffrirait d'hypertension qui l'oblige à prendre chaque jour des médicaments. Quand l'affaire du SENLS a éclaté et que son nom fut mentionné, il décida alors de revenir au pays et de se rendre sans contrainte à la Brigade des crimes économiques et financiers, affirment ses conseils. Ce serait par simple billet d'écrou que le Procureur l'aurait déposé en prison, le mandat de dépôt n'ayant été émis que bien plus tard, soutient l'un de ses avocats, Me Bocar Hamath N'Gaïdé qui défend le dossier avec son confrère Me Mokhtar Ould Ely.
En fait, dira Me N'Gaïdé, Dia Amadou Mamadou travaillait pour le compte d'un bureau d'études ivoirien dénommé OM-Consulting Project qu'il représentait en Mauritanie et qui était lié au programme national de lutte contre le Sida par un contrat d'assistance et d'appui qui a été signé le 1er décembre 2003 et qui s'est achevé le 31 mars 2009. C'est alors que le Coordinateur du SENLS aurait sollicité ses services en l'engageant, non pas par contrat, mais par simple note de service n° 0051 en date du 7 avril 2009 pour une période qui s'est achevée le 31 juillet 2009. Si la responsabilité de Dia Amadou Mamadou devait être engagé, soutient Me N'Gaïdé, se serait sur cette période de 4 mois durant laquelle il a servi au SENLS et au terme de laquelle son client se dit prêt à assumer toute responsabilité qui lui serait imputée pendant ce laps de temps.
Sur la base de ces éléments nouveaux, affirme Me N'Gaïdé, le juge chargé d'instruire le dossier aurait alors décidé de suspendre l'audition qu'il devait entamer avec Dia Amadou Mamadou dans l'attente d'une enquête plus approfondie qu'il devra diligenter.
Source: L'Authentique
C'est dans ce cadre que les avocats-conseils de Dia Amadou Mamadou, RAF du Secrétariat exécutif national pour la lutte contre le Sida (SENLS), ont entamé une contre-offensive médiatique pour dissiper certains malentendus.
D'après les avocats de Dia Amadou Mamadou, ancien responsable administratif et financier (RAF), et non directeur administratif et financier (DAF), du programme national de lutte contre le Sida, leur client n'était nullement en fuite. Il se trouvait selon eux, au moment où le scandale a éclaté, en consultation médicale à Dakar. Il souffrirait d'hypertension qui l'oblige à prendre chaque jour des médicaments. Quand l'affaire du SENLS a éclaté et que son nom fut mentionné, il décida alors de revenir au pays et de se rendre sans contrainte à la Brigade des crimes économiques et financiers, affirment ses conseils. Ce serait par simple billet d'écrou que le Procureur l'aurait déposé en prison, le mandat de dépôt n'ayant été émis que bien plus tard, soutient l'un de ses avocats, Me Bocar Hamath N'Gaïdé qui défend le dossier avec son confrère Me Mokhtar Ould Ely.
En fait, dira Me N'Gaïdé, Dia Amadou Mamadou travaillait pour le compte d'un bureau d'études ivoirien dénommé OM-Consulting Project qu'il représentait en Mauritanie et qui était lié au programme national de lutte contre le Sida par un contrat d'assistance et d'appui qui a été signé le 1er décembre 2003 et qui s'est achevé le 31 mars 2009. C'est alors que le Coordinateur du SENLS aurait sollicité ses services en l'engageant, non pas par contrat, mais par simple note de service n° 0051 en date du 7 avril 2009 pour une période qui s'est achevée le 31 juillet 2009. Si la responsabilité de Dia Amadou Mamadou devait être engagé, soutient Me N'Gaïdé, se serait sur cette période de 4 mois durant laquelle il a servi au SENLS et au terme de laquelle son client se dit prêt à assumer toute responsabilité qui lui serait imputée pendant ce laps de temps.
Sur la base de ces éléments nouveaux, affirme Me N'Gaïdé, le juge chargé d'instruire le dossier aurait alors décidé de suspendre l'audition qu'il devait entamer avec Dia Amadou Mamadou dans l'attente d'une enquête plus approfondie qu'il devra diligenter.
Source: L'Authentique