Transport d'électricité : L’OMVS veut étendre son réseau d’ici à 2025



L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) compte porter son réseau interconnecté de transport et de distribution d’énergie de 1.700 km à 4.000 kilomètres à l’horizon 2025. En plus de ses ouvrages de première génération (Diama et de Manantali), l’OMVS table sur la fin des travaux d’autres barrages en Guinée (Koukoutamba 297 MW et Boureya 114 MW) et au Mali (Gouina 140 MW et Gourbassi 18 MW) pour atteindre un tel objectif.

Ces différents projets permettront de générer, à moyen terme, 826 MW supplémentaires d’hydroélectricité.

Avec ces réalisations et les projets en cours (Manantali 2), le réseau interconnecté de transport et de distribution d’énergie de l’Omvs sera presque triplé.

La Politique énergétique commune élaborée par l’Organisation devrait contribuer à résorber le déficit énergétique de ses pays membres (Mali, Mauritanie, Sénégal, Guinée) et lui permettre d’exporter de l’énergie dans la sous-région.

Le coût global du Projet énergie Manantali est de 335 millions d’euros (usine hydroélectrique, lignes et postes haute tension au Mali, en Mauritanie et Sénégal). Il a été réalisé entre 1998 et 2002 et son début d’exploitation commerciale remonte en 2002. La puissance installée est de 200 MW pour 5 groupes, un productible annuel moyen de 807 Gwh, 16 Postes haute tension, 1,700 kilomètres.

L’OMVS compte également sur le complexe hydro-électrique du barrage de Félou qui a coûté 125 millions d’euros. Situé au Mali, à environ 200 km en aval du barrage de Manantali et environ 4 km du poste haute tension de Kayes-Médine (Rima), ce barrage a été construit en 2009 et mis en service en 2013. Sa puissance est de 60 MW pour une capacité de production annuelle de 320-350 GWh. La réalisation de cet ouvrage a été financée par la (Banque européenne d’investissement (BEI)ei, l’IDA et la Société de gestion de Manantali (Sogem).

Selon un haut responsable de l’OMVS, de 2002 à 2016, le Système électrique de la Sogem, avec ses deux centrales hydroélectriques (Manantali et Félou) et l’interconnexion des réseaux électriques a contribué à l’amélioration de la qualité et de la continuité de la fourniture d’électricité au Mali (40 à 50 % des besoins en électricité), en Mauritanie (20 à 30 %) et au Sénégal (10 à 12%).



Source:http://elhourriya.net

Jeudi 23 Novembre 2017
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