Qui est le colonel Oumar Ould Beibacar ?



Depuis que, délié du devoir de réserve que lui imposait son statut d’officier supérieur en activité, le colonel Oumar Ould Beibacar a pris sa plume pour s’exprimer en citoyen libre sur des faits d’histoire ou sur l’actualité brûlante de la Mauritanie, les commentaires, supputations, sarcasmes affluent.

Rien de nouveau sous le ciel agité de notre pauvre pays qui cherche son vivre-ensemble et son bien-être depuis son indépendance. Il suffit que quelqu’un ose faire preuve d’indépendance d’esprit, ose rompre la monotonie fastidieuse du suivisme ambiant, ose aller à contre-courant pour voir certains, encagoulés ou à visage découvert, enfourcher leur pur-sang.

Souvent pour brocarder ou vilipender. Tout cela se comprend. Et vaut ce qu’il vaut. Pas grand-chose en réalité. Car il s’agit là de l’écume que ne tarderont pas à balayer les vents de sable du pays. Ce qui restera c’est la substance ; c’est la constance ; c’est la consistance. Toutes choses qu’incarne sans fard, simplement et naturellement, Oumar Ould Beibacar.

Qualités difficiles à trouver dans le paysage politique mauritanien où la politique est devenue un business dans son sens le plus péjoratif, et où prédomine le cabotinage, de mauvais aloi qui plus est.

Mais aller jusqu’à prêter je ne sais quelle « ambition » obscure et inavouée au colonel Oumar Ould Beibacar ; aller jusqu’à suspecter sa démarche, en la réduisant à une tentative de recherche de « Pub », etc. cela, me semble-t-il, procède dans le meilleur des cas d’une méconnaissance de l’homme.

Qui mérite sinon un vibrant hommage, du moins respect et considération. Car il fait partie de ceux, rares, qui font aujourd’hui honneur au pays et dont on peut être fier d’être le concitoyen.

Mieux, ma conviction profonde est que l’avènement d’une Mauritanie juste, démocratique et égalitaire sera difficile, voire impossible, tant que nous n’aurons pas des centaines voire des milliers de Oumar Ould Beibacar. Il mérite d’être écouté, soutenu et encouragé.

J’apporterai dans les jours à venir, en guise d’hommage à Oumar Ould Boubacar, mon témoignage sur l’homme et l’officier que j’ai découverts dans le Fort-mouroir de Oualata, il y a presque 27 ans, le 30 août 1988.

Boye Alassane Harouna

20 août 2015.


Source : OCVIDH

Dimanche 23 Août 2015
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