QUI EST MOKTAR OULD DADDAH ?



QUI EST MOKTAR OULD DADDAH ?
Premier Président de la République Islamique de Mauritanie (R.I.M),
Moktar Ould Daddah a bâtit, contre vents et marées, l'Etat-Nation de la Mauritanie. C'est aussi l'homme qui :
- dés 1957, il avait alors 33 ans, rêvait déjà d’une Mauritanie indépendante, unie et prospère, démocratique et respectée de tous.
- s’est battu pour imposer son pays sur la scène internationale, en dépit des revendications de ses voisins.
- épris de paix, et convaincu que l’histoire et la géographie font de la Mauritanie un trait d’union naturel et culturel entre le Maghreb et l’Afrique noire, a œuvré pour l’unité et l’indépendance africaine et arabe, jouant souvent le rôle d’arbitre dans les querelles opposant des pays frères.
- inlassablement, a plaidé avec ferveur, la cause de l’Unité nationale, seule garantie de paix et de prospérité.
- a mis en place un véritable projet de société, précieux patrimoine et source de réflexion pour tous les Mauritaniens d’aujourd’hui et de demain.

MOKTAR OULD DADDAH est né en 1924 à Boutilimit, village du Trarza (sud-ouest de la Mauritanie), d’une famille de lettrés. Son père Mohamedoun, et sa mère Khadijetou Mint Mahmoud Brahim, appartiennent à la tribu des Oulad Byeri.
Après l’étude du CORAN et l’apprentissage de la langue arabe, son père l’inscrit en décembre 1934 à la Médersa (école primaire franco-arabe) de Boutilimit où il obtient, en juillet 1939, le certificat d’études primaires élémentaires (C.E.P.E). Cette même année, il est inscrit a l’Ecole Blanchot de Saint-Louis du Sénégal (section des fils de chefs).
Fin 1941, il passe avec succès le concours destiné au recrutement d’interprètes auprès de l’administration coloniale. A sa demande, il est affecté à Fort-Gouraud (aujourd’hui F’Derik ), puis à Fort-Trinquet (aujourd’hui Bir Moughrein) dans le nord du pays. Il y restera six ans.
Entre 1948 et 1951, il termine ses études secondaires à Nice (sud de la France) où il obtient son Baccalauréat.
De 1951 à 1955, il étudie le Droit à la Faculté de Droit de Paris où, en 1955 il obtient, outre la Licence, le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (C.A.P.A ).
Se destinant au Barreau, il suit son stage d’avocat au cabinet de Maître Boissier-Palun à Dakar, de novembre 1956 à mars 1957.
A la suite du vote de la Loi- Cadre Defferre par l’Assemblée Nationale française (23 juin 1956)), loi qui ouvre la voie à l’autonomie des anciennes colonies, Moktar Ould Daddah est élu Vice-président du Conseil de Gouvernement, la présidence restant exercée par le Gouverneur français (20 mai 1957). Deux mois après son installation à la vice-présidence du Conseil de Gouvernement, Moktar Ould Daddah plaide pour la création d’une capitale sur le territoire mauritanien. Nouakchott, petit ksar militaire colonial, situé au sud- ouest du pays, à quelques kilomètres de la mer, sur la piste impériale numéro 1 reliant Dakar à Casablanca, est finalement choisi.
Le 24 juillet 1957, le gouvernement français signe le décret transférant la capitale de la Mauritanie de Saint-Louis du Sénégal à Nouakchott, et le 5 mars 1958, Gérard Jacquet, ministre de la France d’Outre- Mer, en pose la première pierre.
En 1958, après le retour au pouvoir du Général de Gaulle, le processus menant à la complète autonomie interne s’accélère. C’est ainsi que le 25 juin 1958, le gouvernement français décide de transférer la présidence du Conseil de Gouvernement aux Vice-présidents autochtones. Le 31 juillet 1958, le gouverneur Mouragues, dernier gouverneur de la Mauritanie, installe Moktar Ould Daddah dans ses nouvelles fonctions.
Le 4 novembre 1958, Moktar Ould Daddah épouse à Paris Marie-Thérèse Gadroy, avocate et candidate au concours français de la magistrature. .Elle se convertira à l’Islam en 1977.
Le 28 novembre 1960 Moktar Ould Daddah, en présence de nombreuses délégations étrangères, au premier rang desquelles la délégation française, dirigée par Michel Debré alors Premier Ministre, proclame l’indépendance de la République Islamique de Mauritanie.
Elu Président de la République en 1961, il sera réélu trois fois en 1966 ,1971 et 1976, avant d’être renversé par un coup d’état militaire le 10 juillet 1978.
Il sera alors retenu prisonnier durant quinze mois dans le fort militaire vétuste de Oualata, dans l’extrême est mauritanien, à la suite d’une condamnation pour une prétendue « haute trahison », par un tribunal spécial réunit à huis clos.
Libéré pour raisons médicales le 2 octobre 1979, et évacué en France, il s’y installe avec sa famille, son épouse et ses trois enfants, Mohamedoun, Faïza et Azeddine dans un appartement mis à sa disposition par le Président Félix Houphouët-Boigny. Il est ensuite l’hôte personnel du Président Habib Bourguiba de Tunisie de 1981 à 1984 .Il se fixe enfin a Nice qu’il ne quittera que le 17 juillet 2001 pour regagner son pays natal.
Il décède le 15 octobre 2003 à l’hôpital du Val de Grâce à Paris. Il repose désormais en paix au cimetière de sa ville natale.
Source : mokhtar-ould-daddah.fr.


Source: http://actualites-mauritanie.blog4ever.com

Dimanche 28 Juin 2015
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