Le président sénégalais Abdoulaye Wade s'est dit "optimiste" jeudi soir au terme d'une série d'entretiens avec les acteurs de la crise mauritanienne, à Nouakchott, où il a été notamment question du report de la présidentielle.
Dans la journée, M. Wade a rendu visite à trois acteurs-clefs de la crise, chacun à son domicile: le président renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le meneur du coup d'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz et enfin l'opposant Ahmed Ould Daddah.
Cette médiation a eu lieu seulement huit jours avant l'ouverture de la campagne pour l'élection présidentielle anticipée du 6 juin, boycottée par l'opposition qui dénonce "une mascarade pour légitimer le coup d'Etat".
Le général Ould Abdel Aziz est donné vainqueur de ce scrutin puisqu'il ne rivalisera qu'avec trois candidats de moindre poids, qui n'avaient pas condamné le putsch.
M. Ould Abdel Aziz a clairement rejeté jeudi l'idée d'un report de la consultation: "il n'y aura pas de report, il n'y aura pas de report", a-t-il insisté immédiatement après s'être entretenu avec M. Wade.
"Le général Aziz tient à la date du 6 juin, les autres demandent une autre date" a commenté plus tard M. Wade. "Je leur dis que je prends sur moi que s'il y a consensus entre les différents partenaires sur une date déterminée, je me ferai fort de convaincre le général de l'accepter".
M. Wade avait d'abord rencontré, en tête à tête, le président civil Ould Cheikh Abdallahi, élu en mars 2007 et renversé le 6 août 2008.
Leur conversation avait été suivie d'un déjeuner auquel étaient notamment conviés le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping et le ministre libyen chargé des Affaires africaines, Ali Triki.
M. Ould Cheikh Abdallahi n'a fait aucune déclaration à l'issue de cette longue rencontre. Mais le mois dernier, il avait dénoncé la "ruse" du général Ould Abdel Aziz qui cherche selon lui à "usurper le pouvoir par les urnes, après l'avoir confisqué par la force armée".
M. Wade a ensuite rencontré Ahmed Ould Daddah, dirigeant du Rassemblement des forces démocratiques (RDF). Du succès de cette médiation "dépend l'avenir de la Mauritanie, de son succès dépend la stabilité de la sous-région", a estimé M. Ould Daddah, évoquant les coups récemment portés à la démocratie en Afrique de l'Ouest.
Avant de regagner Dakar, M. Wade a déclaré à la presse: "Je pars optimiste, je ne dis pas qu'il y a entente à 100% mais je crois que sur l'essentiel, des convergences existent".
Le président sénégalais a souhaité que des élections aient lieu rapidement en Mauritanie, en argumentant ainsi: "Avec M. Ping et M. Triki, nous sommes arrivés à la conclusion que les transitions doivent être très brèves et que, dans ce cadre précis, les élections en Mauritanie doivent avoir lieu avant l'hivernage (saison des pluies commençant fin juillet-début août, ndlr)".
Le président sénégalais a "laissé sur place" son ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio ainsi que M. Triki. Dès vendredi, à 10H00 (locales et GMT), ils "doivent rencontrer les formations politiques et continuer sur le chemin des avancées que nous avons constatées pour arriver à un consensus", a-t-il annoncé
Source: Mauritanieweb
Dans la journée, M. Wade a rendu visite à trois acteurs-clefs de la crise, chacun à son domicile: le président renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le meneur du coup d'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz et enfin l'opposant Ahmed Ould Daddah.
Cette médiation a eu lieu seulement huit jours avant l'ouverture de la campagne pour l'élection présidentielle anticipée du 6 juin, boycottée par l'opposition qui dénonce "une mascarade pour légitimer le coup d'Etat".
Le général Ould Abdel Aziz est donné vainqueur de ce scrutin puisqu'il ne rivalisera qu'avec trois candidats de moindre poids, qui n'avaient pas condamné le putsch.
M. Ould Abdel Aziz a clairement rejeté jeudi l'idée d'un report de la consultation: "il n'y aura pas de report, il n'y aura pas de report", a-t-il insisté immédiatement après s'être entretenu avec M. Wade.
"Le général Aziz tient à la date du 6 juin, les autres demandent une autre date" a commenté plus tard M. Wade. "Je leur dis que je prends sur moi que s'il y a consensus entre les différents partenaires sur une date déterminée, je me ferai fort de convaincre le général de l'accepter".
M. Wade avait d'abord rencontré, en tête à tête, le président civil Ould Cheikh Abdallahi, élu en mars 2007 et renversé le 6 août 2008.
Leur conversation avait été suivie d'un déjeuner auquel étaient notamment conviés le président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping et le ministre libyen chargé des Affaires africaines, Ali Triki.
M. Ould Cheikh Abdallahi n'a fait aucune déclaration à l'issue de cette longue rencontre. Mais le mois dernier, il avait dénoncé la "ruse" du général Ould Abdel Aziz qui cherche selon lui à "usurper le pouvoir par les urnes, après l'avoir confisqué par la force armée".
M. Wade a ensuite rencontré Ahmed Ould Daddah, dirigeant du Rassemblement des forces démocratiques (RDF). Du succès de cette médiation "dépend l'avenir de la Mauritanie, de son succès dépend la stabilité de la sous-région", a estimé M. Ould Daddah, évoquant les coups récemment portés à la démocratie en Afrique de l'Ouest.
Avant de regagner Dakar, M. Wade a déclaré à la presse: "Je pars optimiste, je ne dis pas qu'il y a entente à 100% mais je crois que sur l'essentiel, des convergences existent".
Le président sénégalais a souhaité que des élections aient lieu rapidement en Mauritanie, en argumentant ainsi: "Avec M. Ping et M. Triki, nous sommes arrivés à la conclusion que les transitions doivent être très brèves et que, dans ce cadre précis, les élections en Mauritanie doivent avoir lieu avant l'hivernage (saison des pluies commençant fin juillet-début août, ndlr)".
Le président sénégalais a "laissé sur place" son ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio ainsi que M. Triki. Dès vendredi, à 10H00 (locales et GMT), ils "doivent rencontrer les formations politiques et continuer sur le chemin des avancées que nous avons constatées pour arriver à un consensus", a-t-il annoncé
Source: Mauritanieweb
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