Ould Abdel Aziz est à pied d’œuvre sur tous les fronts politique et socioéconomique pour baliser le terrain et surmonter les derniers écueils qui pourraient représenter des obstacles devant sa réélection Président de la République pour la seconde fois.
Sur le plan politique, la bataille est totalement gagnée d’avance, dés lors où le dialogue entre les différents protagonistes est toujours au point mort.
Ould Abdel Aziz n’aura pas semble-t-il à affronter une opposition forte, soudée, déterminée à faire front uni pour assurer cette alternance dont ses leaders n’ont cessé de rêver depuis des années sans jamais franchir le rubicond.
Sur ce même plan, le Président de la République lâche du lest et affiche une politique plus ouverte et moins oppressive. En atteste cette audience accordée récemment au coordinateur de TPMN, ce mouvement demeuré tous ces mois passés en odeur de mauvaise sainteté avec le pouvoir.
Le coordinateur de l’une de ses ailes, en l’occurrence Abdoul Birane Wane est sorti la semaine passée du palais présidentiel avec un langage moins enflammé, un oral qu’on lui connait pas auparavant, saluant implicitement cette audience accordée par l’homme de Nouakchott et nourrissant des espoirs que les engagements pris à ce tête-à-tête par Ould Abdel Aziz pour résoudre certaines doléances du mouvement soient satisfaits.
La diaspora très remontée contre ce qu’elle appelle un état civil biométrique discriminatoire a déjà eu en partie gain de cause avec la nomination d’un nouvel Ambassadeur à Paris en la personne de SEM Wagne Abdoulaye, supposé être plus réceptif pour nos ressortissants pour se faire régulariser aux nouvelles exigences de l’agence nationale pour le registre de la population et des titres sécurisés.
Les communautés expatriées ont fait également davantage d’attention de la part du gouvernement mauritanien, qui a créé un ministère délégué auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération spécialement chargé des mauritaniens de l'étranger consacré à atténuer leurs peines.
D’ailleurs, la locatrice de ce département ministériel Mme Awa Tandia vient d’entrer à Nouakchott d’un long séjour européen qui l'a conduite en Espagne, en France et en Belgique, portant sur la prise de contact inédite du régime en place avec les ressortissants mauritaniens résidents dans ces pays.
La récente nomination d’un diplomate à Niamey ne serait-telle pas aussi un pas vers un apaisement politique entre le Président de la République et le farouche opposant du régime mauritanien Moustapha Limam Chaavi. Une question qui mérite de la réflexion, en raison du nouvel Ambassadeur désigné pour le Niger, connu pour être l’un des diplomates les plus prisés pour les missions difficiles.
Même son de cloche chez des supposés futurs challengers de Ould Abdel Aziz à la prochaine présidentielle de 2014 dont essentiellement l’ex commissaire de l’OMVS Ahmed Salem Ould Merzoug et l’ancien président de la CUN Ahmed Ould Hamza. Ces deux opposants seraient désormais plus relax avec Ould Abdel Aziz qu’auparavant, sinon afficheraient des hostilités politiques moins engagées à l’endroit du Président de la République.
Alors que Ould Merzoug a été cité éventuel futur Directeur de la campagne électorale du Président Ould Abdel Aziz à la prochaine présidentielle de juin 2014, Ould Hamza aurait jugé nécessaire, selon certains médias, de tourner le dos au militantisme politique et de se consacrer à ses affaires personnelles.
Selon des sources, non concordantes qu’il faut prendre au conditionnel, l’ex président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) Ahmed Ould Hamza, qui jouit d’une grande popularité chez les jeunes particulièrement de Nouakchott, a récupéré ses fonds estimés à 340 millions UM versés en juillet dernier au Trésor public suite à des pressions de l’IGE, évoquant au terme d’une descente de contrôle à la CUN un trou budgétaire de plusieurs millions, conduisant plutôt l’intéressé à dénoncer des confusions de l’inspection acharnée à lui trouver des défauts qu’il n’a pas pour le fléchir de ses convictions politiques.
Mais, à la lecture du parcours politiquement correct de Ould Hamza, il y a une chance sur mille que ces rumeurs soient crédibles. Peut-être est-il plus logique de penser que l'homme a gagné son bras de fer judiciaire avec le régime et qu'il a été averti à travers sa défense qu'il est blanc comme neige.
Peut-être aussi qu'il faut y voir les empreintes des renseignements politiques qui sont prêts à toutes les inventions mêmes les plus improbables pour créer la confusion autour de personnalités intègres.
Sans doute, tenace à la vérité et généralement surpris par le zèle abusif des médias à son égard, alors qu'il est constamment disposé à apporter des précisions, Ould Hamza mettra au clair ces infos incessamment.
Sur d’autres fronts, tels que l’administration, l’agence Tadamoun, la caisse de dépôt et de développement, le CSA et les ministères accélèrent le pas et intensifient contextuellement leurs actions dans le domaine social distribuant ici de l’argent aux populations des milieux reclus du pays, inaugurant là des activités génératrices de revenus ou supervisant ailleurs des centrales électriques ou hydrauliques.
C’est là qu’une partie d’un dispositif généralisé consistant à mettre à profit les prochains mois pour mettre le pays au diapason de l’Etat providence, totalement engagé dans le règlement des problèmes rencontrés par les citoyens au pays et à l’étranger.
Dans le cadre de cette course effrénée pour une réélection à la tête du pays de Ould Abdel Aziz, rien qu’hier, les milieux religieux se sont mêlés au politique en appelant le Président à briguer un second mandat quinquennal, demandant aux populations de voter pour « le catalyseur des énergies du pays » et le bâtisseur de la Mauritanie d’aujourd’hui et de demain.
En effet, des associations des Oulémas (érudits), des imams de mosquées et des enseignants et de récitation du Coran ont salué mercredi les efforts déployés par le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le domaine des affaires islamiques, surtout l'édition du Saint Coran, la création de Radio Coran, le recrutement des Imams et le lancement de la chaine TV Mahdhara.
Les dirigeants de ces organisations ont, à l'issue d'une réunion conjointe, appelé le Président de la République à se présenter pour un second mandat pour parachever son programme pour le bien être des mauritaniens. Ils ont, enfin, appelé à la préservation des constantes de la nation.
Certes le terrain n’est pas totalement balisé, mais à deux mois, avec cette artillerie politique actionnée à son optimum, les opposants les plus irréductibles du pouvoir de Ould Abdel Aziz seraient tentés de ne pas refuser des présents, surtout que croire, dans le contexte actuel, pouvoir être plébiscité par les mauritaniens, face à un candidat (Ould Abdel Aziz) qui détient une mainmise absolue sur tout le sérail, n’est qu’une illusion.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur Quotidien
Sur le plan politique, la bataille est totalement gagnée d’avance, dés lors où le dialogue entre les différents protagonistes est toujours au point mort.
Ould Abdel Aziz n’aura pas semble-t-il à affronter une opposition forte, soudée, déterminée à faire front uni pour assurer cette alternance dont ses leaders n’ont cessé de rêver depuis des années sans jamais franchir le rubicond.
Sur ce même plan, le Président de la République lâche du lest et affiche une politique plus ouverte et moins oppressive. En atteste cette audience accordée récemment au coordinateur de TPMN, ce mouvement demeuré tous ces mois passés en odeur de mauvaise sainteté avec le pouvoir.
Le coordinateur de l’une de ses ailes, en l’occurrence Abdoul Birane Wane est sorti la semaine passée du palais présidentiel avec un langage moins enflammé, un oral qu’on lui connait pas auparavant, saluant implicitement cette audience accordée par l’homme de Nouakchott et nourrissant des espoirs que les engagements pris à ce tête-à-tête par Ould Abdel Aziz pour résoudre certaines doléances du mouvement soient satisfaits.
La diaspora très remontée contre ce qu’elle appelle un état civil biométrique discriminatoire a déjà eu en partie gain de cause avec la nomination d’un nouvel Ambassadeur à Paris en la personne de SEM Wagne Abdoulaye, supposé être plus réceptif pour nos ressortissants pour se faire régulariser aux nouvelles exigences de l’agence nationale pour le registre de la population et des titres sécurisés.
Les communautés expatriées ont fait également davantage d’attention de la part du gouvernement mauritanien, qui a créé un ministère délégué auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération spécialement chargé des mauritaniens de l'étranger consacré à atténuer leurs peines.
D’ailleurs, la locatrice de ce département ministériel Mme Awa Tandia vient d’entrer à Nouakchott d’un long séjour européen qui l'a conduite en Espagne, en France et en Belgique, portant sur la prise de contact inédite du régime en place avec les ressortissants mauritaniens résidents dans ces pays.
La récente nomination d’un diplomate à Niamey ne serait-telle pas aussi un pas vers un apaisement politique entre le Président de la République et le farouche opposant du régime mauritanien Moustapha Limam Chaavi. Une question qui mérite de la réflexion, en raison du nouvel Ambassadeur désigné pour le Niger, connu pour être l’un des diplomates les plus prisés pour les missions difficiles.
Même son de cloche chez des supposés futurs challengers de Ould Abdel Aziz à la prochaine présidentielle de 2014 dont essentiellement l’ex commissaire de l’OMVS Ahmed Salem Ould Merzoug et l’ancien président de la CUN Ahmed Ould Hamza. Ces deux opposants seraient désormais plus relax avec Ould Abdel Aziz qu’auparavant, sinon afficheraient des hostilités politiques moins engagées à l’endroit du Président de la République.
Alors que Ould Merzoug a été cité éventuel futur Directeur de la campagne électorale du Président Ould Abdel Aziz à la prochaine présidentielle de juin 2014, Ould Hamza aurait jugé nécessaire, selon certains médias, de tourner le dos au militantisme politique et de se consacrer à ses affaires personnelles.
Selon des sources, non concordantes qu’il faut prendre au conditionnel, l’ex président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) Ahmed Ould Hamza, qui jouit d’une grande popularité chez les jeunes particulièrement de Nouakchott, a récupéré ses fonds estimés à 340 millions UM versés en juillet dernier au Trésor public suite à des pressions de l’IGE, évoquant au terme d’une descente de contrôle à la CUN un trou budgétaire de plusieurs millions, conduisant plutôt l’intéressé à dénoncer des confusions de l’inspection acharnée à lui trouver des défauts qu’il n’a pas pour le fléchir de ses convictions politiques.
Mais, à la lecture du parcours politiquement correct de Ould Hamza, il y a une chance sur mille que ces rumeurs soient crédibles. Peut-être est-il plus logique de penser que l'homme a gagné son bras de fer judiciaire avec le régime et qu'il a été averti à travers sa défense qu'il est blanc comme neige.
Peut-être aussi qu'il faut y voir les empreintes des renseignements politiques qui sont prêts à toutes les inventions mêmes les plus improbables pour créer la confusion autour de personnalités intègres.
Sans doute, tenace à la vérité et généralement surpris par le zèle abusif des médias à son égard, alors qu'il est constamment disposé à apporter des précisions, Ould Hamza mettra au clair ces infos incessamment.
Sur d’autres fronts, tels que l’administration, l’agence Tadamoun, la caisse de dépôt et de développement, le CSA et les ministères accélèrent le pas et intensifient contextuellement leurs actions dans le domaine social distribuant ici de l’argent aux populations des milieux reclus du pays, inaugurant là des activités génératrices de revenus ou supervisant ailleurs des centrales électriques ou hydrauliques.
C’est là qu’une partie d’un dispositif généralisé consistant à mettre à profit les prochains mois pour mettre le pays au diapason de l’Etat providence, totalement engagé dans le règlement des problèmes rencontrés par les citoyens au pays et à l’étranger.
Dans le cadre de cette course effrénée pour une réélection à la tête du pays de Ould Abdel Aziz, rien qu’hier, les milieux religieux se sont mêlés au politique en appelant le Président à briguer un second mandat quinquennal, demandant aux populations de voter pour « le catalyseur des énergies du pays » et le bâtisseur de la Mauritanie d’aujourd’hui et de demain.
En effet, des associations des Oulémas (érudits), des imams de mosquées et des enseignants et de récitation du Coran ont salué mercredi les efforts déployés par le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le domaine des affaires islamiques, surtout l'édition du Saint Coran, la création de Radio Coran, le recrutement des Imams et le lancement de la chaine TV Mahdhara.
Les dirigeants de ces organisations ont, à l'issue d'une réunion conjointe, appelé le Président de la République à se présenter pour un second mandat pour parachever son programme pour le bien être des mauritaniens. Ils ont, enfin, appelé à la préservation des constantes de la nation.
Certes le terrain n’est pas totalement balisé, mais à deux mois, avec cette artillerie politique actionnée à son optimum, les opposants les plus irréductibles du pouvoir de Ould Abdel Aziz seraient tentés de ne pas refuser des présents, surtout que croire, dans le contexte actuel, pouvoir être plébiscité par les mauritaniens, face à un candidat (Ould Abdel Aziz) qui détient une mainmise absolue sur tout le sérail, n’est qu’une illusion.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur Quotidien
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