Pas de torture ni mauvais traitements contre les détenus d'IRA en Mauritanie, estime le Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme



Le Bureau du Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme en Mauritanie a estimé qu’aucun acte de torture ni mauvais traitements n’a été pratiqué contre les membres de l’Initiative de résurgence de l’abolitionnisme (IRA) arrêtés et détenus depuis le 11 novembre dernier dans ce pays.


« Le Bureau du HCDH n'a pas constaté l'existence d'actes constitutifs de la torture à partir du moment où les détenus ont été placés en garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie et de la police puis transférés à la prison civile de Rosso », peut on lire dans une note d'information reçue par APA mercredi à Nouakchott.

Selon cette note, le Bureau « n'a pas recueilli d'informations suffisantes pour vérifier les allégations de mauvais traitements lors de l'arrestation et du premier jour de l'incarcération à la prison civile de Rosso ».

Une équipe de ce Bureau a été dépêchée à Rosso pour y effectuer une mission préliminaire d'établissement des faits. Elle a rencontré dix-sept personnes, y compris les personnes arrêtées et détenues, les agents chargés de l'application de la loi au niveau de la gendarmerie et de la police ainsi que des représentants du pouvoir judiciaire à Rosso et à Nouakchott.

Elle a également organisé des entretiens téléphoniques avec des témoins directs et indirects des événements.
Parmi les membres d'IRA détenus, figure son président Biram Ould Dah Ould Abeid, accusé, avec ses compagnons, de chercher à troubler l'ordre public et de gérer une organisation illégale.

Dans sa note d'information, le Bureau du Haut commissariat de l'ONU a néanmoins considéré que « les conditions de détention dans les lieux visités n'atteignent pas encore les minima des standards internationaux, en particulier en ce qui concerne les locaux de détention et leur ventilation ».

Il s'est « réjouit de la coopération dont a fait preuve le Gouvernement mauritanien tout au long de la mission », appelant celui-ci à « libérer tout individu détenu uniquement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions ».


Source:http://www.apanews.net

Mercredi 17 Décembre 2014
Boolumbal Boolumbal
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