Paris nie avoir reçu des revendications des ravisseurs de Germaneau

L’Elysée a confirmé, hier, le contenu des déclarations faites par des hauts responsables français, selon lesquelles la France n’a reçu aucune revendication de la part d’Al Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI), avant l’exécution de l’otage français Michel Germano. Il y a lieu de relever que cette affaire a suscité une polémique en France. Paris aurait refusé de négocier avec les ravisseurs, selon quelques organes de presse.
Par ailleurs, l’Elysée a refusé, hier, de commenter le contenu d’un enregistrement sonore de Abdelmalek Droukdel, qui a fait état de l’existence des négociations entre Al Qaida et les autorités françaises avant le lancement de l’opération militaire contre le fief d’Al Qaida dans la région sahélo saharienne, le 22 juillet dernier. Dans le même sens, les hauts responsables au gouvernement français ont déclaré que la France n’a reçu aucune revendication de la part des ravisseurs et n’a établi aucun contact avec eux.
Pour sa part, El Khedim Ould Selmane, l’un des leaders d’Al Qaida dans la région sahélo saharienne, détenu actuellement en Mauritanie, a qualifié la participation de l’armée mauritanienne dans l’opération menée par l’armée française de « soutien aux croisés », en menaçant de viser les intérêts français en Mauritanie.





Source:El khabar