Nidal Birama

« Une pensée pieuse à ma petite sœur Bébé Sao, qu’Allah lui ouvre grand les portes du paradis ».
Vous conviendrez avec moi qu’il ne peut pas y avoir de classement dans l’échelle de la pratique de l'esclavage.
L’ignominie de la pratique de l'esclavage est condamnable dans sa globalité.
La naissance, dimanche dernier, de la fille de Birama m'a rappelé une pratique singulière et systématique en Mauritanie.
Pour conserver la rondeur, et la "beauté" de la maitresse, l'enfant de l'esclave nourricière est privé du lait maternel au détriment de l'enfant de la maitresse.
C'est pourquoi je dédie cette berceuse à la fille de Birama et aux enfants des esclaves.

Ne pleure pas petite maman
Papa viendra bientôt
Ne pleure pas petit ange
Le bagnard viendra bientôt

Source: Sall Oumar